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L’emploi à guichets fermés.

Festival hennuyer pour gagner le jambon au sommet du mât de cocagne : Di Rupo, dit Mon- Mons, son sigisbée Paul Magnette et le chti de service Rudy Demotte contre Jean-Claude Marcourt, le lourdaud liégeois (présence obligée pour faire contrepoids), tous socialistes superbronzés à la loi du PS. Ils concourent, ces braves gens, à l’épreuve reine : la présidence au gouvernement wallon et à la francophonie bruxello-montoise.
Mon-Mons est emmerdé, il espère toujours que Philippe le rappelle au fédéral pour une mission patriotique. Sa Suffisance y croit encore ! Alors, à défaut, en attente, Mon-Mons se rabattrait sur la Région. Le problème c’est que les autres piaffent, mordent leur mords, s’y voient déjà. Ils veulent savoir ! L’incertitude leur est douloureuse. Marcourt, le moins doué du lot, fait semblant de postuler. En réalité, c’est pour un siège de ministre qu’il fait du bruit. Très délicat de postuler en ce cas, il doit ne vexer personne. Alors, il bougonne, comme les avocats savent bougonner et est désagréable seulement place Sainte-Véronique, quand ses collègues de la fromagerie socialiste lui demandent si ça va ? Ailleurs, c’est un autre homme, il perd son air renfrogné et demande toujours poliment à Rudy Demotte, qui fait des extras à Disneyland, s’il avait de la place dans le Thalys pour revenir.
Depuis que le PS a quand même perdu des voix, ils ont la haine des Michel, parce que le MR leur a piqué plus de voix que le PTB et le MG réunis.
C’est le repli de toutes les Grandeurs et Grandesses sur la région et sur Bruxelles qui pose problème. Y a du monde à recaser. C’est compliqué, à moins de créer des postes spéciaux, mais comme l’ambiance est à l’économie, qu’on a déjà saigné à mort les Wallons, il va falloir que Mon-Mons imagine autre chose.
Ils ont trouvé un poste à "rafraîchir" pour refinancer les rentrants : l’enseignement. Ils espèrent siphonner les salaires des enseignants pour plus de 100 millions d’euros. Ils ne le disent pas tout de suite, pour pas décourager !
Par le passé, seuls les présidents PS qui se sont révélé bons placeurs sont restés longtemps à la barre. Mon-Mons le sait, heureusement qu’il a pu recaser Laurette, présidente à la Grand-Place. Descendue de son dernier ministère, il n’était pas question de la laisser sans emploi.
Avec Mon-Mons en affaires courantes, c’est Rudi Vervoort qui tiendra le poste de ministre-président au chaud, en attendant sœur sourire, l’égérie du parti.
Tout est prévu, le « susucre » de Vervoort est tout préparé. Le bougre n’y perdra rien.
Reste un exosquelette posible à l’Euro ! Di Rupo ou Demotte, commissaire européen ? C’est une idée. Pour quelle Commission ? Celle que l’on veut. Les intelligences hors normes n’ont besoin que d’un week-end pour apprendre le texte.
La première place désengorgée, tout pourrait retomber dans la sieste d’après-midi sous la moustiquaire méditerranéenne (on est presque en juillet).
Marcourt aura eu son heure de gloire, avant de reprendre son cher ministère de l’économie wallonne. Il n’y a pas meilleur que lui pour entuber les syndicalistes. Il a fait ses preuves avec l’affaire Mittal. Mon-Mons compte sur lui pour accumuler les bêtises et ainsi empêcher que les collègues liégeois ne deviennent trop gourmands.
Comme on ne peut pas à la fois perdre des voix et diriger tout seul la Wallonie, le parti pourrait bien souffrir Melchior Wathelet à l’Élysette. Après ses conneries sur les plans du survol de Bruxelles, il n’y a plus qu’à Namur qu’on l’accepterait. Mon-Mons aime s’entourer de cons, ce sont des créatures qu’il manipule en faisant briller des morceaux de verre dans leur avoine. Ils se ruent sur ce qui brille et Mon-Mons sort gagnant.

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Au MR, le placeur n’a rien que des planques pourries au Fédéral à proposer. Et y entrer avec De Wever, ce n’est pas de la tarte. Un qui se demande s’il a bien fait de déménager à Uccle, c’est Reynders. Il va finir par regretter le quartier Saint-Léonard, même si l’andalouse Defraigne le talonnait sur la place publique, rendant impossible toute espèce de hiérarchie entre elle et lui. C’était quand même lui le marquant !
Voilà ce que c’est, quand on a été beau gosse et qu’il aurait fallu alaindelonner la téméraire. Une après-midi au bord de la piscine, entre avocats, crac, c’était fait. Maintenant, c’est trop tard, ce n’est pas à plus de cinquante piges et bedonnant, qu’on commence une carrière de tombeur.
Les Michel, père et fils, c’est pire. Le vieux s’accroche à l’Europe comme le morpion au cul des salingues. Le fils pleure dans les micros qu’il ne s’attendait pas à la crasse que lui a faite Mon-Mons. Didjé d’Uccle aurait peut-être là une ouverture ? Redevenir président du MR ? Pourquoi pas. À part Gérard Deprez et les Michel, tout le monde l’adore chez les mondialistes.

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