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Le citoyen s'était bourré à la place des urnes !

Les résultats du premier tour des élections régionales en France devraient quand même interpeller les Trissotins du libéralisme. Il va devenir de plus en plus difficile de servir la soupe aux dernières troupes du système. Dans les chaumières, on ne s’est pas dérangé. Il ne reste plus qu’un seul grand parti en France, celui des abstentionnistes. On pourrait en rejaser sur les ronds-points.
L’abstention massive secoue les Institutions comme on le ferait d’un prunier. La récolte est maigre au sol. La démocratie c’est comme une église, quand plus personne n’a la foi, les bureaux de vote sont déserts.
Aucun candidat de la macronie n‘est en mesure de peser sur l’élection au second tour.
Des quatre ministres jupitériens, aucun n’apparaîtra parmi les finalistes. Castex est en passe d’être le raté le plus performant de la belle collection de ringards dont la presse française acclame les mérites, de De Gaulle à nos jours.
L’abstention record a surpris, pourtant on s’y attendait, mais pas à ce point ! Des partis en décomposition avancée, le PS et LR flottent encore. Le parti de Macron n’attendra pas la fin de la législature pour disparaître. Il vote ce qu’on lui dit de voter, c’est tout. Les instituts de sondage doivent changer de fournisseurs en marc de café. À dix mois des élections présidentielles, Macron a du souci à se faire. Même Marine Le Pen, sûre de son succès en bronze massif, n’est en tête que dans une Région, alors qu’on en prévoyait au moins six !
On croyait la petite bourgeoisie et le monde ouvrier intégrés. Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, une démocratie en trompe-l’œil faisait trop bon ménage avec le système capitaliste. Macron bénéficiait d’une rente en voix collée d’office à sa personne. Il n’en reste rien !

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De ces élections, la perception du système par les gens ne se relèvera pas. Le pays s’appauvrit. La lutte des classes est descendante. Tout le monde regarde vers le bas, y compris la classe ouvrière, qui se voit exclue du travail et condamnée à la mendicité. La classe possédante et encore au pouvoir jusqu’à l’année prochaine. Elle aura son chant du cygne en 2022. La politique de Macron a suscité une trop grande agressivité des classes qui lui sont inférieures, sous l’impulsion du gouvernement Castex.
On croyait qu’allaient disparaître le PS et le PR et c’est celui qui est le plus fort en nombre en ce moment qui le sera, mettant Macron à nu devant son échec et ses responsabilités.
Nous sommes dans une société malade et en régression. Fallacieux à prétendre le contraire dans une stagnation temporaire, le pouvoir et sa noria de propagandistes ne se sont pas défaits de la réalité.
Les gens ont conscience du drame qui se joue et ont pris la mesure de la chute vertigineuse qui les attend (valable aussi pour la Belgique)… et pas seulement pour ceux qui ramassent tout de suite la pâtée et qui sont en première ligne dans des activités déjà fragiles même en période de haute conjoncture. Les classes dirigeantes et petites bourgeoises ne seront plus demain hors de portée des menaces et seront donc exposées comme les autres, dans la débandade qui va suivre, un peu à la manière de la déroute éclair de l’armée française en 40, quand les troupes abandonnées par les chefs, tombaient une après l’autre, tandis que les galonnés étaient rattrapés par la Wehrmacht.
Quand l’humiliation sera bien évidente, que pourront encore faire les chefs, leurs conseillers et les médias à leur service ?
À quoi serviront « les grands desseins » de l’Europe, les rêves de la macronie, quand ces grands desseins se révéleront n’être que des traités d’allégeance envers les USA et les projets, des machines à sous pour une vaste et dernière escroquerie du riche !
Il reste au pouvoir à devenir fort et oligarchique pour durer !
Sauf que se faisant, il donne raison au peuple !
Et si le dernier rempart de la macronie n’était plus que la police ? La répétition générale a déjà eu lieu avec le matraquage des Gilets Jaunes !
Le deuxième tour ne sera qu’une formalité, tous les partis auront gagné « un petit quelque chose », y compris dans des alliances de circonstance. LREM n’aura rien ! Chez ces battus, personne ne démissionnera. On ne démissionne plus de nos jours

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