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Israël, Etat pirate !

Le dernier arraisonnement en haute mer d’un convoi humanitaire pour Gaza par des commandos israéliens porte un nom : c’est un acte de piraterie.
Si en ce début de XXIe siècle, les pirates se portent bien, que je sache, on n’a jamais prioritairement accordé la parole aux pirates somaliens.
Or, dans les mêmes conditions, des pirates ont pu agresser une flotte pacifique en haute mer et on s’est empressé de demander l’avis de leur porte-parole !
Mieux, les premiers commentaires de RTL, de France 2 et de quelques autres ont été recoupés et annoncés depuis ces porte-parole.
Le téléspectateur lambda a donc entendu, comme moi, des préposés à l’information, que ces commandos armés, jusqu’aux dents, débarquant de nuit d’hélicoptères et de vedettes rapides « ont été agressés par les gens des ONG et que ces commandos ont donc dû se défendre ! ».
Bilan : 9 morts du côté des occupants de la flottille humanitaire, pas un hématome du côté des pirates.
C’est tout à fait scandaleux et cela démontre bien la forme curieuse de complaisance que l’Europe a toujours eue à l’égard d’Israël, non seulement les politiques, mais aussi la presse et les divers médias. On dirait que des fils ténus et pourtant très forts existent entre les personnels de direction des entreprises de diffusion, de gouvernement et de l’industrie, et les membres de cet Etat disséminés à travers le monde et pourtant furieusement nationaliste !
On ne pourrait en dire plus sans passer pour un raciste !
C’est tout de même incroyable dans quelle aliénation sommes-nous tombés, depuis que sous couvert de l’ouverture aux autres, il faille à la fois par bienséances et prudence aussi, ne plus pouvoir rien dire de certains faits criminels comme ce piratage en-dehors des eaux territoriales de l’Etat d’Israël, fomenté et accompli par lui !
Chose qui dépasse l’imagination de nos peureux éditorialistes : la presse d’opposition de Tel-Aviv publie des articles que la presse belge n’oserait pas publier sur ce honteux abordage nocturne.
Ce n’est donc même pas toute l’opinion israélienne que l’on recueille en Belgique, mais exclusivement celle des religieux, de l’extrême droite et du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu !
L’ONU demande une enquête sur l’assaut militaire israélien contre la flottille chargée d’aide humanitaire pour Gaza, ainsi que la libération immédiate des navires et des civils détenus.
C’est bien le moins !

piratessom.jpg

Reste à voir ce qui s’est toujours passé à l’ONU et au Conseil de Sécurité quand Israël est impliqué dans une sale affaire. De résolution en résolution, un voile discret – celui de l’oubli – tombe bientôt sur la scène de crime, et quand le délais est jugé suffisant, on l’évacue dans les kilomètres de dossiers quelque part dans les sous-sols de l’ONU.
Parfois, les efforts pour enterrer le conflit sont nettement dépassés par la vindicte des victimes, alors, quand les cris ne peuvent plus être étouffés, il reste le rempart américain qui dépose un veto au Conseil. Et on n’en parle plus.
Le départ de la formidable haine des pays arabes à l’encontre de l’Occident vient de là.
Nous prétendons jouer aux pompiers, pire aux justiciers en armant un pays criminel, lorsque nous nous efforçons d’en désarmer quelques autres, pour les mêmes raisons, comment voulez-vous que le monde arabe ne s’indigne pas ?
La dérive terroriste musulmane vient de là, est nourrie régulièrement de ça.
Toute la politique mondiale a dérapé depuis la guerre des Six jours et ne fait qu’empirer, au point qu’aujourd’hui, il paraît difficile de faire machine arrière et de dénoncer la profonde perversité de cet Etat que nous avons inconsidérément magnifié à cause de tous nos pêchés depuis les camps d’extermination et les abominations dont les Juifs furent victimes.
De ce point de vue, ne croyez-vous pas que nous avons assez donné ?... que nous nous sommes repentis à la place de ceux qui ne l’avaient pas fait, et qu’il serait temps de remettre le droit et la justice internationale en place et pour tout le monde ?

Commentaires

Pour comprendre (et condamner), lire "Comment le peuple juif fut inventé" de Shlomo Sand qui est un historien israëlien

1947 - 2009
Une impunité qui perdure


RÉSOLUTIONS DE L'ORGANISATION
DES NATIONS UNIES (ONU)
NON RESPECTÉES PAR. ISRAËL.

Assemblée générale (ayant alors fonction d'organe décisionnaire)


Résolution 181 (29 novembre 1947).

