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Sei heute ein Demokrat!

Depuis belle que Hitler, Mussolini et Franco se sont volatilisés, les voilà qui renaissent sous d’autres formes qu’en harangueurs de brasserie, aussi agressifs, heureusement incapables de nuire à grande échelle… enfin pour le moment.
Bien sûr que la vie est belle, quand même et partout, malgré eux et le coronavirus. La vie est épatante, c’est la misère qui ne l’est pas et la priorité des priorités, c’est contre elle qu’il faut se rassembler et lutter d’abord. Les affreux égoïstes du MR en sont conscients, malgré leurs fesses dessus leur fric à le chauffer, dans leur nid douillet. Ils ont la larme à l’œil comme tout le monde, même s’ils ne font rien pour soulager vraiment la souffrance.
Il y a, parfois, ces tyranneaux des pays dont on parle qui irritent les voisins et oppriment le peuple pour le plaisir d’opprimer ! Ils surgissent de-ci, de-là comme des bubons de la syphilis, souvent à l’improviste. Bolsonaro, au Brésil, a été élu de justesse grâce au coup de pouce des juges qui ont cassé l’élan de Lula en le mettant en prison pour un crime qu’il n’avait pas commis. Des tyrans vieillis sous le harnais sèment la terreur, comme en Syrie. Un psychopathe au pouvoir, à la tête d’une junte militaire se croit tout permis, en Birmanie. Il y a même des tyrans déguisés en démocrates et qui n’en sont pas moins de dangereux velléitaires de la tyrannie, comme Netanyahou en Israël, Jaroslaw Kaczynski en Pologne et Viktor Orbán en Hongrie. Dans le genre « démocratie » pouvant basculer dans une oligarchie secrétant son petit Staline, on peut citer la Belgique, au même titre que l’Amérique qui vient de se sortir momentanément du bourbier en dégommant Trump et même la France, avec un Macron qui est dépassé par sa police depuis qu’il y a recours massivement au moindre regroupement démocratique.
Comment lutter contre le comportement de ces illusionnistes ? Pourquoi l’Europe n’a-t-elle pas un langage ferme devant ses despotes intérieurs, mais aussi des coqs de basse-cour qui nous narguent et nous provoquent de l’extérieur, comme cet insupportable Erdogan ?
Il n’y a pas trente six manières de montrer que ces despotes ne sont pas les bienvenus et qu’on les tient à l’œil.
Selon les sondages, chez eux, comme chez nous, la violence pour que le peuple recouvre toute sa souveraineté, ne serait pas la bonne méthode : 26 % de réussite en prenant les armes, la non-violence étant à 53 % de réussite. Quand même on peut douter de ce dernier pourcentage, par l’analyse des manifestations à Hong-Kong face à la puissance du régime de Xi Jin Ping. Là, on voit nettement que la force prime le droit des gens, avec ou sans violence. On pense même que le pouvoir pousse à la violence par la provocation du peuple, sachant que la répression apeure les plus lâches et condamne ainsi les mouvements de masse.
Peut-on venir à bout des despotes les plus sanglants par la non-violence ?

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Miner la crédibilité du despote et de ses nervis est toujours possible, bien que la grande presse toujours servile au pouvoir en place, fait office de sergent recruteur de la cause capitaliste et dictatoriale.
La France est intéressante à observer. Elle est arrivée à un point de bascule entre démocratie et oligarchie, au profit de cette dernière.
En butte à une crise budgétaire sans précédent, Macron prévoit 37 milliards d’euros de dépenses pour renouveler l’arsenal de l’armement nucléaire obsolète, sans débat démocratique sur le sujet. Les députés LREM refusent en bloc l’interdiction des pesticides, alors qu’une bonne partie de la population leur est hostile, la richesse du biotope s’amenuisant.
Enfin, valable aussi pour la Belgique, quand la France continue de promouvoir une agro-industrie productiviste au détriment de la santé des consommateurs, du bien-être animal et de la qualité de l’environnement, n’est-on pas en droit de conclure que la dérive actuelle sort du cadre de la démocratie pour prendre des allures de dictature ?
Plus les temps sont troublés, plus le capitalisme boitille vers la sortie, plus il y aura de candidats dictateurs. On ne sait où l’on va, sinon vers la défiance générale.

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