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Tu vas sentir ta douleur !

C’est comme un moustique qu’on n’attrape pas et qui vous pique aux fesses dès que vous vous arrêtez.
La 3 G, la 4 G, non la 5 G en attendant la 6, le progrès ne s’arrête jamais. Cependant, il s’arrêtera forcément le jour où un savant fou pètera le système avec sa G de trop !
Au gouvernement, le petit dernier, Mathieu Michel déjà célèbre avant la lettre pour son bel arbre généalogique, célèbre la 5G, amoureux de son potentiel formidable d’accélération.
On passe sur les nuisances que ce monde « plus inclusif » nous livre gratuitement avec l’emballage : la pollution électromagnétique, à moins qu’un astucieux commerçant ne nous vende le matelas faisant cage de Faraday.
Ce nouveau gadget néolibéral va nécessiter de l’énergie en sup, des métaux rares en pagaille pour connecter un million d’objets par kilomètre carré ! Pourquoi faire, quand on songe qu’en matière de communication les journaux ne nous fournissent plus d’informations que par un seul tuyau, celui des patrons de presse tous en cheville avec le libéralisme du gouvernement.
Bouchez et sa clique de médiocres voient le monde intégralement connecté. Même la pensée d’un séditieux pourrait être condamnée avant même que le gars téléphone à son pote pour peindre sur une pancarte « J’encule le gouvernement » et la promener Pont d’Avroy.
C’est la fin de la pensée par soi-même. Si vous avez envie d’une tranche de pâté de foie et que la grande surface fait une intrusion dans votre cerveau sur l’anchois de la mer d’Irlande, vous voilà en train de bouffer une bestiole que vous n’appréciez pas tout particulièrement.
La 5 G, c’est l’envahissement de l’intime centimètre par centimètre dans le fion des citoyens, ce qui fera le bonheur des Comices agricoles que seront devenues les élections, des palabres sur quel troquet on prend l’apéritif.
On le voit avec Macron, en visite préélectorale dans les villages, histoire de se faire photographier devant un beau paysage. Malgré les ratages, les Gilets jaunes, les confusions à propos de la pandémie, son napoléonisme et ses accointances avec le grand capital : sa cote remonte ! Elle est à 40 %, du jamais vu pour un président en fin de mandat. À moins que les sondages ne soient déjà en pleine 5 G et que tout soit bidon, manipulé par un technicien ancien garagiste reconverti au progrès, sur ordre de Macron.
C’est la finalité du progrès qui est inquiétante.

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S’il ne s’agissait qu’innover par la production de machines qui soulagent la peine des hommes ! Quand on songe que dans les grosses fermes en 1900, il y avait parfois de la gardienne de dindons, aux travailleurs aux champs des dizaines d’auxiliaires du fermier, alors qu’aujourd’hui lui et sa femme sont, certes surchargés de travail, mais autosuffisants, on pourrait se satisfaire du résultat, sauf que les auxiliaires sont chômeurs, que le fermier est au bord du suicide surchargé de dettes et que son exploitation est en passe d’être saisie par les aigrefins qui lui ont vendu le progrès !
Et derrière tout ça le secrétaire d’État Mathieu Michel s’extasie comme papa et le grand frère sur une crise Covid, la chance à saisir pour une transformation plus rapide encore ! C’est à gifler ce gamin qui cumule la prétention du frère et du père.
Pour ce cloporte, l’école devient numérique, l’université est au chevet des étudiants confortablement installé l’ordi entre les jambes, le télétravail qui permet aux couples de s’engueuler au boulot et à domicile et ce commerce ‘’Clicking is ordering” qui en met plein la vue au crémier du coin. Alors que ce malheureux flanque ses fromages à la poubelle et négocie avec le CPAS le droit de manger une fois par jour !
On fait presque tout en ligne pour Jeff Bezos, planqué quelque part dans un paradis fiscal, avec une Europe qui ne fait rien pour lui reprendre quelques milliards par an et soulager les gens.
On court depuis 1792 après l’idée de la Liberté et de l’Egalité, la Fraternité venant plus tard, avec l’impression qu’on croit les atteindre, au moment où elles nous filent entre les doigts.
J’ai passé toute une vie à essayer de comprendre. Maintenant, j’ai compris. Je suis né pour être baisé et comme je ne suis pas masochiste, je n’en éprouve aucun plaisir, rien que de la honte !

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