« L’affreux mélange ! | Accueil | Poésie dans ce monde de brutes. »

Dassault n’y est pour rien.

La disparition d’un avion de la Malaysia Airlines est à la Une depuis une semaine. C’est mieux que celle d’Olivier Maroy de la RTBF qui n’aura tenu que deux jours. Juste le temps de s’apercevoir que dans ou hors des studios, voilà longtemps qu’Olivier Maroy aurait dû s’évanouir dans la nature..
Contrairement à l’avion dont on ne sait rien, Olivier Maroy continue d’émettre des signaux. Il a été repéré sur une estrade à côté de quelques gros porteurs du MR, puis on a perdu sa trace.
On espère pour tout le monde qu’on ne le repérera pas tout de suite.
Il est exclu de demander aux quatre satellites chinois d’étendre le pourtour des recherches au-dessus du boulevard Reyers.
Mais il n’est pas exclu que d’autres journalistes disparaissent des circuits sans qu’on retrouve leur boîte noire. Une flotte complète s’est depuis quelques années égayée dans la politique. Seule Anne Delvaux a été retrouvée. Elle a été mise en hors piste par son directeur de vol. Depuis, elle a quitté l’aérodrome où elle pensait reproduire ses exploits, au profit d’un vieux Douglas de la dernière guerre mondiale, le CSC 2000 (demandeurs d’emplois).
Les disparitions ont également intéressé le PS. On prête à une compagnie concurrente l’intention de réformer le Di Rupo San Valentino, un avion de tourisme qui a le palonnier de travers et, probablement, tout l’arrière de l’appareil en mauvais état.
Bref, l’aviation va mal en ce moment.
On ne perd pas comme ça la trace d’avions dont certains valent très chers.
On a ainsi un vieux coucou de grand luxe qu’on entretient à Uccle Air port à nos frais et qui vient de Liège où il rouillait. Il vole encore, mais occasionnellement. Son permis sera-t-il prorogé après le 25 mai ? On l’ignore. Malaysia Airlines engage en ce moment. Au moins, cet avion de luxe saura où atterrir en cas d’urgence. Son contrôleur aérien, Michel, ne le situe pas bien.
Ce qui est certain, c’est le vol dans les grands magasins qui est le plus répandu, quoiqu’il ne soit pas sans danger. Il existe aussi des vols dans les compagnies par les compagnies elles-mêmes. C’est très tendance et les disparitions y sont fréquentes. Ce sont les usagers qui en sont les victimes lors du paiement des billets et jamais les pilotes.

1jopd.jpg

Pour en revenir à la disparition de l’avion de la Malaysia Airlines, on dit à présent qu’il a pu encore voler quatre heures après la fin des signaux. Comme on croit qu’il accomplissait un virage à 180°, on peut penser qu’il est revenu à sa base sans que personne ne s’en soit aperçu. Les 240 passagers, pour une raison que l’on ignore auraient tous opté pour l’anonymat. L’Agence Chine Nouvelle croit savoir que c’est en vue d’une demande d’asile pour un pays qui n’est pas encore précisé.
Au Soir, on est effondré. Il faut absolument tenir encore jusqu’à dimanche et on n’a plus rien sur l’avion fantôme !
On a fait le tour des grandes catastrophes aériennes. Il reste les records de vitesse et les exploits des parachutistes.
On pense, si besoin est, de revenir sur le saut à l’élastique d’Olivier Maroy ; mais, on n’est pas sûr de la courbe d’audiences.
Dès lundi, Béatrice Delvaux s’inscrira au club de Temploux pour des sauts avec son nouveau Pilatus PC-6 Turbo Porter. On assure qu’il est plus solide que l’autre et qu’il ne disparaîtra pas aussi facilement. Il faut dire que pour le précédent, on n’avait pas eu besoin des satellites chinois pour le localiser, ce qui est tout à l’honneur de la technique belge en matière de repérage. C’est d’autant plus remarquable que le Pilatus disparu ne disposait même pas de boîte noire !
On se demande ce que le gouvernement malaisien attend pour demander l’aide de la police de Namur qui retrouva un appareil dix minutes après sa disparition !

Poster un commentaire