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L’Homme connecté.

Un phénomène curieux qui prend de l’ampleur ces dernières années : l’engouement et le désenchantement rapide en va-et-vient pour des partis et des majorités de gouvernement dans toute l’Union européenne, particulièrement dans la zone « latine », France, Italie, Espagne, plus modestement en Région wallonne.
Ailleurs, l’érosion de la satisfaction est plus lente. Les partisans de Madame Merkel sont en nette régression et la constitution d’une nouvelle coalition est laborieuse. Le Nord de l’Europe serait plutôt dans une tendance de droite et même d’extrême droite.
Ce paramètre d’instabilité est particulièrement visible en France où les deux grands partis, qui constituaient le socle de l’alternance droite-gauche, sont aujourd’hui en très mauvais état, comme ils pourraient renaître demain, si le gouvernement Macron et sa majorité commettaient des maladresses. En Belgique, la trahison du CDH passant de la gauche socialiste à la droite libérale, a peu ébranlé le socle traditionnel. Le MR ne bénéficie pas actuellement du bénéfice d’aubaine de sa montée au pouvoir à la Région et le CDH ne récolte pas les fruits de son passage à droite. C’est le PS dans l’opposition qui a du mal à se refaire une santé. Il est devenu peu crédible après le passage de Di Rupo au gouvernement précédant.
L’opinion en cette deuxième décade du siècle est très versatile. Elle se radicalise dans un sens ou dans l’autre, sans que l’information par la presse officielle et la presse de gauche y soit pour beaucoup.
À la télévision, les émissions politiques gagnent en influence sur les éditoriaux de la presse écrite. On peut comparer deux émissions, « C dans l’air - C à vous » (France), avec « C’est pas tous les jours dimanche » de RTL (Belgique), les premières sont mieux construites et plus intelligentes, mais Deborsu a quand même étouffé la concurrence de la RTB, au point qu’à l’année qui s’achève, la télé officielle a jeter le gant, s’avouant incapable de répliquer, y sacrifiant même un talent prometteur, Florence Hainaut, qu’elle n’a pas su exploiter intelligemment.
Ce sont des émissions qui influencent le téléspectateur.
Mais, c’est Internet qui a véritablement conquis l’opinion et battu l’influence de la presse papier, surtout l’opinion des 30/40, principaux agents modificateurs.

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C’est un réseau mondial de télécommunication à l’aide duquel le navigateur moyen peu dorénavant être à portée d’une masse d’informations. Celles-ci bien ou mal utilisées, l’utilisateur détient un nouveau pouvoir ou une nouvelle aliénation.
Ce ne serait pas du luxe qu’on pense enfin à un cours dans l’enseignement secondaire qui mettrait en garde contre certains types d’informations.
S’il est possible de communiquer sur Internet par différents moyens, certains restent inconnus ou peu utilisés en Région wallonne.
Un blog, comme celui de Richard III, est animé par une personne qui souhaite communiquer avec des internautes à travers des articles et des commentaires. Dans le cas de Richard III, quoique lu bon an, mal an, entre 100 et 200 lecteurs par jour (le compteur ne prend en compte qu’environ 30 à 40 % de lecteurs pour des raisons techniques trop complexes pour être développées ici), les informations ne sont pas de premières sources, ni recoupées, si bien qu’il est arrivé à ce genre de Blog de s’emballer mal à propos. En principe, ce ne sont pas des informations que recherchent les lecteurs de ces blogs, mais les critiques, relevant parfois de la philosophie, avec des poses au sérieux, relevant de la fantaisie d'un esprit vagabond. On pourrait peut-être parler à propos de Richard III de « billet d’humeur ». Les commentaires de cette sorte d’article sont évidemment plus rares, puisqu’il s’agit de regarder l’actualité de façon originale, désintéressée financièrement, donc trop personnelle pour servir la soupe à un parti politique ou au secteur privé.
Un blog du type Richard III s’inscrit à part des réseaux sociaux.
Facebook, Twitter, Instagram, Snapchat, Tumblr, Viadeo et LinkedIn aident à constituer un cercle d'amis virtuel ou professionnel, pour des interactions sociales, grâce aux plates-formes d'hébergements vidéos, tels que Youtube et Dailymotion.
Un forum répertorie les thématiques. On peut le consulter ou répondre à des messages.
Un « tchat », est un courriel « direct ». Deux ou plusieurs utilisateurs s'écrivent en temps réel. Le tchat vidéo fait mieux. On se voit, se parle et s'écrit en direct.
Le plus connu est le courrier électronique qui a remplacé quasiment la correspondance postale. L’adresse mail est devenue quasiment obligatoire sur les cartes de visite.
Un flux RSS informe sur un sujet sans avoir à effectuer de recherche.
La téléphonie par Internet (Voix sur IP) effectue des appels interurbains dont le coût est inclus dans le forfait d'accès à Internet (Skype ou WhatsApp).
Les connections sont en plein boum. D’autres services verront encore le jour dans la décennie suivante.
Les parti politiques comme les journaux, qui ne tiendraient pas compte de ces moyens de communication et d’information, se condamnent à disparaître.
La gauche, qui dénonce « l’homme connecté » comme un nouvel asservissement, est obligée de passer par là, si elle veut encore exister demain.

Commentaires

Oui, j'aime tes billets d'humeur et tes prises de position décalées auxquelles j'adhère ou je n'adhère pas.
Bonne continuation et Bonne Année!

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