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La gauche : la seule alternative.

C’est une victoire à la Pyrrhus quand des médias diffusent des « frivolités » à forte audience : la plupart des gens n'ont plus rien à faire des informations sur la politique et la société en général. Ainsi, si le public n’est guère sensible à son propre sort, le sauvetage de l’économie libérale par les partis de droite dans nos démocraties ne le touche pas non plus.
Or, s’il y a bien quelque chose qui exige un large consensus, c’est bien le système avec les hyper riches et les hyper pauvres, en cohabitation délicate.
L’égoïsme, moteur jusqu’ici efficace du libéralisme économique, va-t-il « caler » sur les ruines de la Terre ? La bulle, dans laquelle chacun se réfugie, est devenue nuisible à un écosystème en perdition qui a besoin d’actions collectives pour rester vivable.
Parce que si l’avenir est à chacun sa débrouille, croire qu’on est tout à fait capable de distinguer les informations authentiques des fausses nouvelles, et de mener à bien le combat pour la survie sur cette planète tout seul dans son coin, même Charles Michel, pourtant grand spécialiste en triomphalisme du libre échange, ne pourra pas faire avaler cette couleuvre.
Nous autres, les clients obligés des « Beaux messieurs de Bois doré », quand même un peu utilisateurs majoritaires de la démocratie, quoique sérieusement écartés de l’appareil de décision, notre résistance au caquetage libéral est capital. Nous devons obtenir l’intention des médias et les canaux d'accès à l'information – blogs, moteurs de recherche, algorithmes – de se placer du côté du peuple et d'abandonner le politiquement correct qui masque les vérités qui dérangent.
La gauche à l’avantage de la raison. Elle doit le pousser dans des débats d’idée que la droite à défaut de bâillonner, voudrait éteindre.
Cette démocratie européenne avec tous ses défauts, proprement confisquée par une droite libérale, qui demain, sera peut-être, associée au nationalisme comme dans certains pays de l’Est (le MR en Belgique n’a pas hésité à franchir le pas), cette démocratie, dis-je, ne peut plus s’en sortir en-dehors d’un virage à gauche ! Cette Europe s’est construite pour l’essentiel par le travail des Hommes et leur passion pour les idées dès les premiers combats du socialisme, bien avant qu’elle ne devienne réalité. C’est par le socialisme qu’elle survivra.
Les atteintes des factions de droite et de divers lobbys à la liberté d'expression et au pluralisme démocratique, les dévoilent plus qu’elles ne les servent.
Une première victoire pour la gauche et donc un début de défaite pour la droite a été le changement de vocabulaire de la droite, en ce suivie par le social-démocrate parti socialiste. Les terminologies « œil de Moscou, influence léniniste, utopiste et anarchiste » ne sont plus de mise. Cela signifie qu’ils ont été contraints d’adapter leur défense, dépassée par les conséquences économiques, migratoires ou fiscales de leurs choix et à prendre au sérieux les perspectives d’une démocratie nécessairement plus à gauche et écologiste. Cela n’aurait pas été compris qu’ils en restent aux expressions de la guerre froide des années soixante et traite de staliniens, des électeurs qui ne peuvent plus supporter leurs mauvaises raisons.

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Mais gardon-nous bien d’avoir un sentiment d’euphorie, les partis de la pensée unique n’ont pas désarmé. Ils refusent toujours de perdre « loyalement » les élections ! C’est-à-dire qu’ils auront explicitement et implicitement les journaux, tous de leur bord, avec eux !
En ce sens, Theo Francken est un de leurs éléments qui compte.
Que n’a-t-on dit des migrants, sur le risque d'infiltration des flux de réfugiés par des terroristes. On n’a vu que des ressortissants belges « en crise identitaire » et plus rarement, des « combattants », de l’EI infiltrés en très petits nombres en-dehors des mouvements migratoires.
L’avenir donne raison à la gauche, les défenseurs de la pensée uniques au pouvoir commencent à paniquer en pressentant une défaite inéluctable dans le futur. Peut-être pas dans les élections immédiates, mais leur combat est perdu d’avance. La Terre n’a que faire de leurs combines. Les éléments ne trichent pas. Ils commandent aux hommes. Les réseaux sociaux, espaces nouveaux de liberté et jusqu'ici incontrôlés par le système, a donné une petite bouffée de liberté aux citoyens ! Ce blog serait sanctionné, voire suspendu dans certains pays et son créateur en prison. Que resterait-il d'un internet sous surveillance?
Avec la grande question d’un débat vieux de deux siècles sur la propriété et l’économie capitaliste, se pose à la suite deux questions annulant la précédente « produire comment, pour satisfaire quels besoins » enfin la seconde « quelle démographie en 2050 ? ». C’est toute la définition de la propriété privée, par rapport à la propriété collective, qui est ouverte. Dans tous les cas, la gauche apparaît comme la seule alternative.

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