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Trump, loser à jamais !

Après l’épisode Deborsu-la-Covid dimanche, on a eu droit au numéro de Wilmès en séduction de Pascal Vrebos.
Sophie, c’est tout à fait Didier, même envie d’enfiler des phrases rondelettes qui tombent en crêpe Suzette sur la moumoute minimaliste de l’enjôleur des ondes.
Ah ! la mission de la nouvelle ministre des affaires étrangères, ce tortillement du buste quand Vrebos lui demande ce qu’elle pense de Trump ! La ministre sait que l’Artaban en a encore jusqu’au 20 janvier. Elle emploie la langue de bois, parle de Trump comme un prof indulgent le serait d’un élève en progrès. Elle le rend même charmant envers les dames et Vrebos, peu curieux, ne s’étonne pas, « oui, oui, bien sûr »…
Donald Trump, encore à la Maison Blanche, malgré l’assaut du Capitole par ses troupes. Trump pas apte à gouverner ? Allons donc ! La preuve, il était prêt à signer, bis repetita, pour quatre ans !
Alors, ce type, ce loser, il est dingue ou quoi ? Interrogent les journaux aux experts du bulbe.
Et eux de faire des embarras, le devoir de réserve du psy… vous pensez bien que.
Et non justement, ce dingue pourrait pousser sur le bouton rouge faire exploser le Kremlin, souffler toutes les voiles des femmes soumises de Téhéran, d’un seul coup. Il suffirait juste que son ami Netanyahou vienne pleurer dans sa casquette rouge, ou que Kim Jong-Un caquette sur le dos Xi Ping, que les Chinois vont l’envahir.
Mais les experts restent sur leur position. Non, non, aucun signe, rien à faire, comme Wilmès, ils n’ont pas constaté de crise, au contraire « rare intelligence ».
Pourtant, d’après un diagnostic d’écolier de cinquième primaire, Trump émet des signaux, son cerveau est un poste à galènes des années trente, tellement ancien que les GAFA n’ont plus l’article, même pas dans les poubelles.
Cet homme vivait un rêve. Il avait tout, pensait-il, le succès, la force, la beauté, sans empathie pour personne, sauf peut-être pour Wotan, l’homme aux cornes de Bison, hélas tombé dans les filets de la police.

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Or, c’est cet histrion, moqueur, truqueur, aux mimiques mussoliniennes, qui se vante de ses défauts… que la population admire ! Ceux qui aiment Trump ne voient pas sa pathologie, parce qu’ils la partagent, tout simplement.
Pensez, un homme qui prend les désirs des petits blancs en compte, des pulsions plus fortes que la science et qui tient pour secondaires des réalités climatiques et pandémiques, ne peut qu’aimer les faiblesse, pour tout autant qu’elles soient chez ses admirateurs .
C’est ce duo d’amour entre le loser et la partie de la population séduite qui devrait être sous la loupe des experts.
Hélas ! l’expert qui aurait à traiter des pathologies collectives de la démocratie américaine et, osons le mot, des autres démocraties à l’image de la plus grande de toute, n’est pas encore trouvé.
Qui oserait traiter du délire des chefs et l’imbécillité de la foule crédule, en même temps ?
L’autoritarisme du loser et le panurgisme de ceux qui voient en lui un gagnant, ne se peuvent se soigner sur le champ de bataille.
Il faudra attendre le 20 avant de crier au fou ! C’est ça le pouvoir, jusqu’à la dernière minute on le craint, d’autant que les fous sont imprévisibles. C’est un peu la raison qui a fait que la Wilmès se tortillait sur sa chaise, quand Vrebos lui posait la question de l’intelligence de Trump. La question était prématurée.
Mais comme tous ceux que l’on craignait, dès que l’histrion sera par terre, il doit craindre la fureur du camp adverse qui retenait ses coups, par peur d’en recevoir !
Il est fort possible que Trump aille en prison quelques temps, juste pour que Joe Biden le fasse sortir, nouveau Néron magnanime et que l’ancien président réalise enfin qu’il est le pire loser que les États-Unis aient eu. S’il n’y va pas, ce serait comme un dernier camouflet à l’Endormi et un mauvais début pour Joe.

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