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La crise ?

Nos américanolâtres donnent toujours de la gueule à la gloire du système économique qui bat de l’aile à Washington. Les États occidentaux, sur ce modèle de référence, ont trouvé le joint de vivre à crédit. Comme pour le dollar, on imprime de l’euro jour et nuit. Ce n’est plus un vice de dépasser la règle des 3 % annuels du budget, depuis le Covid, c’est une vertu !
Ils n’ont pas réfléchi qu’ils fabriquaient de la monnaie de singe et qu’on allait avoir une inflation monstrueuse. Le bal ne fait que commencer. Le petit fol de Georges-Louis Bouchez va devoir réviser ses formules enthousiastes pour sauver de la haine ses chéris d’Outre-Atlantique.
Le gouvernement fédéral américain risque d’être incapable de payer ses factures dans quelques semaines en l’absence d’un accord politique sur un relèvement du plafond de la dette. Certains experts en investissement mettent en garde contre les conséquences potentiellement catastrophiques pour les marchés boursiers.
La cata commence toujours par la déconfiture de la Bourse. On y touche. Dans le maëlstrom qui se lève, on en oublie la Nature, les efforts qu’on devrait faire et qu’on ne fera pas. La bourse passe avant le réchauffement. Le héros Michel aux Nations Unies a fait le con, comme d’habitude avec son « nous sommes en guerre ». Il s’est trompé de guerre pour le monde libéral. La vraie guère, ce n’est pas l’émission de CO², tout le monde s’en fout, mais la guerre du pognon contre… le pognon !
L’impensable – un gouvernement américain en faillite – est sur le point de se produire. La secrétaire au Trésor, Janet Yellen, a érit dans le Wall Street Journal que le Trésor américain à court d’argent, le gouvernement fédéral ne sera pas en mesure de payer ses factures. Trump est passé par là aussi, on a voté un relèvement, avec le relèvement Biden, c’est le deuxième en deux ans !
Lorsque le plafond de la dette est atteint, le Congrès interdit au Trésor de contracter de nouvelles dettes. Le Congrès a toutefois le pouvoir de relever ou de suspendre le plafond de la dette, ce qui a été fait près de quatre-vingts fois dans l’histoire.
Mais alors, où est le problème, disent les illettrés du genre Bouchez ? Le trou noir que les économistes redoutent c’est l’ampleur de la dette et des besoins du gouvernement Biden. Le dernier plafond de la dette s’élève à 22.000 milliards de dollars et a été suspendu par le Congrès jusqu’à la fin du mois de juillet de cette année. Depuis lors, le Trésor se trouve dans une zone crépusculaire et Mme Yellen – secrétaire du Trésor des États-Unis – doit se contenter de mesures d’urgence temporaires, car elle n’est pas autorisée à émettre de nouvelles dettes. Selon les calculs de la fonction publique, un nouveau plafond d’endettement de 28.500 milliards de dollars est nécessaire pour couvrir tous les coûts.
Habituellement, le plafond de la dette est relevé après une décision consensuelle entre les démocrates et les républicains. Dans un passé récent, cela s’est souvent produit, mais à la toute dernière minute, après un affrontement entre les deux familles politiques rivales.
Cette fois encore, la partie de poker sera difficile. Les républicains s’opposent au relèvement du plafond de la dette afin de bloquer les plans de relance du président Biden, qu’ils jugent trop généreux.
Cela devient une affaire mondiale, les Bourses s’énervent. L’Amérique n’a jamais été capable de faire face à ses obligations. La plupart des observateurs s’attendent à nouveau à un accord de dernière minute, juste avant l’abîme financier.

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Les Bourses n’attendront pas un accord de dernière minute pour éviter la faillite. Elles plongeront de toute façon. L’économie à la Ponzi de l’Amérique survit grâce à tous les Guillaume Tell qui la sauvent à chaque fois au détriment de leur propre économie, la Belgique la première.
En Belgique, les partis MR et PS ont joué la carte « modèle américain », ils iront jusqu’au bout de la globalisation du commerce extérieur, même si celle-ci est une belle connerie antinationale !
Les investisseurs détestent l’incertain et cette situation l’est extrêmement ! Les marchés obligataires, et peut-être aussi les marchés d’actions, pourraient bientôt s’accrocher aux herbes de la falaise avant de tomber dans le trou. Réflexe extrême, on remonte les taux d’intérêt. Actuellement ils sont négatifs. C’est-à-dire qu’on donne de l’argent aux États pour qu’ils empruntent ! Si les taux de la dette venaient à repartir à une forte hausse, aucun État ne serait en mesure de payer les intérêts.
Si les États-Unis ne payaient plus les coupons de leurs bons du Trésor, provoquant un défaut de paiement sur les marchés financiers, les conséquences seraient incalculables. Ce serait pire que la chute de Lehman Brothers en 2008, pour l’économie.

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