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Jeux de billes.

Encore une batterie d'un 747 qui lâche !...
Un gros porteur de mandats succède à Paul Magnette resté au sol, dans le gouvernement. Jean-Pascal Labille est, en effet, un trusteur de casquettes de première force.
Fourré dans tous les coins à oseille, le nouveau ministre est un ponte à la Mutualité socialiste, vrille le gruyère à la SRIW et à la société d'assurances P&V. et dans quelques autres bastions à trois boules où, dans certains cas, le Frère n’a que quelques biftons de jetons de présence, mais peut, par stratégie, générer beaucoup plus.
Labille exerçait en 2011, 44 mandats, dont 8 à fric !... un crack.

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On se demande quand l’homme pouvait dormir. Autre hypothèse : il ne foutait rien nulle part sinon passer à la caisse. Cela fait quand même une caisse et demie par jour à visiter !...
Voilà encore un type qui va œuvrer pour les pauvres !...
C’est fou comme ils sont actifs ces temps-ci, les Frères.
Faut croire que quelque chose les inquiète ?
Le drame, c’est qu’ils ne se contentent pas de se sucrer, il leur faut aussi du prestige, de l’ambition satisfaite, des talons rouges. Cela vaut bien quelques sacrifices financiers. Il paraît que Labille va se dépouiller de ses beaux mandats rien que pour celui de ministre ! Enfin quand on dit se dépouiller, si ça tourne mal au fédéral, on n’a pas besoin de s’en faire pour lui. Ses casquettes l’attendent dans le placard.
Pendant ce temps, Bètchette, vice-première et première du PS non-élue, mais à l’unanimité, à Bruxelles, dit voir dans les élections de 2014 une échéance « terrible » à propos de la N-VA qu’elle place dans la même veine du putride Vlaams Belang.
Jouer à faire peur, Laurette Onkelinx sait y faire.
Quand on voit la situation ouvrière, le drame des petits employés, la catastrophe d’exercer un boulot d’enseignant en Wallonie et à Bruxelles, l’infamie dont on couvre les chômeurs, le silence navré des vieux, qu’est-ce que ça peut foutre de passer d’un règne à l’autre, même si celui d’Albert risquera au jugement de l’histoire, d’être moins chiant que celui que les pointus flamingants préparent.
N’est-ce pas le PS, par l’abandon de ses lignes, qui a fichu tous les travailleurs dedans ?
Avec Bètchette les Bruxellois peuvent roupiller à l’aise. S’ils votent pour la dame, « il n'y aura aucune connivence avec la N-VA sur le sujet", a-t-elle déclaré à Bel RTL. Evidemment, c’est comme le Labille, il y a déjà tellement de connivence avec tant de monde à Bruxelles, en exclure la N-VA qui ne fait pas 5 % d’électeurs dans le coin, c’est fastoche.
Pour le reste, à défaut de faire respecter les travailleurs, l’ex-Seraing-toujours, fera respecter la région capitale.
Bien entendu, elle voit en Paul Magnette l’avenir du PS et d’ajouter, plus très sûre de son français « Avec lui, le PS va de nouveau connaître une ère tout à fait positive". Pourquoi « nouveau » ? Di Rupo avait foutu la merde au boulevard de l’Empereur ? Pas positif le beau merle montois ?
Un autre berger des âmes, celui d’en face, Charles Michel pour tout dire, nous informe que son partenaire au gouvernement, le PS en l’occurrence, dans sa « stratégie des meilleurs ennemis » fait courir au pays un risque de blocage complet. Evidemment, c’était pour une interview du Standaard et faire savoir à tout hasard, qu’il n’était pas contre des alliances avec la N-VA, au cas où ce parti ramasserait la mise complète.
En effet, si la N-VA gagne en 2014, on ne voit pas comment Bètchette pourrait encore faire vice-ministre sans un accord avec Bart De Wever ?
Charles Michel voit les deux partis PS et N-VA, comme deux boxeurs sur un ring, qui restent dans leur coin et ne frappent que l’ombre de l’autre.
Bart, de poids lourd descendu à poids coq, et Di Rupo, poids plume, c’est un affrontement patte de mouche. C’est rare de voir un KO dans ces catégories.
Pour le fils de Loulou, "Ce n'est pas la radicalisation institutionnelle qui nous aidera. Cela rendra juste impossible les réformes socio-économiques. Cela amènerait un immobilisme total, une crise totale ! ». Après avoir fait le plein chez Total, nous voilà beaux !
Et là aussi, pour ce que nous avons à perdre !... Ces réformes économiques, on sait ce que c’est. On a déjà écopé !
Mieux, on se dit quand les partis se tirent dessus à vue, ils sont tout un temps à oublier leurs réformes. On sait aujourd’hui que les réformes tournent toujours autour de nos viandes, de nos salaires, de nos conditions de travail, de la façon dont nous allons nourrir les Labille et les Onkelinx, les Michel et les Rupo-Magnette.
Alors, merde…

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