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Jackie, Didi et Dédé.

Ce n’est pas Jacqueline Galant qui coincerait le chibre d’un étalon en lui passant de travers sa sous-ventrière. Cré-vingt-dieux ! En voilà une qui sort du lot des coincés qui entourent Didi et Charlie, dans un gouvernement d’avocats-députés professionnels. Elle fait la paire avec Nadine Morano la Française vue par les Guignols de l’Info.
N’étant pas robin au départ, ça se sent dans l’art de ne rien dire tout en disant, la matrone de Tubize jargonne « à foutre le bordel », ce qui fait qu’on la croit différente de Didi et des autres denteliers du verbe. C’est la voiture balai du MR, elle ramasse les voix de tout ce qui traîne.
D’après la dame, ce sont les autres ministres qui ont « foutu le bordel » dans l’horaire des trains du gouvernement précédent. Entre parenthèse, on relèvera que les MR faisaient aussi partie de la fournée Di Rupo. Cette indélicatesse à l’égard de ses collègues, Didi ne l’aurait pas faite. Il aurait fait pire, mais plus adroitement et insidieusement. La différence des deux méthodes tient dans l’audience. Quand Jacqueline incendie un collègue, tout le monde le sait. Quand c’est Didi, il n’y a que les imbéciles qui ne sont pas au courant, ce qui fait qu’il n’entame pas la confiance du corps électoral à son égard.
Et puis, est-ce que cela a encore de l’importance ? Cette législature compte pour du beurre. Elle est l’antenne avancée de l’étape suivante : le confédéralisme !
La ministre de la Mobilité n’en veut pas du tout à Cornu, le chef des chefs de gare de la SNCB, pour les retards des trains plongeant les navetteurs dans des attentes quotidiennes désespérées.
Elle va arranger ça pour mars, promis à M’ame Demoulin.
Par exemple, un train qui doit partir de Mons à 7 h 45 et qui part régulièrement à 8 h, il suffit de mettre le départ à 8 h ! Non dit Cornu. Cela ne servirait à rien, parce qu’alors les trains qui devraient partir à 8 h ne le feront qu’à 8 h 15 !
Il la connaît par cœur, sa petite gare, le Cornu !
C’est fou quand même cette manie à la SNCB de ce décalage permanent de 15 minute ! Miss Galant devrait indaguer du côté du méridien de Greenwich ?

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M’ame Demoulin avait encore un autre cas, encore plus grave à traiter, ce dimanche midi au comptoir de la confiserie d’RTL, un syndrome d’Asperger comme Poutine, celui de Denis Ducarme. Dans l’ordre hiérarchique libéral, Denis Ducarme est entre le petit Chastel et Borsus. Il n’a aucune chance de doubler Charlie et Didi un jour, quoique plus jeune. Qu’importe, il est à son dada : les lois sécuritaires. Il y a la bonne opinion, la sienne, et la mauvaise, celle des autres. Cette dernière doit être surveillée, purifiée et si nécessaire condamnée.
C’est le nouveau sacerdoce de Denis Ducarme, prêtre de la liberté d’expression à la carte.
Il suffirait donc de souscrire un abonnement à vie au MR et écouter en boucle les discours du grand Ducarme, pour être lavé de tout soupçon intégriste.
On peut être inquiet. Il a suffi, pour sombrer dans l’inquiétude collective, d’un crétin homicide qui défouraille au musée juif et deux ou trois voyous alpagués à Verviers pour mettre la Belgique au rang maximum d’alerte, Ducarme en tenue de combat et la proposition de censure préalable sur Internet (les journaux s’étant depuis longtemps autocensurés).
Le comble, ce sont les mêmes qui disent ne pas faire d’amalgame et que l’on peut être barbu et en abaya, sans pour autant cacher une grenade dégoupillée dans ses babouches, ce qui, avec de tels propos produisent exactement l’effet contraire.
Cher Ducarme, une société ouverte, c’est une société où les responsables n’essaient pas de se faire valoir en fichant la trouille aux autres. C’est une société dans laquelle il est souhaitable que chacun dise ce qu’il pense. Ainsi, peut-on savoir qui est qui ! On ne se fait pas une opinion en n’écoutant qu’un son de cloche.
J’en veux à Madame Demoulin qui a usé et abusé des prédicateurs d’un seul diocèse..
Les athées n’en ont rien à foutre de la concurrence des dieux et des églises.
Il serait temps de passer aux choses sérieuses : le chômage, la faillite du système et accessoirement la situation en Ukraine qui risque de dégénérer en guerre européenne.

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