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Un Italien ambitieux.

Il s’agit de Mazarin – vous pensiez à quelqu’un d’autre ? - ministre et mentor de Louis XIV jeune. Mais, où vous avez raison, son parcours de grand serviteur de l’Etat ressemble à celui d’un Belge, d’origine italienne : Elio Di Rupo.
Le cardinal de Retz fit le portrait au vitriol de Mazarin. Des historiens prétendent le trait forcé. Cependant, Mazarin ruiné par la Fronde, sur la dizaine d’années qui lui restait à vivre, amassa environ trente-cinq millions de livres. Ce qui en fait le champion de l’enrichissement personnel de l’époque.
Y a-t-il une vocation commune d’enrichissement des ambitieux d’Italie, à exporter leur savoir-faire politique ?
L’âpreté au gain n’est pas propre aux aventuriers de la péninsule. Ce défaut est universel. On le rencontre couramment dans le système libéral. Il est fréquent parmi notre personnel politique.
Au décompte des abbayes, des dotations d’Anne d’Autriche, la régente, et de tout ce qu’il pouvait lui-même ramasser en s’entremettant, Mazarin pourrait très bien être le père spirituel de Di Rupo, dans sa soif de pouvoir !

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On revient en 2012, et à l’affaire qui, justement, relie Di Rupo à son compatriote.
Du jamais vu, selon l’Agence Belga, au pays du Doudou, dans la ville où Elio Di Rupo débuta sa carrière politique à l'occasion des élections communales de 1982.
« Trente ans plus tard, au sommet de sa carrière politique, l'homme brigue un troisième mandat de bourgmestre ! Il veut conserver la main, avec en ligne de mire Mons 2015, année au cours de laquelle la ville de Mons sera la capitale européenne de la culture. »
L’homme ne lâche rien ! Il veut tout et tout conserver ! C’est notre Mazarin !
Il a l’esprit d’un autocrate et n’entend partager le pouvoir avec personne. Ce défaut le place pourtant dans une catégorie spéciale de solitaire, vulnérable par son isolement.
Il rit avec tout le monde, fait preuve d’une amitié apparente. Le moment venu, il tranche, ne se souciant de personne, donnant l’impression qu’il obéit aux événements et aux instances de son parti. Cependant, c’est un être froid qui dissimule ses intentions.
Ni Laurette Onkelinx, ni Paul Magnette, encore moins Rudy Demotte ou André Flahaut ne pourront compter sur lui, le jour où ils entreront en conflit avec son profit personnel ou sa position politique. On l’a bien vu lorsqu’il a été question de remettre de l’ordre à Charleroi. Les gens prétendent qu’il a nettoyé les écuries d’Augias. De la suite du fait-divers, on voit bien que le clan Van Cau était seul visé et qu’après le passage de Paul Magnette, quelques personnages équivoques au PS sont restés en place, parce que Di Rupo entend encore s’en servir. L’autre cas est celui de Marie Arena, dont la descente fut aussi rapide que l’ascension, même si elle peut encore faire son beurre à la baratte socialiste.
Les élections communales sont, pour Di Rupo, une affaire entendue. Il a choisi sa doublure à Mons, un certain Nicolas Martin, en remplacement de l’actuel marionnette montoise, Marc Barvais, faisant fonction de maïeur, comme il a choisi sa doublure à la présidence du PS : l’obscur Giet.
Le comportement des organes de pouvoir au sein du parti est incompréhensible !
Fragilité des sociaux démocrates, ils ne tiennent que par leur grand homme devant lequel ils s’aplatissent. Ces médiocres tiennent tout de lui.
On se demande comment ils se débrouilleront à sa mort !
Il faudra bien pourtant un jour lui faire des funérailles nationales !
Ce n’est quand même pas à Bart De Wever de lui rendre les honneurs… pourtant qui sait ?
Di Rupo à nanifier tout le monde au PS et vider le parti de ses leaders naturels.
Peut-être, que le destin de Di Rupo n’est pas celui qui aurait pu le rendre heureux ? Sans sa prétention à vouloir connaître tout et disposer de tout, il aurait pu s’épanouir et être satisfait en restant bourgmestre du gros bourg de Mons ! Il aurait fini par s’intéresser au sort des habitants et serait devenu socialiste !
Aux dernières nouvelles, ce ne sont pas Innocent et Simplicie en remplacement du couple mythique Tchantchès et Nanesse, ni les porteurs du Doudou de la kermesse montoise qui interrompront la carrière de Monsignore… mais les Flamands ! Un sondage situe la N-VA à son niveau le plus élevé : 40,1 %. A lui seul, ce parti dépasse les partis de la coalition gouvernementale (38,5 %) !
Ce seraient les Flamands qui mettraient fin à l’ambition dévorante de Di Rupo !... un comble.

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