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Une liberté sous astreinte.

Pas si bénins et aimables que cela les bureaux secrets de l’UE !
Au Ministère de l’Instruction publique on ferait bien d’y regarder d’un peu plus près dans les odes à l’Europe avec lesquelles on espère redonner de la pêche aux sentiments européens de la jeunesse.
Le Telegraph est le journal britannique le plus vendu, avec un tirage certifié de 842 912 exemplaires, de droite, il est pour la sortie de l’Angleterre de l’Europe, mais ses nouvelles sont fiables. Ce qu’il livre à ses lecteurs devraient quand même nous inquiéter.
L’Union Européenne travaillerait en secret sur un plan qui permettrait à la police de contrôler à distance les voitures, et de les arrêter depuis une salle de contrôle afin de maîtriser des fugitifs et pas seulement.
Statewatch détiendrait des documents confidentiels que se distribueraient les polices de l’UE lors de réunions « spéciales ». Il s’agirait de frapper un grand coup avec un système de contrôle à distance des voitures dans le cadre d’une loi qui renforcerait la surveillance et les mesures de pistage.
Statewatch, une ONG ayant son siège au Royaume-Uni est chargée du contrôle des Libertés Fondamentales au sein de l'Union européenne. Elle s’est déjà signalée par le passé en déposant une plainte auprès du Médiateur après que le Conseil lui ait refusé l'accès aux ordres du jour du " Senior Level Group" et de la " EU-US Task Force".
Comme elle est britannique et qu’on se méfie aujourd’hui de tout ce qui est en orbite autour de Cameron et de son gouvernement antieuropéen, la presse belge ignore à peu près tout ce que les journaux anglais diffusent dans leurs critiques sur le continent, espérant que les lecteurs qui savent l’anglais ne pousseront pas la curiosité d’ouvrir la presse britannique sur le NET.
Des documents que détiendrait le journal, il ressort qu’ils «constituent une sérieuse menace pour les libertés civiles».
«Ce dispositif pourrait être dans toutes les nouvelles voitures d’ici la fin de la décennie. Il serait activé par un agent de police depuis un écran d’ordinateur dans un siège central».
Cet espion que les automobilistes auraient à leur insu éliminerait toute une série de contestation sur les vitesses, les accidents et diminuerait les rodéos poursuites à la suite des exploits de chauffards.

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Chouette diront les imbéciles heureux qui n’ont rien à cacher !
Quant aux autres qui ne peuvent plus faire un pas sans être filmé et mieux qui risquent un jour à Liège de tomber sur une caméra parlante, en embarquer une sans le savoir, mettrait un comble à l’étouffoir qui pèse sur la société civile.
Reste un point de droit.
J’ai lu quelque part que l’intérieur d’une voiture pouvait être assimilé à une partie du domicile et donc entrait dans la sphère de la vie privée. Évidemment, au point où on en est…
Ce plan de surveillance a été approuvé par le Comité permanent de sécurité intérieure, qui promeut la coordination entre Etats européens sur le plan de la sécurité intérieure. Selon Statewatch, l'ENLETS aurait besoin d’un million d’euros pour financer son programme sur le long terme.
Si maintenant les Européens ont encore un doute sur la destination des taxes qu’on prélève sur leurs revenus pour la construction de l’Europe, voilà toujours un million de retrouvé.
La BBC s’est emparée de l’information et si on a des doutes sur le sérieux du Telegraph, il est plus difficile d’en avoir sur cet organisme officiel de l’État britannique.
La BBC préciserait donc que le projet n'en est qu'à l'étape de l'interrogation sur sa faisabilité, et que le gouvernement britannique n'a pas de plan pour le moment pour installer de tels systèmes dans les véhicules individuels.
Quand on sait les grands silences qui entourent la politique de Milquet au ministère de l’intérieur, on ne saura pas où en est le projet en Belgique.
Le goût du Belge pour la dénonciation valant des milliers de lettres au Ministère des finances, Milquet a sans doute planché sur l’intérêt d’un dénonciateur électronique pour son propre ministère, la vérification d’un fait délictueux supposé nécessite une enquête plus onéreuse qu’une dénonciation au Contribution.
Drôle d’époque et drôle de liberté.

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