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Quand Herman gronde Éric…

Ce n’est pas la première fois que le Gouvernement flamand se fait désavouer par l’Europe pour sa politique discriminatoire à l’égard des étrangers et, pire, de leurs bêtes noires francophones.
Les frères Van Rompuy rompus dans l’exercice flamingantesque en savent quelque chose, quoique l’aîné, depuis ses hautes fonctions à l’Europe, ronge son frein en attendant son retour sur la terre sacrée, les poches gonflées d’euros !...
Un nationalisme aggravé persiste dans les partis flamands. Le refus d’en convenir fait jouer à la Flandre, le rôle qui fut jadis celui de la Serbie.
C’est encore le cas ces temps-ci. La Cour de Justice de l'Union européenne a condamné la semaine écoulée, les restrictions à la vente de logements en Flandre, comme une «atteinte aux libertés fondamentales», ce qui devrait conduire à leur annulation. Le texte baptisé «wonen in eigen streek» (habiter dans sa propre région) impose aux acheteurs d'une habitation, de prouver un lien avec la commune où se trouve le bien.
La politique du logement de la Région flamande n’est pas la première pomme de discorde entre les communautés. C’est tout un pommier, depuis trente ans. Et qu’on ne parle pas d’occasions manquées ! Depuis le bradage des Fourons, le parti majoritaire en Wallonie n’en est plus à une humiliation près.
C’est clair, le PS ira jusqu’à se traîner aux pieds des 60 % aux noms des 40 % ! Di Rupo désavouerait l’Europe qui désavoue la Flandre, pour peu que les autres l’exigeraient ! C’est du grand Guignol !
Toutes les lois linguistiques à commencer par le tracé d’une frontière derrière laquelle semble se barricader l’opinion flamande sont condamnables par n’importe quel juriste de n’importe quel pays, sauf en Belgique. Est-ce que le rapport de force 60 % de Flamands implique que les notions de droits des citoyens doivent être abandonnées ? C’est pourtant ainsi que l’entendent les partis francophones à l’exception du FDF, tous plus ou moins lâchement derrière un Di Rupo prêt à tout pour passer le cap des élections de 2014, sauver son roi et son parti, même au prix du droit des gens.
A quoi bon chercher à faire la paix avec le nationalisme flamand, quand on sait bien comment un régime ultra nationaliste finit ? D’autant que pour survivre, le CD&V ne peut pas rester en arrière du convoi des Flamingants mené par un Bart De Wever, chef de gare de première classe. Si bien que la demande de nouvelles lois de protection nous pendent sous le nez.
Espère-t-on que les Européens fassent le travail à notre place et qu’ils se chargent de laver notre honneur perdu dans les compromissions déshonorantes ?

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Incapables de régler les problèmes internes de ce pays, malgré notre grande couardise et notre désir de plaire à qui nous botte le cul, notre soumission ne suffit pas.
La Nation flamande en pleine dérive obsessionnelle n’a pas fini de nous en faire baver, Allons-nous quand même, assister à l’éclatement de ce territoire ? Notre lâcheté n’aurait-elle servi à rien ?
A en juger par le ton modéré des gazettes francophones, on peut être certain que les médias et les majorités politiques francophones croient toujours à un arrêt des demandes extravagantes des Flamands et que la xième réforme de l’État qui a accouché de BHV est la dernière.
Les pays Baltes, la Suède, la Finlande et la Norvège parlent des langues différentes et incompréhensibles pour l’Europe plus au Sud, est-ce pour cela que ces pays n’existeront plus demain ?
Il y a chez les Flamands une folle prétention de faire de leurs dialectes rassemblés en une langue l’admiration des citoyens de l’Europe du futur.
Les Flamands souffrent de deux choses : la modestie de leur langue et le secret dépit d’en parler une autre, à côté de la leur, en cachette, par la nécessité qu’ils ont de se faire comprendre dès qu’il s’agit de nuancer le non-nuençable.

Commentaires

Cher Richard III
Mais quelle a été son attirance à vouloir baiser avec un type de la NVA.
Vous auriez dû la prévenir sur l'erreur à ne pas commettre.

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