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La firme : Joëlle, Benoît, Maxime et les autres.

Les week-ends sont des terminus. Le convoi rentre au dépôt. La perspective fin de semaine : hanter les abords du congrès CDH à Namur, c’est plutôt mince !
Georges-Louis Bouchez est un pis-aller. Il l’ouvre même le dimanche, en voltigeur du prince.
Le roi a tout essayé. C’est fichu, tout le monde le sait. GLB persiste. La bourgeoise s’inquiète. L’économie libérale prépare un krach dont le millésime se souviendra.
– Celui de 2008 était gouleyant, celui de 2020 aura du corps.
Sophie Wilmès, l’intérimaire, a changé de maquilleuse. On l’a vue en cendrillon, elle en sortira femme de l’année, peut-être baronne ?
Dans ce contexte, Maxime Prévot, président du cdH, lance ce samedi, la “co-construction” d'un nouveau mouvement, lors de son congrès à Namur. A-t-il suffisamment de membres actifs pour remplir une salle ? Les chaisières du parti s’interrogent. Catherine Fonck n’a pas le fondement de Maggy De Block pour couvrir deux sièges à la fois.
Maxime Prévot ne manque pas d’air. Il va co-construire et meubler un nouveau mouvement politique…Encore un, comme si les autres n’étaient pas assez nombreux ! La bourgeoise n’est pas bien représentée par Georges-Louis. Il n’a pas la carrure. Pour Maxime, GLB est un charbonnier qui n’a pas la foi.
Au côté obscur de la Force, dirigeants obscurs. Vous connaissez Laurent de Briey ? C’est le Georges-Louis bouche-trous du CDH !
Ce Congrès est le point de départ d’une refondation. De 11 % au scrutin régional de 2019, Maxime Prévot compte bien remonter la pente. C’était difficile de battre Benoît Lutgen dans le sens inverse. C’est ce qui autorise Prévot à un certain optimisme.
Pour en revenir à sa vedette américaine, Laurent de Briey est professeur de philosophie politique (UNamur, UCLouvain), ancien chef de cabinet ministériel et co-initiateur du groupe de réflexion "e-change". C’est lui qui va transcender les clivages politiques.
Delwit et Sinardet en rient à l’avance.
La transformation du PSC en cdH en 2002, autour de Joëlle Milquet, n’a tenu le cap qu’avec une ou deux parutions de la présidente dans des magazines people. Certes, elle a démontré qu’à plus de cinquante ans, elle avait encore de belles jambes, mais c’est évidemment insuffisant pour distribuer des oranges. Le champion du pataquès, fut le suivant, Benoît Lutgen. Son fameux changement de pied en pleine législature a été sifflé. C’était bien un penalty. En Région bruxelloise, ce fut l’horreur complète avec 6,4% au scrutin régional et 5,9% au scrutin fédéral.
Catherine Fonck, cheffe de groupe CDH à la chambre est comme Ducarme au MR : toujours deuxième ! C’est son destin. Elle ne pourra jouer un rôle au CDH, que le jour où le parti ne sera plus qu’à 5 % et qu’aucun homme, même pas de Briey, ne se présentera pour relever le gant.
La « ressourcerie » du CDH dans l’opposition n’a fourni que des arguments de seconde main. Le CDH est-il du centre-gauche ou du centre-droit ? À présent, il n’est au centre de rien.
Gérard Deprez, l’ancien pygmalion de Joëlle Milquet, a été le premier à se tirer de la culture chrétienne. Gérard s’est fait une réputation d’emmerdeur au MR, mais il a résisté à tous les assauts pour lui reprendre sa marmite. Son siège libéral au parlement européen, GLB l’a proposé à Prévot. Le bourgmestre de Namur était indigné qu’on pût l’assimiler à Gérard, le renégat.
On craint pour l’avenir. Benoît était un vicieux, mort de la bombe qui devait tuer le PS. Ce gaffeur à l’Europe et Delpérée en maison de retraite, il reste l’hubris de Maxime à vénérer. Maxime et son hubris ont toujours fait bon ménage, quand même, on reste dans le léger.

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La preuve, il a invité le philosophe français Luc Ferry, ancien ministre de l'Éducation sous Chirac et célèbre pour avoir recommandé que la police tire à balles réelles sur les Gilets jaunes. Ce type, rallié à Macron, jouit d’un statut particulier qui lui a permis d'être payé de 2005 à 2010 par l'université Paris-VII, 4.390 euros net, pour donner des cours qu’il n’a jamais donné ! La facture sera finalement réglée par Édouard Philippe.
La lettre de Prévot aux citoyens « moins de plus, plus de mieux » dit ce qu’il entend par là, deux « plus » pour cacher un « moins », soit pas grand-chose !
Je le jure bien, vous n’aurez pas une autre chronique sur le sujet.
Il n’en fallait qu’une seule. La seconde aurait fait doublon.

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