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Madoff & Ponzi…

Il s’en faut de peu qu’il n’y en ait pas une à raconter de gros calibre par semaine.
Ce n’est pas encore Général Motors, la dernière n’est pas mal quand même.
Bernard Madoff… un respectable qui finit dans la sciure !
Pas seulement les gens, les gouvernements aussi devraient être profondément écoeurés des enfoirés qu’on découvre tous les jours à l’affût dans les banques et dans les bourses et qui ont fait leurs choux gras d’un système capitaliste qui devient comme de la merde qui sort des égouts.
Plus on en aspire, plus il en vient.
Mais non ! les gens adorent ça. Il paraît que la merde les excite… Voyez les socialistes, tout fringants à présenter les rouleaux dans les latrines.
La révélation du jour, c’est un certain Bernard Madoff, accusé d’avoir mis en place une gigantesque fraude pyramidale.
Ce type est une grosse légume de New York. Son truc, le « schéma de Ponzi » (du nom de Charles Ponzi, le premier à avoir monté ce type d'arnaque en 1919).
La bêtise des pleins aux as atteint parfois des sommets. Ça fait marcher le petit personnel à la cravache, par contre ça devient gâteux quand un « banquier » propose un investissement à 100 % d'intérêts. Le cave donne 10 euros, l’escroc vous en rend 20 en utilisant l'argent déposé par les clients suivants. Le système est viable tant que la clientèle afflue, attirée en masse par les promesses financières (et d'autant plus tentantes que les premiers investisseurs sont satisfaits et font une formidable publicité). Les premiers clients, trop heureux de ce formidable placement, reviennent dans la chaîne eux aussi, s'ajoutant à tous ceux qu'ils ont convaincus.
Le phénomène fait boule de neige, entretenu tant que l'argent rentre et permet de payer à 100 % les nouveaux investisseurs. Le banquier prend une commission, bien compréhensible lorsqu’on voit les promesses qu'il fait, et qu'il tient. La chaîne peut durer tant que les clients arrivent par 2, 4, 8, 16, 32, etc. Lorsque la chaîne se coupe, la bulle éclate : tous les derniers investisseurs sont spoliés. Sont gagnants ceux qui ont quitté le navire à temps et, surtout, le banquier.
On croyait que la connerie humaine quand il s’agit de gagner du pèze allait au moins retenir la leçon de 1919.

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Eh bien ! non…
Bernard Madoff à 70 ans est quand même un peu fondu, il aurait pu mettre les voiles quand ça a commencé de sentir le roussi.
Ce type a refait tout le monde, on dit même selon le Wall Street Journal, que des banques comme BNP Paribas en France, et peut-être l’une ou l’autre ineffable banque belge se seraient aussi fait sentir les poches.
Vous me direz ne pas plaindre un vieux schnock qui donne à une belle gueule dix millions de dollars, qui croit en recevoir 20 à la fin de l’année et qui fait tintin.
Le bruit court que l’escroquerie porterait sur 50 milliards de dollars, ça en fait des gaspards !
D’ici à ce que nos élites volent aux chevets de ceux qui se sont fait avoinés pour leur allonger nos biftons, il n’y a pas loin.
Ce qui m’écoeure dans ce nouveau rebondissement de l’agonie de la bête, c’est que les Etats, l’Europe, les dirigeants et même les électeurs sont toujours aussi friands du capitalisme.
Pire, Ponzi est en train de nous faire la leçon depuis sa tombe, il nous dit que les économistes sont des farceurs et que toute la science dans le monde parallèle au travail, à savoir le fric, c’est comme le Loto, il n’y a rien à savoir, rien à entreprendre, que tout est affaire de chance et de hasard.
Et à côté de cela vous allez voir Christine Lagarde et Didier Reynders qui prennent des allures de grands dispensateurs de leçons pour nous faire savoir que nous sommes des cons, mais qu’ils veillent sur nous.
Et les autres de la meute suivent, vive Ponzi maugrée le populo fourvoyé dans l’égout, tandis que Minc est à l’oreille de Sarko pour susurrer son miel incantatoire.
Soit, vive Ponzi, bande d’enfoirés !...
Madoff se lamente qu’il est fini… mais non, chéri, à 70 ans, toutes les suceuses des sables fins regrettent que tu n’aies pas rempli tes valises de beaux biftons, direction les Caraïbes. Il n’est pas trop tard.
C’est bénin ce que font ces pieds-nickelés, à côté des assassins du genre Khadafi qui pour un même résultat se croient obligés de massacrer des populations.
La caution payée de dix millions de dollars réclamée par la justice, Madoff, il t’en reste une belle pincée. Tire-toi, mec !...
Dans les palaces, tu auras l’occasion d’y retrouver tous ceux que tu as côtoyé dans les Bourses, dans les Conseils au sommet des buildings, pas encore convoqués, donc craints et honorables.
Peut-être auras-tu l’occasion de lire les lettres d’admirateurs qu’y reçoit – qui sait ? – quelque grosse légume belge dégoûtée du climat de Knokke-le-Zout.

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Bonjour,

L'ANATOMIE D'UN ESCROC-MADOFF ?
(fermaton.over-blog.com)

Mon Blog, présente le développement mathématique de la conscience c'est-à-dire la présentation de la théorie du Fermaton (La plus petite unité de la conscience humaine).

Cordialement

Clovis Simard

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