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Si c’est l’ange qui le dit...

En Irak, on peut dire que la coalition n’est plus droite dans ses baskets. Ça pète de partout et la drôle de paix glisse vers une drôle de guerre.
« On lui avait bien dit » triomphent les détracteurs européens en parlant du Président Bush.
Ce triomphe des pacifistes est en réalité une victoire à la Pyrrhus ; car, les événements – que nous les approuvions, ou pas - nous entraînent dans un gouffre dont nous ne soupçonnons pas la profondeur.
La globalisation fait de ce monde un répertoire à étiquettes. Nous sommes étiquetés « camp occidental ». C’est ainsi que la gaffe de l’un rejaillit sur tous les autres. Le malheur, c’est que nous n’avons aucun pouvoir pour faire partager notre point de vue par le plus puissant mais aussi, le plus gaffeur d’entre nous !
Et puis, les opinions sont si fragiles ! Les soutiens si inattendus ! Qui dira jamais l’aide effective des terroristes palestiniens à la politique expansionniste de Sharon !
Un attentat bien ciblé dans une grande ville comme Bruxelles ou Paris et c’est une volte face possible de l’opinion. Vous me direz qu’Al-Qaida ou n’importe quelle organisation terroriste n’a pas intérêt à cela. C’est sans compter sans le machiavélisme d’un chef à l’esprit tortueux, sans l’imprévisibilité de réseaux dont on se demande s’ils sont reliés à l’Etat-major en principe toujours basé en Afghanistan ? Et puis dans terroriste, il y a terreur. La peur qu’ils inspirent donne aux fous des visions personnelles et subjectives…
Bush qui ne voulait pas entendre parler de l’ONU va se trouver dans l’obligation de frotter la manche de Kofi Annan ou de faire face et envoyer des renforts à Bagdad. C’est l’ONU qui aura du mal à monter une armée au pied levé. Les volontaires vont se faire rares, donc chers…
Toute cette salade parce qu’on n’a pas désarmé la bombe palestinienne à temps, quand Israël était dirigé par des gens raisonnables, que Sharon était toujours aux armées et le président américain, démocrate.

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Comme au jeu de l’oie, on en revient toujours à la case départ : Ariel Sharon.
Ce type a fait plus de tort à Israël que tous les kamikazes de Gaza.
A cause de sa politique, sa dangerosité fait qu’aujourd’hui plus aucun citoyen d’Israël ne se sent en sécurité. Qui plus est, le bénéfice moral et financier que ce peuple avait retiré de l’immense soutien de l’Europe lorsque furent sues les souffrances de l’holocauste, a été anéanti.
Maintenant, c’est à force de pression sur les médias et l’usage de la rhétorique habituelle de défense contre l’antisémitisme, que les sympathisants les plus extrémistes de cet Etat espèrent nous influencer.
Ce qui n’est pas sûr.
L’avenir du monde est incertain à cause des prétentions de cet Etat minuscule à grignoter aux voisins des parcelles de territoire, à se conduire comme l’égal des grandes puissances et avoir perpétré l’assassinat des adversaires politiques à partir d’un Etat de droit, qui, du coup, n’en est plus un ; surtout, ce monde est incertain depuis que le leader du monde occidental soutient inconditionnellement les illuminés de cet Etat lilliputien pour quelques arpents de sable, au risque de remettre en cause un équilibre mondial déjà d’une grande précarité.
La prétention de Bush à faire des démocraties partout où ses tanks stationnent, équivaut à craquer une allumette au-dessus d’un bidon de pétrole sans bouchon.
Franchement, en Europe, on ne méritait pas cela.

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