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Tu parles !...

La société libérale a fait le vide autour d’elle. Elle pense pouvoir dominer le monde jusqu’à la fin des temps. Elle se détruit d’elle-même sous le poids de ses propres défauts. Elle croit malin de ne pas en tenir compte. De sorte qu’il est inutile d’essayer un échange sur le sujet avec ses supporters. Ils mourront sur leur Titanic en chantant l’Hymne à la joie, le rôle de Di Caprio sera évidemment repris par Georges-Louis en personne.
Pourtant, s’ils avaient un peu de bon sens, ce serait le moment, de passer au bilan de l’entreprise libérale sur deux colonnes : actif et passif, d’une situation qui tourne à la faillite générale.
Depuis quelques temps, j’ai évité le thème Covid. On n’entend plus parler que de ça. De la télévision à la radio, des réseaux sociaux aux gazettes papier, l’actualité tourne autour de la pandémie. Un accablement triste s’empare des uns, terrifie d’autres. Des sceptiques se découvrent rebelles en vilipendant les masques.
Sans en rajouter, la deuxième vague Covid-19 déjoue les pronostics et donne raison au pessimisme : 136 admissions quotidiennes (+68,4%). Il y a désormais 1.472 patients hospitalisés atteints du Covid-19 dans les hôpitaux belges, 267 aux soins intensifs, 165.880 personnes ont été testées positives et 10.211 sont décédées. Le taux de positivité des tests atteint désormais 11,1% à l'échelle nationale.
Il est temps de faire le bilan politique. Le ratage du gouvernement Wilmès semble complet. Alexander De Croo suit le même parcours. Et toujours le même air entendu, « on est au top, nous n’avons pas commis d’erreurs. »
La question qu’aucun libéral ne pose concerne la mondialisation de l’économie. Rapprochements, décentralisations, mises en concurrence mondiale, les dernières applications de l’économie sont devenues sa raison d’être !
Cette politique devrait être remise en cause. Elle ne l’est pas.
Le principal agent de dissémination du Covid-19, dans le monde, est le transport aérien. Avoir une maison mère au Luxembourg d’une entreprise qui fabrique en Corée ou en Chine, c’est monnaie courante.

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La question avait été posée et résolue au Moyen-âge par la mise en quarantaine facile des villes, voire même des provinces, pour en revenir à ce qui avait été tenté avec succès il y a cinq siècles pour arrêter ce genre de fléau, mais pour trouver une parade en 2020 à ce qui dévaste tout sur son passage, le libéralisme est dans la tourmente. Comme il semble que cela soit impossible de l’amender, qu’est-ce qu’on fait ?
Les libéraux tiennent un discours qui sonne faux. Ils misent beaucoup sur la découverte d’un vaccin qui éteindrait l’incendie dans les six mois. Qui ne serait pas heureux de ce scénario ?
A-t-on réfléchit de la manière dont le virus s’est répandu, faisant le tour de la planète en moins de trois mois ? Le vaccin efficace contre le Sars-cov19 parfait, on l’espère. Mais les barrières étanches, à dresser entre nous et l’infection par un nouveau virus, ne sont même pas envisagées.
L’économie libérale par ses atteintes à la nature et au climat est en train de faire de la terre un champ d’un seul tenant, un terrain idéal pour un nouveau virus à cause d’une imprudence, croisement incertain des espèces ou insouciance de laboratoire ? Qu’importe, le sujet est suffisamment grave et important. Les libéraux ne veulent pas qu’on soulève le lièvre. La contribution libérale à une résolution tendant à empêcher la récidive est nulle.
Des professionnels de santé aux membres du gouvernement, rares sont ceux à comprendre la façon dont est gérée la crise depuis la rentrée. Alertes ignorées, consultations bâclées, défiance généralisée... « On est en train de créer un problème de nature politique et démocratique qui menace l’avenir du pays ». Tout est exact. Sauf que ce problème de nature politique ne date pas d’hier. C’est celui de l’aveuglement du libéralisme dans la démarche criminelle du MR auquel on peut associer le PS, le CDH et même Écolo qui dénoncent les fléaux, tout en oubliant les causes, et donc ne proposent que des pseudo-remèdes.
Wilmès et De Croo oublient qu’il ne s’agit pas d’« une question de moyens », mais d’« organisation » dans l’immédiat et d’une ouverture sur le sens à donner au travail.
La nouvelle ministre des affaires étrangères, Sophie Wilmès, devrait exiger des ambassadeurs belges, une démarche auprès des pays où ils nous représentent pour ouvrir un débat mondial. Évidemment, il n’en sera rien. Ces libéraux quand même, la tête sur le billot ils n’en démordent pas : « le système est parfait. Il se réforme grâce à l’initiative privé ». Tu parles !...

Commentaires

"Sans en rajouter, la deuxième vague Covid-19 déjoue les pronostics et donne raison au pessimisme : 136 admissions quotidiennes (+68,4%). Il y a désormais 1.472 patients hospitalisés atteints du Covid-19 dans les hôpitaux belges, 267 aux soins intensifs, 165.880 personnes ont été testées positives et 10.211 sont décédées. Le taux de positivité des tests atteint désormais 11,1% à l'échelle nationale." Tous ces chiffres n'ont aucun sens, leur accumulation et le bourrage de crâne multiquotidien, donnent surtout le tournis et l'angoisse mais surtout l'occasion de détruire davantage la société. Le libéralisme (i.e. le capitalisme) est sociéticide, mortifère. Il y a eu une épidémie tellement mal gérée que les décès causés par les mesures prises et non prises sont probablement responsables de la moitié des décès dans la période où l'épidémie sévissait. Depuis on continue à surfer sur la vague, pour détricoter la société. Là où il faut se donner les moyens de soigner on détourne tout l'appareil sanitaire à faire des tests inutiles, qui n'ont pas valeur diagnostique puisque 89% des "cas positifs"ne seront pas malades (100%-11%). Mon médecin généraliste est débordé de demandes de tests PCR, ce qui lui laisse moins de temps pour soigner de vrais malades y compris de nombreux malades d'une infection virale (p-ê avec ou du Covid mais pas sûr) des voies respiratoires. Ça le gonfle à juste titre.

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