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Rien ne les arrête !

Après Publifin, c’est le samusocial bruxellois qui est un vrai repaire de planqués de la fédération bruxelloise du parti, dont la cheffe n’est autre que Laurette Onkelinx, grande placeuse familiale des demandeurs d’emploi de sa tribu !
Enfants, beaux-enfants, ex et conjoint, elle fait les « six forts chevaux » de La Fontaine à elle toute seule.
Tous partis confondus, les cadors ont dû en placer des cas familiaux intéressants, jongler avec les passe-droits et glisser sur les compétences !
Et dire que lorsqu’on les entend, Laurette Onkelinx en particulier, ils ne tarissent pas sur les difficultés de leurs mandats, le temps qu’ils y consacrent et s’il faut en croire le sac à vin fin du MR, Louis Michel lui-même, sur leurs indemnités que Gros Loulou estime dérisoires.
Puisque leur condition est si misérable, le temps passé au boulot épouvantablement long, leurs indemnités si chichement données, leur retraite aussi médiocre, les suspicions intolérables que le public leur accorde, pourquoi, oui pourquoi, s’accrochent-ils à leurs casquettes diverses, au point de se représenter jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus se mettre debout, et encore ?
Enfin, puisqu’ils se disent bons parents, et personne ne leur conteste l’amour qu’ils portent à leur progéniture, pourquoi font-ils tout pour caser leurs petites merveilles dans les allées du pouvoir, sur les traces d’eux-mêmes et dans certains cas, passer le relai aux fruits de leurs entrailles ?
C’est le vétéran Philippe Moureaux, à peine remis du maïorat perdu contre une gagneuse mandatée du MR, qui a le bon raisonnement « Je ne pensais pas que Mayeur courait après l’argent », dit-il en confidence à J.C. du journal La Meuse.
Il est naïf ou continue-t-il à prendre les gens pour des imbéciles, le retraité Moureaux ?
Mais au PS, au MR, au CDH, les « placés » courent tous après l’argent !
N’est-ce pas ce qui les fait vivre, et bien vivre, si l’on en croit le train de vie de la confrérie ?

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Les excès, viennent ensuite, quand on s’est habitué à palper trois ou quatre fois le salaire d’un ouvrier, on s’estime valoir plus, et on cherche à augmenter son petit tas de profit, par tous les moyens, même les plus honteux.
La suite, c’est encore Moureaux qui pleurniche sur l’épaule de J.C. aux anges d’en savoir davantage « C’est d’autant plus dur que les choses se sont passées dans une institution qui aide les plus démunis à qui on devrait consacrer les moyens ».
Et pas qu’un peu, le couple infernal Mayeur et Pascale Peraïta auraient palpé près de 100.000 € de jetons de présence pour des réunions qui n’auraient jamais eu lieu.
Les gens ne se méfient jamais assez des sociétés de bienfaisance, des asbl subventionnées, des Offices de Tourisme à caractère promotionnel qui sont dans les grandes villes d’efficaces pourvoyeurs d’emplois de copinage, de réunions payées bidons et de malversation comptable par embrouillaminis et négligences volontaires.
Laurette Onkelinx, Mayeur et les autres appliquent à eux-mêmes la saillie d’Alphonse Allais « Faire la charité, c’est bien. La faire faire par les autres, c’est mieux. On oblige ainsi son prochain sans se gêner soi-même ». Sauf que lorsque se sont les autres qui se substituent involontairement au devoir parental de pourvoir à l’entretien des enfants, c’est autre chose. C’est moche !
On oublie trop vite, mais la liste est longue des gens du MR, du PS ou du CDH qui au cours de ces dernières années se sont illustrés dans des moments d’égarement ou dans des indélicatesses prolongées. Si les journaux se repaissent modérément, moins abruptement que des faits divers crapuleux, de ces représentants de la Nation, la responsabilité de la presse est grande à servir de marchepieds et de publicité gratuite aux grandes pointures de ce royaume.
À ce propos, la haute bourgeoisie uccloise s’étonne de ne plus voir la belle figure d’honnête homme d’Armand De Decker enrichir les émissions de RTL et RTBF, comme il en avait pris l’habitude avant le « drame ».
Allons, messieurs des ondes et des câbles, avouez le donc… vous ne savez vous priver de ce monde là, parce que l’autre, en n’y comprenant goutte, vous effraie tellement !

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