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Cancres et machos…

Les faiseurs de pluie et de soleil de nos chaînes nationales, ont-ils entendu les plaintes des téléspectateurs qui paient et subissent malgré tout le conformisme ambiant ? Toujours est-il que nos deux miroirs d’opinion ont reflété ce dimanche des programmes différents.
RTL s’est embourbé dans les classiques de l’enseignement, avec une Simonet universaliste et conforme à son parti ; tandis que la RTBF innovait sur la cohabitation des sexes et la difficulté des femmes à fréquenter certains quartiers, alors que d’autres tentaient de ne pas se faire pincer les fesses par les émules de DSK, à l’affût jusque dans les ministères.
Du côté enseignant, Marie-Dominique nous fait croire que le niveau universitaire va tout arranger et que les deux années supplémentaires que l’on va infliger aux futurs enseignants seront de nature à faire revenir l’école dans les normes sociales anciennes, en oubliant que les instits du début du siècle dernier, sans grand bagage, ont fait plus pour la culture que tous nos ratapoils qui pourraient tapisser leur bureau de leurs diplômes.
Il s’agit avant tout de parer à la non-assimilation des populations émigrées, dont la masse agit sur l’abaissement du niveau général, par embrouillamini linguistique et perte de sens, avec le concours des autochtones abêtis par la société de consommation.
Du côté harcèlement du beau sexe, on peut dire que l’éducation des mâles n’a jamais été faite et, quand bien-même elle le serait, elle est aussitôt dévoyée par l’esprit des religions machistes, au sommet de laquelle brille – si l’on peut dire – la religion musulmane par la constance avec laquelle cette religion abaisse les femmes et les réduit au rôle de mère cachée et houris exclusives des maris. Cela donne une population de coqs de village, immature à vie, qu’on ne saurait rendre à la raison, puisqu’elle vénère le déraisonnable, secondée par les cathos, qui ont une part aussi d’hypocrisie, dans cette cour de la reine Pédauque.
Evidemment, dans les deux émissions, c’est la bêtise au front d’airain qui semble progresser et qui fait la vie dure aux enseignants qui n’en peuvent et aux femmes en mini-jupe et même aux autres qui rasent les murs, en essayant de se faire oublier des trottoirs peuplés de « jeunes gens désœuvrés ».
Meilleure était l’interview de Bart De Wever par Gadisseux, libéré de la corvée de servir la soupe à Maroy.
Plus j’écoute les arguments de Bart De Wever plus je me demande si ce n’est pas lui qui a raison contre tous les autres ?
Certes, il est de droite, il n’a pas une attirance pour l’Etat providence et la justice sociale, mais par le confédéralisme, il n’entend pas imposer sa loi à la Wallonie.
Celle-ci a enfin une chance d’agir comme elle veut et de prétendre seule à pourvoir à son avenir.
Mais, le confédéralisme est inespéré pour notre liberté d’expression ! D’André Renard à Jacques Yerna, des rattachistes au MPW (Mouvement populaire wallon), n’est-ce pas cela qui jadis fut revendiqué, même par des socialistes !

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Qu’est-ce qu’on reproche à Bart ?
Ce n’est pas quand même de vouloir la fin du foutoir actuel ?
La vision d’une Belgique qui serait une addition de deux démocraties, dominées au sud par le PS, et au nord, par la N-VA, ne serait-ce pas l’occasion rêvée d’enfin faire une politique comme chacune des Communautés l’entend ? N’est-ce pas, de pouvoir écarter les mous, les tièdes, les réactionnaires ? Evidemment, le PS n’aurait plus l’excuse du frein des partenaires de droite, s’il échouait.
Si c’est cela qui fait peur, alors, d’accord, on comprend pourquoi Di Rupo s’est fait le curé de la paroisse royale et est en amour avec le centre droit bruxellois.
Enfin, si c’est par la crainte de ne plus recevoir des fonds de la riche Flandre que nos « Wallons-nous » de Namur ont la pétoche, ils nous placent dans la position d’une entretenue qui n’aime pas le « monsieur » qui l’entretient, mais se maquille et se fait belle, quand il vient la voir.
C’est bien dans le genre du bouchon de carafe de Di Rupo, le dénommé Rudy Demotte, d’avoir une pensée secrète du genre et de ne pas l’oser dire tout haut.
Bref, si les nationalistes flamands l’emportent en 2014 et réclament un modèle confédéral, avec les loustics que nous avons mis en selle et que nous reconduirons sans doute, nous sommes évidemment mal barrés.
La question lancinante revient : quand les instances du PS se décideront-elles à vider Di Rupo de tous les postes qu’il occupe et de toutes les influences qu’il détient au sein du parti, pour préparer l’avenir avec des gens moins marqués pour construire une vraie gauche ?

Commentaires

C'est qui les instances du PS qui décideraient de vider Elio.
Entre parvenus, corrompus, menteurs, arrivistes, incapables et incompétents, ils se tiennent tous par la barbichette et cumulent les voix pour se maintenir au pouvoir protégés par le cumulard ( premier ministre, président du PS, bourgmestre de Mons et . . . )

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