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Quand le réacteur fait boum !

Et si on remplaçait la crise économique par la guerre ?
Ces propos extravagants ne sont pas prononcés, enfin pas de cette façon. Mais, c’est bel et bien dans l’ordre du possible.
Il ne s’agit pas d’un conflit entre la Syrie et les Occidentaux, mais d’un conflit d’Israël avec l’Iran, qui serait aussitôt appuyé par les Etats-Unis d’Amérique et peut-être par l’OTAN.
Dans cette hypothèse, la crise économique passerait au second plan, avant de disparaître dans l’effort de guerre, synonyme de croissance.
Netanyahou y pense, Leon Panetta, secrétaire américain à la Défense, aussi !
Voilà dix ans que la communauté internationale est confrontée à la question du nucléaire iranien. A chaque palier des travaux en Iran, les USA et ses Alliés haussent le ton et proposent des boycotts, sans que cela influence Ahmadinejad.
A moins que de perdre la face, à présent que les Iraniens touchent au but et narguent Israël et l’Occident, on se demande si l’étape suivante des mesures de rétorsion ne serait pas le bombardement des sites stratégiques Iraniens, c’est-à-dire, la guerre.
Etrangement, quand les Iraniens en étaient à l’étape des installations des centrifugeuses pour l’enrichissement de l’uranium, les menaces tournaient à l’invective et la quasi certitude qu’une guerre serait inévitable. Aujourd’hui, qu’il ne reste plus aux Iraniens qu’à mettre une bombe A dans une fusée pour jouer les matamores triomphants, du côté occidental, on n’entend plus parler de rien ! C’est comme si on entrait dans l’œil du cyclone et qu’on profiterait du calme, pour fourbir des armes, se concerter et se préparer à l’action.
Une attaque aérienne d’Israël paraît fort imprudente. Mais, les nouvelles sanctions internationales visant les banques et la vente du pétrole iranien, malgré une sévérité grandissante spectaculaire, paraissent plus inopérantes que jamais. Les Iraniens se passent des contrats occidentaux. Les filières du pétrole abreuvent la Chine et l’Inde. Elles compensent le manque à gagner des pays du blocus.
Pour Israël, le temps est compté. Les sanctions sont inefficaces. Les stratèges israéliens pensent désormais que le choix de l’attaque aérienne est la seule alternative. La semaine dernière, Ahmadinejad enfonçait le clou en comparant Israël à un cancer. Les bellicistes en Israël commencent à avoir la cote. L’heure de vérité a sonné !

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Difficulté supplémentaire pour Israël, l’Iran travaille désormais à son programme dans la montagne de Fordow, près de Qom – bunker enfoui si profond que les bombes les plus puissantes ne pourraient l’atteindre, sinon, une bombe atomique !
Téhéran y sera fin prêt à armer ses engins depuis cette position stratégique, dès la fin de l’année.
Reste l’inconnue de l’arsenal israélien, tenu secret et dont la presse occidentale feint d’ignorer, qu’il est nucléaire. Alors, que tout le monde le sait!
Du fait de cette ignorance volontaire des « pays amis », on ne connaît pas son aptitude à arrêter une invasion de l’Iran. Le territoire israélien est si réduit qu’il suffirait d’une seule bombe nucléaire pour lui porter un coup fatal.
Même si le conflit n’a pas lieu et que les Occidentaux laissent l’Iran se doter de l’arsenal nucléaire et qu’en contrepartie l’Iran ne s’en serve pas, la région s’en trouverait fortement déstabilisée. A terme, l’un des deux pays antagonistes finirait par lancer une attaque préventive. Tous les états-majors confirment que l’attaque est préférable à la défense, quand elle est ciblée sur les endroits stratégiques d’où partiraient les répliques.
Un jour ou l’autre, chacun des deux pays sera tenté de faire feu le premier.
Il reste un seul espoir pour la paix : un changement de régime à Téhéran.
Comme paraissent ridicules et dérisoires les Unes de nos journaux toutes envahies par le dopage d’Armstrong et la mise en liberté provisoire de Martin. Par ailleurs, la saison footballistique recommence et on n’aura pas assez de journalistes sur les terrains.
Quant à cette chronique, vous n’en trouverez pas de prolongements dans votre gazette favorite.

Commentaires

Cher Richard III, ne vous essayez pas dans la chronique fiction guerrière, laissez cela à des gourous à vision apocalyptique de la fin du monde.

Cher Richard III, ne vous essayez pas dans la chronique fiction guerrière, laissez cela à des gourous à vision apocalyptique de la fin du monde.

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