« C’est pas sérieux… | Accueil | Le samusocial vous salue bien. »

À lire par la fin.

Deux phénomènes tiennent la rampe en cette fin de semaine : Macron qui fait un carton et qui va vider jusqu’aux fonds de grenier des partis, et Trump, à côté de la plaque dans son aide aux mineurs de charbon. Pour ce « rapide au gain » c’est la totale méprise. Ce ne sera pas la dernière. Il doit cependant se dépêcher, l’Amérique dégringole en Bourse, la Chine passe devant. Les emplois nouveaux vont lui passer sous le nez. Trump n’a plus le flair. En devenant président, il a pour ainsi dire perdu la baraka. Et puis, si ses manières de truand plaisaient à Wall Street, son inculture déplaît à Washington et dans le monde. Un président qui tweet avec seulement trois cents mots de vocabulaire, avec Obama le contraste est trop fort.
C’est ce jeudi qu’aura lieu l’audition de l'ex-directeur du FBI James Comey au Sénat américain, où il doit s’épancher sur les interventions du président Donald Trump dans l'enquête sur la Russie. Son limogeage le mois dernier lui reste sur la patate à cet homme là ! En voilà des manières de la part de Trump qui lui devait pourtant une fière chandelle, puisque c’était Comey qui avait dézingué Hillary Clinton sur ses appels non-protégés.
En Belgique, contrecoup des stars du moment toutes deux étrangères, Charles Michel est en train de s’éteindre. Son ennemi intime caracole devant. Les Affaires étrangères le propulsent dans l’actualité aujourd’hui internationale. À moins que l’affaire Chodiev le retienne par le veston, Reynders s’est bel et bien démarqué. Ce n’est pas lui qui fera la paire avec De Decker dans une version belgo-kazakh des frères Karamazov. Charles Michel est un homme usé.
Macron et Trump font merveille, ce sont nos deux paravents derrière lesquelles les libéraux font, tant bien que mal, leurs petites affaires à Bruxelles. Le commerce ne marche pas fort. Les classes moyennes prennent toujours la pâtée. Il n’en reste plus grand-chose : fringues, chaussures, matériel Hifi et ordi sont aspirés par les grandes surfaces, elles-mêmes en train de basculer dans le vide sous les efforts des achats en ligne… La Bérézina des emplois dans ce secteur n’est pas loin.
Pourtant, les partis politiques belges ont un avant-goût de ce qui les attend, s’ils poursuivent la lèche de l’économie mondialisante et volontiers antisociale.
Comme son collègue Cambadélis, Di Rupo pourrait se retrouver bien seul boulevard de l’Empereur, dans les couloirs déserts d’une maison mère qui aurait perdu ses fils.
Les derniers pronostics de la macronmania donnent le vertige.
Les vieilles gloires du ring des LR et du PS vont disparaître. Il va y avoir en France un parlement quasiment nouveau. Les habitudes que les journalistes avaient prises en citant régulièrement sans note, les incontournables depuis dix ans, c’est fini. Il va falloir mémoriser tout un bottin de nouveaux venus. Gare aux confusions et aux quiproquos !
Une longue attente jusqu’à dimanche perturbe jusqu’aux auteurs des blogs.
D’ici là, ceux qui l’ouvrent de temps à autre peuvent la fermer un moment, mais pour des types dans mon genre, qui ne peuvent se coucher la conscience en repos, qu’après avoir travaillé sec à la survie de leurs méninges, c’est dur de ramer dans la purée de pois.
Si Bacquelaine était charitable, il goupillerait une petite proposition bien saloparde à l’encontre des petits pensionnés, ses bêtes noires, histoire de réveiller le courroux en sommeil et en attente forcée.
Mais non, l’artiste est lui aussi sur la touche, sans doute à couper ses coupons à Chaudfontaine.
Je pourrais aussi dire deux mots sur une réunion d’information de quartier du PTB à laquelle je me suis rendu par curiosité et sympathie, sans être affilié. Pour cela il faudrait que je me lance dans une controverse sur le productivisme qui transparaît dans l’œuvre de Marx et que les personnes présentes récusent avec vigueur tant la comparaison avec le productivisme de Staline pourrait préjudicier le philosophe.

1lkreve2.jpg

De même je n’ai pas été convaincu des explications sur le Revenu Universel d’un responsable du PTB. En réalité, il n’évoquait que l’ersatz façon Hamon, d’une vieille idée du XVIe siècle. Publié en 1516, l’Utopie de Thomas More imagine une île où chacun serait assuré des moyens de sa subsistance sans avoir à dépendre de son travail. Au Siècle des Lumières Thomas Paine et quelques auteurs de l’Encyclopédie en ont touché un mot.
Ce Revenu Universel est un brûlot dont le PTB n’a malheureusement pas idée.
À part ça, j’ai rencontré des gens biens, qui sont dans la même recherche que moi d’une autre société.

Commentaires

Vous n'êtes pas passer inaperçu mon cher Duc.

Poster un commentaire