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Les attentats de Bruxelles.

Voilà notre semblant de démocratie menacée. On n’en avait qu’une ébauche. Aux dernières nouvelles, notre espace de liberté risque de s’en trouver rétréci.
La faute à Daech : une manière de faire la guerre vieille comme le monde, quand on est habité par la haine avec de petits moyens. On embrigade et instrumente des adhérents à une religion. On les envoie en kamikazes défier le monde au nom de Dieu.
L’effet recherché est atteint. Les populations sont touchées. Une guerre, le mot est lâché. De près, ce n’est qu’une succession de crimes crapuleux.
Nos dirigeants successifs nous ont promenés dans une mauvaise appréciation du monde. Le mal fait, ils gèrent la situation dont ils n’ont pas vu les prémices.
D’abord cet angélisme qui veut que le monde entier soit ébloui par le système économique. Vu des magazines, c’est le meilleur au monde. La plupart des émigrés (exception faite des réfugiés) sont venus en Europe pour améliorer leur ordinaire et, pourquoi pas ? finir rentier. La Belgique est une machine à sous et quand elle ne fonctionne pas, on donne des coups de pied au monnayeur, pour récupérer la mise.
Différente a été l’attitude des émigrés européens aux États-Unis, déterminés à s’intégrer. Au départ, ils se sentaient beaucoup d’affinités avec les premiers émigrés anglo-saxons.
Le premier échec vient de là. L’Europe n’est pas l’Amérique. La plupart des émigrés ne sont pas Européens, mais des Moyen-orientaux, sinon des Africains.
Ici, une petite différence avec les Congolais de notre ancienne colonie. Nous leur devons la nationalité belge et ils sont nos compatriotes. Notre histoire est mêlée intimement à la leur.
Mais les autres ? Ceux qui ne sont pas des réfugiés, qui n’ont pas fui leur pays parce que leur vie était menacée, quelles ont été les chances d’une parfaite intégration et d’une appréciation de « nos valeurs » si tant est qu’il y en ait encore une, tant l’économie mondialisée pousse à l’égoïsme ? Elles ont été égales à zéro, si l’on en déduit les quelques réussites d’intégration qui conduisent à une erreur tragique d’appréciation.
Nos dirigeants, vrais parasites sociaux, nous ont leurrés. Nous aurions hésité, il y a quelques mois à peine, tenir pareils propos, tant nous étions persuadés qu’ils seraient compris comme étant racistes. Nous aurions persisté à croire dans l’efficacité de notre séduction sur les mœurs orientales.
Aux premiers revers, nous avons été rassurés par l’efficacité de notre bouclier antiterroriste. L’abominable serait passager. Nous aurions avec nous l’indignation des populations maghrébines émigrées pour dénoncer une croisade à l’encontre de l’Occident qui n’est plus de saison. On n’a rien vu.
En moins de dix jours les illusions ont disparu. Nous allons perdre nos libertés sans que soit démontrée l’efficacité des mesures d’alerte du niveau 4. La population émigrée est une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes sans que nous ayons les moyens de nous en préserver, sous peine de promouvoir involontairement de nouvelles vocations de kamikazes.
Cette forte densité d’émigrés économiques nous empêche d’agir selon les lois de l’hospitalité vis-à-vis des populations syriennes victimes de la guerre. Non seulement nous avons laissé entrer le tout-venant pendant trente ans, mais maintenant nous empêchons une véritable détresse de trouver asile chez nous !

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La folie meurtrière intégriste est issue d’une interprétation belliqueuse de la religion musulmane. Que faisons-nous pour nous garder de cette foi engendrant des criminels ? Nous tentons d’amadouer des croyants pacifiques qui se croient discriminés par le manque de mosquée.
Au lieu de mettre des conditions drastiques à une religion aux prosélytes aussi dangereux, nous favorisons sa diffusion par notre laxisme en pensant ainsi mieux la « contrôler » ! De la sorte, nous donnons à Daech les moyens de diffuser ses paroles de haine et de faire du recrutement parmi les musulmans et même les non-musulmans !
Quant à la guerre extérieure, nous savons où ces foyers religieux sont principalement incandescents : Afrique du Nord et Moyen-Orient. L’Europe laisse de maigres contingents français en Afrique contenir un djihadisme à têtes multiples, alors qu’elle devrait lever une armée pour anéantir cette phase récurrente d’un embrasement possible au côté de la France. Quant à la Syrie, là où il faudrait anéantir Daech, nous nous contentons d’une maîtrise de l’air et quelques bombes au sol, alors qu’il faudrait vider l’abcès sur le terrain. L’Europe semble si absente de ce qui la touche profondément, qu’on se demande à quoi elle sert encore.
Évidemment avec des clowns comme Gérard Deprez et d’autres clowns du même acabit en Belgique, on n’est pas près d’une solution courageuse.
Alors que les événements de ce matin à Zaventem et dans le métro bruxellois tournent en boucle et que nous en avons pour quelques jour à revivre les péripéties du drame, dites-vous bien que ceux qui vous rassurent sur l’efficacité de leurs mesures sont ceux qui vous endorment le plus.

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