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Charles et Ursula : caleçon long et slip rose.

Qu’allait donc faire le couple d’enfer Michel-von der Leyen à Ankara, en-dehors de faire du mansplaining pour mettre à l’aise les coucougnettes de Charles ?
L'UE paie bonbon au dictateur l’emploi de gardien de prison de migrants. Le Turc assume. Il se fait du gras à bon compte. Le récent incident protocolaire n'est qu'un épisode d’étiquette qui cache des accords honteux dits stratégiques.
Il faut croire que ce qui a été convenu n’intéresse personne puisque les journalistes s’en foutent. Après la muflerie de Charles, pour qu’on parle d’autre chose et faire drôle, il eût fallu qu’Erdogan gardât le couple en otage et qu’il en réclamât une rançon.
Un des derniers lettrés survivants à l’imbécillité générale eût pu dire comme Géronte en parlant du couple « Mais que diable allait-il faire dans cette galère ? » Ce à quoi un cloporte du MR, par exemple Bouchez imitant Scapin « Il est vrai. Mais quoi ? on ne prévoyait pas les choses. » Car, c’est un truisme, l’Europe ne prévoit rien, jamais ! C’est devenu un principe depuis la pandémie.
Quel était le deal avec Erdogan ? Quelle était la contrepartie de l’enveloppe que nos deux tourtereaux offraient au dictateur ? De combien de milliards s’est-on fendu pour que Tayyip garde les portes de l’Europe fermées aux « barbares » ?
On n’a pas à savoir. Richard3 et les autres sont priés de se concentrer sur le Saint-Siège dépôt des fesses de Charlie. On n’est pas des fins museaux, même l’Ixellois à la Commission, le Reynders légendaire, n’en sait rien non plus.
L’Europe sort une fois de plus Erdogan du pétrin. Seule la diaspora turque en Allemagne est toujours enamourée du dictateur. Il a tellement envoyé de gens en prison et purgé son armée, que peu de Turcs intra muros le piffent encore.

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Rêver du paradis et aux vierges folles d’Allah avec la livre turque à 0 euro 10 cents, c’est plus de la religion, c’est de l’exploit. L’arrivée de nos clowns, elle en rouge lui l’ego tumescent au pied d’Erdogan, a une valeur hautement symbolique… surtout elle, mousmée prête au sacrifice sur le divan, en stand by basic instinct, avec le ministre d’Erdogan juste en face sur l’autre divan qui lui matait les miches... Le dictateur en a pris pour six mois de plus de dictature, les peuples ottomaniaques ont adoré à la télé !
Quatre millions de Syriens et deux millions d’Afghans, d’Iraniens ou d’Africains, même à la boule de pain et aux fayots, c’est un fardeau sérieux. Au moins 6 millions de personnes à la villa « Mon désir », un carré de gutta-percha pour la pluie, les frusques et les grolles d’Arméniens du génocide de 1915 sortis des réserves, tout ça sur de la terre non battue des déserts, aucun de nos réfugiés n’accepterait ça. C’est la raison pour laquelle on négocie, pour ne pas qu’ils viennent réclamer chez nous le statut de demandeur d’emploi.
Les 6 milliards d’euros de l’UE en 2016 a fondu comme neige au soleil. Une pincée pour le palais du sultan, une autre pour les fonctionnaires européens dépêchés sur les îles grecques pour séparer le bon grain de l’ivraie. On se demande, c’étaient de fameuses pincées… il ne reste même plus assez de haricots pour les faméliques.
Un blogueur a fait un joli calcul « en présumant que la totalité de cette somme serait bien allée directement aux migrants, cela fait 1000 € par personne en tout pour tout ! Soit 200 € par an par migrant depuis 2016, ou 16 € par mois ! Aucun journaliste ou politicien en Europe ne fait ce simple calcul, quand on répète que l’UE a versé 6 milliards à la Turquie pour qu’elle garde les migrants chez elle. Ceux-là sont en fait soutenus par les efforts des contribuables turcs taxés jusqu’à la moelle par Erdogan qui a inventé un impôt contre… les séismes ! »
Certains Syriens, pourtant, ne sont pas à se geler les fesses dans les déserts. Dans certaines villes turques ils font un tiers de la population locale. Les croyants locaux les considèrent comme des profiteurs. Les commerces syriens sont hors taxe alors que les Turcs en sont accablés. Des Syriens s’inscrivent à l’université sans parler le turc, alors que l’étudiant du coin reste sur le carreau.
Pourquoi cet amour d’Erdogan pour les Syriens ? Avec une partie de notre pognon, ce sale type a armé une milice syrienne perso au cas où le peuple lui ferait des misères.
Ces mercenaires pas chers se sont fait la main à Istanbul aux élections générales de 2018, tirant à la kalachnikov en faveur de l’AKP d’Erdogan, histoire que les ploucs votent bien.
C’est dire si nos deux empaffés avaient la mission de leur vie. Charles l’a gâchée ! On avait pourtant prévenu l’UE qu’il ne fallait pas le prendre !

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