Adoption du plan de partage:
la Palestine est divisée en deux États
Indépendants, l'un arabe, l'autre juif,
et Jérusalem est placée sous
administration des Nations unies.

Résolution 194 (11 décembre 1948).

Les réfugiés qui le souhaitent doivent
pouvoir « rentrer dans leurs foyers
le plus tôt possible et vivre en paix
avec leurs voisins » ; les autres doivent
être indemnisés de leurs biens
« à titre de compensation ». Création
de la commission de conciliation des
Nations unies pour la Palestine.

Résolution 302 (8 décembre 1949).

Création de l'Office de secours et
de travaux des Nations unies pour les
réfugiés de Palestine (UNRWA).

Conseil de sécurité

Résolution 236 (Il juin 1967).

Au lendemain de la guerre
de juin 1967, le Conseil de sécurité
exige un cessez-le-feu et un arrêt
immédiat de toutes les activités
militaires dans le conflit opposant
l'Égypte, la Jordanie
et la Syrie à Israël
.
Résolution 237 (14 juin 1967).

Le Conseil de sécurité demande à
Israël d'assurer « la sûreté, le bien-être
et la sécurité des habitants
des zones où des opérations militaires
ont eu lieu » et de faciliter
le retour des réfugiés.

Résolution 242 (22 novembre 1967).

Le Conseil de sécurité condamne
«l'acquisition de territoire
par la guerre » et demande
le « retrait des forces armées
israéliennes des territoires occupés ».
Il affirme «l'inviolabilité territoriale
et l'indépendance politique »
de chaque État de la région.

Résolution 250 (27 avril 1968).
Israël
est invité à ne pas organiser
le défilé militaire prévu à Jérusalem le
2 mai 1968 considérant que cela
aggraverait les «tensions
dans la région ».

Résolution 251 (2mai1968).

Le Conseil de sécurité déplore
la tenue du défilé militaire
de Jérusalem « au mépris »
de la résolution 250.

Résolution 252 (21 mai 1968).

Le Conseil de sécurité déclare «non
valides » les mesures prises par Israël,
y compris «l' expropriation de terres
et de biens immobiliers »,
qui visent à «modifier le statut
de Jérusalem », et demande
à celui-ci de s'abstenir de prendre
de telles mesures.

Résolution 267 (3juillet 1969).

Le Conseil de sécurité censure
« toutes les mesures prises
[par Israël] pour modifier le statut
de Jérusalem ».

Résolution 340 (25 octobre 1973).

A la suite de la guerre de Ramadan ou
de Kippour, création de la deuxième
Force d'urgence des Nations unies
(FUNU-II) qui vise à «superviser
le cessez-le-feu entre les forces
égyptiennes et israéliennes »
et à assurer le « redéploiement »
de ces mêmes forces.

Résolution 446 (22 mars 1979).
Le Conseil de sécurité exige l'arrêt des
« pratiques israéliennes visant à établir
des colonies de peuplement
dans les territoires palestiniens
et autres territoires arabes occupés
depuis 1967», déclare
que ces pratiques « n'ont aucune
validité en droit) et demande à Israël
de respecter la convention de Genève
relative à la protection des personnes
civiles en temps de guerre.


Résolution 468 (8mai1980).
Le Conseil de sécurité déclare
« illégales » les expulsions à l'étranger
de notables palestiniens de Hébron
et de Halhoul par les autorités
militaires israéliennes et demande
à Israël de les annuler.

Résolution 592 (8 décembre 1986).

Le Conseil de sécurité rappelle
que la convention de Genève relative
à la protection des civils en temps
de guerre « est applicable aux
territoires palestiniens et autres
territoires arabes occupés par Israël
depuis 1967». Il condamne « l'armée
israélienne qui, ayant ouvert le feu,
a tué ou blessé des étudiants »
de l'université Bir Zeit.

Résolution 605 (22 décembre 1987).

Après le déclenchement de la première
Intifada, le Conseil de sécurité
condamne les pratiques d'Israël « qui
violent les droits de l'homme du peuple
palestinien dans les territoires occupés,
en particulier le fait que l'armée
israélienne a ouvert le feu, tuant ou
blessant des civils palestiniens ».

Résolution 607 (5 janvier 1988).
Israël doit « s'abstenir d'expulser
des civils palestiniens des territoires
occupés » et respecter les obligations
que lui impose la convention
de Genève.

Résolution 608 (14 janvier 1988).

Le Conseil de sécurité demande à
Israël « d'annuler l'ordre d'expulsion
des civils palestiniens et d'assurer
le retour immédiat et en toute
sécurité » de tous ceux déjà expulsés.

