« Liège en délicatesse avec ses architectes. | Accueil | L’agression. »

Test de Rorschach à la RTBF

-Salomé von Meck quel est le lien familial que vous avez avec Sigmund Freud ?
-J’ai vécu avec Sida Grauss-Filou – nous avons fait du football ensemble. Sida était la petite fille du « friseur » Charlie Cocksucker qui est l’auteur de la plupart des œuvres de Sigmund.
-Quelle était la nature des relations de Cocksucker avec Freud ?
-A Vienne, en coupant les cheveux des clients, Charlie expliquait la psychanalyse à Sigmund qui prenait des notes sur le divan du salon.
-Votre réputation mondiale de psychanalyste, vous l’attribuez à quoi ?
-J’ai longtemps eu en analyse dans mon cabinet de Bruxelles, des premiers ministres et chefs de parti de Belgique. C’est grâce aux résultats que ma réputation s’est établie.
- Pouvez-vous parler de vos patients ?
- Je suis tenue par le secret professionnel.
-A défaut, pouvez-vous dire quel était le mal dont ils souffraient ?
-Ils leur restaient des scrupules. Notamment, un patient qui venait de Mons deux fois par semaine pour me voir.
-Qu’en est-il aujourd’hui ? Où en sont-ils dans leur thérapie ? Gardent-ils des séquelles ?
-Certains vont beaucoup mieux. Des guérisons furent difficiles. J’ai eu un échec avec un charcutier-parlementaire qui a suivi une thérapie de quinze années, en vain !
-Des scrupules au niveau du gouvernement ?
-Non. Au niveau de sa charcuterie. Il faisait du boudin pour les maisons de vieux qui n’avait pas la qualité de celui qu’il distribuait dans les grandes surfaces.
-Quels sont vos projets ?
-Après le décès de Sida, j’ai fait la connaissance à l’hôpital Brugmann d’une stagiaire Bone Coolout, une Américaine en formation chez nous. Nous avons fait du parapente à Millau et du parapet à Vichy. Nous avons décidé de nous marier en Hollande grâce aux facilités administratives accordées aux personnes du même sexe. Ce sera pour septembre.
-Je parle de vos projets scientifiques ?
-Je viens de publier un article au Zeitschrift… une réfutation à « Malaise dans la civilisation » que Cocksucker écrivit à Baden-Baden pour Freud. Ils étaient soignés pour une constipation profonde. Leurs relations étaient à cette époque fort perturbées.

poly.JPG

-Sur quoi portent vos observations ?
-Le sentiment que notre propre Moi nous trompe sur les véritables relations de notre Moi avec notre propre Soi. La démarcation entre le Soi et le Moi est indiscutablement dans la solution que le Moi et le Toi ne pourraient faire qu’un et ainsi se couper du Soi.
-Ce qui signifie ?
-…que Freud dans un état de constipation avancé ne pouvait faire autrement qu’essayer trois fois par jour d’aller à la selle sans résultat. Il venait d’hériter d’une tante, d’où sa théorie du riche constipé.
-Vous réfutez quoi ?
-Je réfute que le Moi de Freud n’étant pas purement hédonique, pour faire des en dehors, il fallait tout simplement pousser. Et c’est le Moi externe de Cocksucker…
-Le caca ?
-…pas tellement riche de sels minéraux, qui est enfin devenu mou. Car en même temps qu’il se détachait du monde extérieur, le Moi interne de Freud redevenait ferme.
-C’est lumineux !
-Non. Mais ça soulage.
-Vous êtes une grande sportive. Tout le monde sait que vous avez été championne olympique de boxe à 22 ans et que vous avez fait la face Nord de l’Eiger en hiver.
-Oui, mais il pleuvait cette année-là.
-Et qu’en outre vous êtes la présidente des Cunt-lapper’s d’Ixelles. Pouvez-vous nous en dire deux mots ?
-C’est une association de femmes qui en ont assez que les mecs nous écrasent de leurs prétentions musclées. Chaque fois qu’une d’entre nous cède aux avances d’un homme, elle doit nous en faire part au cours d’un dîner entièrement à ses frais.
-Vous en avez souvent ?
-Le dernier repas, c’était en 1999, il y a six ans, offert par Anne-Marie L. qui venait de céder aux avances de son mari, après un pèlerinage à la Sarthe. Elle mettait un terme à 12 ans de résistance.
-Et depuis ?
-Nous venons de l’exclure. Elle a récidivé en 2004.
-C’était Adeline Pâtissier pour la RTBf.
-D’habitude, tu fais le Classique des classiques ?
-Oui, mais Anne Delvaux est en vacances.
-Tu es drôlement jolie. Ça te plairait de venir au Club des Cunt-lapper’s, à Ixelles ?
-On m’attend au studio. Si vous voulez bien enlever votre doigt qui tend l’élastique de mon slip ? Merci.

Poster un commentaire