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CAFOUILLAGE AUTOUR DU NUCLÉAIRE.

Les libéraux voudraient prolonger les Centrales. Les experts s’y opposent. On a trop trainé. Il faudrait des sommes astronomiques pour remettre le bidule à neuf.
Rappelons que les centrales sont gérées par le privé. Les actionnaires veulent bien poursuivre, mais ne veulent rien débourser.
Des sommes encore plus importantes seraient nécessaires en cas de démolition.
Tout compte fait, les libéraux souhaitent qu’on les démolisse, mais ce serait à l’État de payer des entrepreneurs privés pour dépolluer les sites.
On tourne en rond.
Les Verts penchent pour la fermeture. La facture est tellement salée, qu’ils ne sont plus sûrs de le vouloir.
Alexander De Croo fait une diversion. Ce n’est pas la première. Où il a raison, c’est lorsqu’on pouvait arrêter en restant dans des prix abordables et qu’on ne l’a pas fait.
La guerre en Ukraine à la suite de la pandémie a compliqué les choses. La diversion est bien simple. On a attendu jusqu’au mois de juin pour prendre une décision, postposons là !
Le Belgique est quand même le pays où l’absence de décision résout tous les problèmes.
En attendant, le Merlan est hors de prix et la voiture électrique n’est nulle part.
Justement, a-t-on réfléchi à ce qu’il faudrait investir dans les batteries et les prises de courant ? Une borne, vous savez combien ça coûte ? Cher ! Et il en faudrait des milliers. En outre, ces petits condensateurs de courant, qui va les surveiller ?
C’est vite mis en panne volontaire, ces machins-là, encore plus fragile que des radars fixes.
Question simple, où va-ton aller chercher le courant si on ferme les centrales ?
Les éoliennes ? il en faudrait un paquet… tapisser les abords d’autoroute. Les riverains, même écolos, n’en veulent pas près de chez eux, le bruit de claquettes des palmes et puis « ça fait peur aux vaches ».
Bref, tout ce qu’Elio appelle de ses vœux : l’économie circulaire n’a aucune chance de percer dans les technologies de demain. Les petites entreprises et la Région ne peuvent pas investir dans ces chimères. Et puis avec quel argent ? Le citoyen de base est déjà rongé jusqu’à l’os.
Ce n’est quand même pas à l’État, ni aux Régions à dégraisser le mammouth, sinon à s’en prendre toujours aux mêmes, les petits fonctionnaires, les instituteurs, les profs, les infirmières, etc. Jamais aux doubles ou triples emplois parmi la haute volaille ministérielle de cette fichue Belgique ! Elio, d’accord avec Louis Michel, qui se trouvait mal payé du temps où il nous rackettait pour faire du n’importe quoi en Commissaire européen, ne va pas se tirer une balle dans le pied !
Résultat, ce gouvernement ne fera rien, ou si peu que ce n’est plus la peine d’en parler. C’est-à-dire qu’on va nommer une commission d’experts à x euros la séance.
La France est sur la même ligne. Macron depuis que l’électricité est hors de prix, c’est pris d’amour pour le nucléaire.

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Et dans ce sens, ne rien faire à de l’avenir. Qui croit encore qu’on va remplacer tout le charroi à énergie fossile par la batterie électrique ?
Donc, en attendant que les autres se cassent les dents, ne faisons rien. Au moins nous aurons fait preuve de sagesse.
Une qui tire son épingle du jeu dans tout cela, c’est Karine Lalieux. On la croyait cuite. Erreur, elle revient avec son projet, certes, pas aussi novateur, mais quand même, juste de quoi faire transpirer Georges Louis Bouchez qui ne cesse de pester contre tout ce qui sort de chez ses amis socialistes.
Oui, les pensionnés auront leur susucre, avec l’inflation féroce, c’est déjà presque raboté de moitié et si en plus les augmentations sont échelonnées sur dix ans, on voit le genre !
Voilà longtemps que je me demande ce qui fait tenir ce pays debout ?
Deux choses sans doute, chaque trouvaille dans les directions politiques sont multipliées par six ou sept, d’où une certaine satisfaction dans les promos des partis et enfin, les chicanes et les casse-vitesse toujours de plus en plus nombreux entre les rôles linguistiques, qu’il est quasiment devenu impossible de mettre un jour tout à plat.
Voilà qui fait de la Belgique un petit paradis politique où chacun bouffe le nez de l’autre dans la joie et la bonne humeur.
Il n’y a encore que le peuple qui n’y trouve pas son compte et qui se demande si, au nom d’une démocratie supposée, on ne serait pas en train de se moquer de lui ?

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