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Le futur dépassé.

Ce pourrait-être un titre aux déboires de nos maîtres de la pensée libérale. Ils ont rendu leur copie. Ils ont tout faux. Leur futur est dépassé. L’économie-monde est en train de recevoir une rouste dont elle ne se relèvera qu’au prix d’une dictature, dont on n’est pas sûr qu’elle en aura le culot.
Même les pires partisans du capitalisme pur et dur s’attendrissent sur le sort des personnels hospitaliers qui montent « au front » à chaque service dans la crainte d’être débordés. Pourtant les hyènes du système prévoyaient une robotisation accélérée de l’emploi industriel et des services, dans l’espoir de créer une rente nouvelle pour le capital, par la baisse du coût du travail. Macron poussait ses entreprises de démolition avec ardeur. Charles Michel en faisait autant en Belgique, tandis que Bart DE Wever renchérissait, voyant la Flandre bien plus active que la Wallonie, demandant même d’accélérer le mouvement libéral mondialiste.
La néo-culture est en train de manger les pissenlits par la racine !
Michel avait trouvé une combine pour que cette phase du capitalisme cache le plus longtemps possible un chômage de masse, de moins en moins indemnisé. L’accès tatillon aux droits aurait fait basculer les travailleurs devenus inutiles vers les CPAS, encore plus pervers que le FOREM.
Ce plan était en rapport avec la règle des 3 % de déficit et était fortement encouragé par l’Europe, initiatrice de cette politique depuis le Traité de Maëstricht.
Les efforts pour garder de façon optimale la croissance continue aurait continué de faire des ravages. Les Gilets Jaunes et les syndicats auraient été maîtrisés par une police gérée par des individus du genre Lallement, préfet de police de Paris !
Tout cela c’était avant le Covid-19. La crise économique aurait été plutôt un accélérateur de ce programme.
Leur raisonnement, celui de la bourgeoisie libérale, se tenait. Les dix plus grandes entreprises d’Internet, comme Google, Facebook ou Amazon, ont créé à peine deux cent mille emplois. Mais gagné « des centaines de milliards de dollars de capitalisation boursière ».
De ce grand projet de millions de chômeurs, on aurait tiré une nouvelle source de revenus. Les « élites » auraient pu démarrer d’autres types d’exploitations, professionnaliser la maternité en offrant des ventres aux femmes stériles riches. La chose aurait été facilitée par des lois, faisant de la parturiente une employée comme les autres. Ce serait développé un commerce d’embryons, des commerces d’organes, la vente d’enfants à des couples stériles.
Oh ! pas pour tout de suite, le temps de préparer l’opinion ! Tout cela retenu dans les cartons pour un futur libéral, à mesure que les résistances auraient faibli, les syndicats disparus et la gauche divisée, par cette obsession de la croissance, très répandue chez les Dirupotiens.

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Le financement du pays et la dette auraient été des questions placées en priorité, la bourgeoisie poussant la population à voir d’un mauvais œil, l’État vivre à crédit.
Un Etat pris à la gorge par ses créanciers est une image forte à laquelle l’honnêteté ouvrière ne peut résister. La banqueroute est un sacrilège, pour des gens honnêtes.
Ce fut la République des soviets refusant d’honorer les emprunts russes souscrits par le tsar, qui fut la première à ne pas honorer sa dette, sans qu’il lui advienne aucune sanction autre que les cris d’orfraie de la bourgeoisie affolée que cela pût arriver aux Romanoff. En ces temps là, Raymond Poincaré fit aussi son petit Soviet, mais à la sauce bourgeoise, avec des manières… en dévaluant le franc de 80 %. Ce furent aussi les Etats-Unis et le Royaume-Uni, sans plan de rigueur, mais qui en laissant filer l’inflation divisèrent presque par deux le fardeau de leur dette publique.
Pour les libéraux, la mondialisation de l’économie devrait empêcher l’inflation par la paupérisation d’une partie de la population. L’annulation de tout ou partie de la dette reviendrait à spolier les rentiers et les financiers, quelle que soit leur nationalité, après leur avoir tout concédé.
Mais une brutale inflation, pourquoi pas ?
Après que les grosses fortunes se soient délestées de leur liquidité, bien sûr, pour investir dans les sols et les matières premières, ces choses qui n’appartiennent plus au peuple, depuis l’invention du fil barbelé.

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