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Les prêtres bientôt mariés (1) ?

Il était temps !
Enfin, les prêtres sortent de la pédophilie la tête haute !
C’est officiel, ils préfèrent désormais coucher avec « la bonne du curé ». Ce n’est pas la baronne Cordy qui le dit, mais un journal. Il est vrai que cela se passe au Pérou.
Le mari a filmé la scène. On voit le curé à cheval sur la dame.
C’est clair, c’est net, enfin les hommes d’église retrouvent le chemin tracé par la nature.
Et il ne faut pas croire que c’est sale physiquement comme on pouvait imaginer Van Geluwe pervertissant ses neveux. Ici nous avons un couple, le curé et la dame consentante, au point que surprise par le mari, la dame saisi un essuie-tout afin de paraître plus convenable devant la caméra, tout à fait à l’opposé d’une femme de mœurs légères qui aurait plutôt tendance à montrer les signes liquides du désir assouvi du partenaire.
Voilà Monseigneur Léonard rassuré !
L’église qu’il représente a retrouvé une sexualité normale !
Il convient de dire que la religion, surtout la chrétienne, avait ces temps derniers beaucoup souffert de son goût immodéré pour la jeunesse.
La presse s’était acharnée contre elle, tandis que monseigneur Léonard rassemblait sous son aile protectrice les vieux prêtres poursuivis par la meute des journalistes qui exigeaient des expiations de crimes vieux de plus de cinquante ans.
Qu’aurait dû faire Léonard ? Il n’allait pas priver l’église de ses piliers, sous prétexte qu’ils s’étaient tapé l’enfant de chœur avec la sainte burette ! C’était se priver sottement de ses meilleurs vétérans !
Jour béni ! voilà qu’un prêtre péruvien remet les pendules à l’heure. Que cette virilité du bon sens soit sanctifiée !

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On voit d’ici le prêche de ce dimanche et le soulagement général des ministres du culte ! Ils vont afficher en plein jour leur sainte virilité et ne plus raser les murailles quand des voix s’élevaient sur leur passage pour stigmatiser les pédophiles trop nombreux dans leurs rangs.
- Nullam mulierem attigit (2). Oui, mes bien chers frères et sœurs, « je bande donc je suis » furent les dernières paroles du Très-Haut sur cette terre, et nous, ses modestes serviteurs, avons dorénavant pour mission de rendre à la joie nos culs de bénitier, par nos ardeurs désormais dans le bon sens.»
Du coup, monseigneur Léonard espère que de nombreuses sœurs apostats retrouveront le chemin des églises desservies par des officiants attentifs aux choses du culte.
Hélas ! de ce point de vue, l’âge moyen du prêtre serait un handicap sérieux pour des étreintes revigorées. Le dos cassé par des prie-Dieu malcommodes, assaillis par des rhumatismes à cause de l’humidité des lieux saints, traumatisés par des années de séminaire dans la pratique du vice d’Onan, le prêtre belge est une créature qui aura de la peine à se plier à la nouvelle discipline ! L’âge canonique de la bonne fourni par la fabrique d’église y serait pour quelque chose.
Léonard hésiterait encore... Non pas que les maris cocus fussent des fidèles zélés à ménager ; d’autant qu’un curé avec une matrone officielle dans son lit serait plus qu’un laïc astreint à une assiduité exemplaire.
C’est que si elles savent y faire de la main gauche, les gueuses, vous les verriez comme de la main droite et devant tout le monde, elles vous déboutonneraient agilement de la soutane, la bague au doigt et l’oint du seigneur aux « choses » de la vie !
L’archevêque pourrait se lancer dans une campagne de rajeunissement des cadres et en attendant de jeunes virilités séduites par les attraits de la vocation moderne, il pourrait ordonner d’adjoindre discrètement du viagra au vin de messe.
Mais Léonard le pourra-t-il ?
Tancé par le Jésuite Ringlet, empressé aux ordres de Benoît XVI, dévoré par l’ambition de devenir cardinal, ayant passé l’âge des stupres et des perversions, les sens éteints à l’ardente tumescence, notre pauvre prêtre entré dans la moire et le violet, sera-t-il ferme de la seule manière dont il pût l’être encore, en se prévalant de marier ses prêtres ?
C’est la question essentielle que la Belgique devrait se poser, avant les sottes dissensions, les egos démesurés et les impossibles bandaisons de nos élus, tous partis confondus, pour les Justine et les Juliette fanées de nos Assemblées.
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1. Ce qui me gêne un peu, c’est que ce texte a été écrit avant la vidéo de l’entartage de Mgneur Léonard. Je n’ai pas l’habitude d’aboyer avec la meute à l’hallali.
2. Jamais il ne toucha de femme.

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