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Vladimir, François, Barak et les autres.

On a trouvé plus de traces du Boeing 777 de Malaysia Airlines disparu, que d’Obama dans l’affaire de la Crimée !
Barak arrive au terme de son deuxième mandat, mais tout de même ! Les américanolâtres sont déçus. Tous les deux jours les États-Unis envisagent de nouvelles mesures faute de progrès. Tout ce qu’on sait, c’est la décision de réduire la dotation de l’US Army. Là, on n’envisage pas, c’est sûr.
Est-ce que cela a un rapport ?
On n’en sait rien. C’est juste que le budget ne permet plus des déploiements de navires, surtout les porte-avions et que les drones, même perfectionnés, ne peuvent pas tout. Ils sont devenus des gadgets pas cher d’étudiants pauvres.
Voilà que Hollande relance Obama par téléphone et lui soutire une déclaration commune. En-dessous des 20 % d’opinions favorables, Hollande n’intéresse plus personne. Son initiative passe complètement inaperçue.
Un coup de fil ne vaudra jamais une conférence de presse, avec les drapeaux derrière et les journalistes devant. Avec le décalage horaire, l’appel téléphonique doit se faire tôt le matin du côté français ou tard le soir du côté américain. Sinon, c’est Hollande surpris dans une virée nocturne en scooter, ou Barak en charentaise avec Michelle en nuisette.
Beaucoup de chance pour que Poutine n’obtempère pas de retirer ses soldats sans insigne et ses chars sans inscription cyrillique.
On sait ce que Hollande a dit "faute de progrès en ce sens, de nouvelles mesures seraient prises, qui affecteraient sensiblement les relations entre la communauté internationale et la Russie, ce qui n'est dans l'intérêt de personne", puisque le tout était libellé dans la langue de Molière et que si cela avait été Obama on l’aurait senti à la traduction.
Viktor Ianoukovitch, parti pour la Russie pour un bon bout de temps, est d’accord avec son ami Poutine, Khrouchtchev était saoul, le jour où il a donné la Crimée à l’Ukraine. C’est drôle qu’un homme qui se dit toujours président de l’Ukraine veuille se séparer d’un morceau de son territoire ! Peut-être que lui aussi n’est pas dans un état normal ?
Reste que les mouvements des troupes russes s’accélèrent. C’est même curieux tous ces mouvements. Pour faire quoi ? Les Ukrainiens s’en vont. Le référendum n’est même plus nécessaire. De toute façon, quand les militaires organisent un référendum, il est toujours truqué.

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Ce sera pour le 16 mars, laissant ainsi à Obama et Hollande l’annonce de deux nouvelles mesures, peut-être trois, puisque la vitesse de croisière est une annonce tous les deux jours.
Sans autres explications pour ce qui est encore l’Ukraine en Crimée, c’est peu. Il est vrai que l’opposition n’existe pas et que l’unanimité est certaine pour Poutine. Comme il l’a déclaré lors de sa conférence de presse, Vladimir n’a pas un seul soldat en Crimée. Les uniformes sont ceux des partisans rattachistes. Donc, ces militaires bénévoles iront voter. Il se pourrait, dans ces conditions, que le score soit supérieur à 100 %, ce serait du jamais vu. Quoique cela ne veuille rien dire. Kadhafi n’a-t-il pas été renversé en Libye malgré un référendum de 99 % d’opinions favorables ?
Tout le monde veut sortir de la crise, sauf Poutine qui s’y trouve bien.
Si la Russie acceptait ne serait-ce qu’un groupe de contact, cela arrangerait tout le monde. On voit comment les émissaires occidentaux sont reçus.
Seul à conserver son amour intact pour la Russie, Jean-Pierre Chevènement garde une estime entière à Vladimir et souhaite qu’on fiche la paix à des gens qui l’ont gagnée pour nous en 1945.
Il n’a pas tort non plus.
Alors, si tout le monde a raison, que le référendum est connu d’avance et que Hollande et Obama se téléphonent tous les deux jours, si on laissait les Criméliens devenir des Poutiniens ?
D’accord il y aurait 40 % de citoyens qui ne seraient pas de cet avis et alors ? Il y a bien 80 % de citoyens français qui ne sont plus d’accord avec Hollande. Est-ce pour cela qu’ils l’empêchent de téléphoner à Barak ?

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