Résolution 636 (6 juillet 1989).
Le Conseil de sécurité demande
à Israël, en conformité avec ses
précédentes résolutions et avec
la convention de Genève, de «cesser
immédiatement d'expulser d'autres
civils palestiniens » et d'assurer
le retour en toute sécurité
de ceux déjà expulsés.

Résolution 641 (30 août 1989).

Le Conseil de sécurité « déplore qu'Israël, puissance occupante, continue d'expulser des civils palestiniens » et lui demande d'assurer
le retour de tous les expulsés.

Résolution 672 (12 octobre 1990).

Après les violences de l'esplanade
des Mosquées - le mont du Temple,
le Conseil de sécurité condamne
«les actes de violence commis par
les forces de sécurité israéliennes »
à Al-Haram Al-Charif et dans d'autres
lieux saints de Jérusalem
et demande à Israel de « s'acquitter
scrupuleusement des obligations
juridiques et des responsabilités
qui lui incombent » vis-à-vis des civils
des territoires occupés.

Résolution 673 (24 octobre 1990).
Le Conseil de sécurité condamne
le refus d'Israël d'appliquer
la résolution 672.

Résolution 681 (20 décembre 1990).
Israël est sommé d'appliquer
la convention de Genève.


Résolution 694(24 mai 1991).

Le Conseil de sécurité déclare que
l'expulsion de quatre nouveaux civils
palestiniens en mai 1991 par les forces
israéliennes constitue une violation
de la convention de Genève.

Résolution 799 (18 décembre 1992).

Le Conseil de sécurité condamne
les quatre cents expulsions
de décembre 1992, soulignant qu'elle
est contraire aux obligations
internationales imposées
à Israël par la convention de Genève.
Le Conseil réaffirme l'indépendance
et l'intégrité territoriale du Liban.

Résolution 904 (18 mars 1994).
A la suite du massacre de la mosquée
de Hébron, le Conseil de sécurité
demande à Israël de prendre
les mesures nécessaires « afin de
prévenir des actes de violence illégaux
de la part des colons israéliens »
envers les civils palestiniens.

Résolution 1322 (7 octobre 2000).

A la suite du début de la seconde
Intifada, le Conseil de sécurité déplore
les violences et condamne
«le recours à la force excessif
contre les Palestiniens ». Il demande
à Israël de respecter ses obligations
relatives à la convention de Genève.

Résolution 1397 (12 mars 2002).

Le Conseil de sécurité demande
la « cessation immédiate de tous
les actes de violence, y compris tous
les actes de terreur et toutes
provocations, incitations
et destructions », et réclame
la coopération des Israéliens
et des Palestiniens visant à la reprise
des négociations.

Résolution 1402 (30 mars 2002).

Après la réoccupation totale de
la Cisjordanie, le Conseil de sécurité
demande un cessez-le-feu immédiat
et le « retrait des troupes israéliennes
des villes palestiniennes ».

Résolution 1405 (19 avril 2002).

Le Conseil de sécurité déclare
qu'« il est urgent que les organismes
médicaux et humanitaires aient accès
à la population civile palestinienne ».

Résolution 1435 (24 septembre 2002).

Le Conseil de sécurité exige
« le retrait rapide des forces
d'occupation israéliennes des villes
palestiniennes ».
Il demande à l'Autorité palestinienne
de «faire traduire en justice
les auteurs d'actes terroristes ».

Résolution 1515 (19 novembre 2003).

Le Conseil de sécurité se déclare
« attaché d la vision d'une région dans
laquelle deux États, Israël
et la Palestine, vivent côte à côte,
à l'intérieur de frontières sûres
et reconnues », et demande
en conséquence aux parties en conflit
de s'acquitter des obligations relatives
à la « feuille de route » du Quartet.

Résolution 1544(19 mai 2004).

Le Conseil de sécurité demande
qu'Israël respecte « les obligations que
lui impose le droit humanitaire
international» et « l'obligation
qui lui est faite de ne pas se livrer
aux destructions d'habitations ».

Résolution 1850 (16 décembre 2008).

Le Conseil de sécurité soutient
le processus d'Annapolis, et demande
aux parties de « s'abstenir de toute
mesure susceptible d'entamer
la confiance » et de ne pas « remettre
en cause l'issue des négociations ».

Résolution 1860 (8janvier 2009).

Après l'incursion de l'armée
israélienne dans la bande de Gaza,
le Conseil de sécurité exige
« l'instauration immédiate d'un
cessez-le-feu durable et pleinement
respecté menant au retrait total des
forces israéliennes de la bande de
Gaza ». Il demande de ne pas entraver
l'entrée des organisations médicales
dans Gaza et d'empêcher le trafic
illégal d'armes.

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