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Confusion patronymique.

-Laurent, à l’âge que vous avez, vous êtes encore ceinture marron ?
-Pour être marron, je le suis, mais pas tant que mon ami Pierre-Yves.
-Même question pour Pierre-Yves. Vous avez fait une carrière fulgurante dans la marine, sans savoir nager. Vous expliquez cela comment ?
-J’ai une famille, tous notables de père en fils. Ma carrière dans la marine n’a pas débuté chez les pescadous. Officier d’office. Je suis très difficile avec mes habits. Le costume bleu ne m’allait pas mal… La couleur sombre cache mon embonpoint.
-Comment pouvait-on imaginer que vous alliez vous séparer, la grande championne et vous, mon cher Laurent ?
-Elle a voulu m’étouffer. Mais on n’étouffe pas Laurent le magnifique. Je passais inaperçu. Maintenant tout le monde sait que le bon gros, c’est moi. Je vais débuter dans la carrière.
-Vous allez jouer contre Federer ?
-Dans deux ou trois ans, quand je me serai imposé en junior.
-A passé 40 ans vous jouez toujours en junior ?
-Oui, grâce à Pierre-Yves qui a obtenu une dérogation pour moi et ceux de ma famille sur deux générations.
-Vous vous rongez toujours les ongles ?
- Oui, comme Pierre-Yves.
-Parle pour toi. Je mets des gants blancs même pour dormir. C’est plus chic au lit.
-Surtout pour accueillir les corps de marine du bâtiment.
-Pierre-Yves gardait ses gants pour serrer la main des maçons ?
-C’était pour les honorer et aussi pour écrire. On a difficile de signer des documents en gants blancs.
-Vous allez être inquiété ?
-On n’inquiète pas facilement Pierre-Yves, même si je suis le 43me au classement FRB.
-Un nouveau classement ?
-Oui.
-Le numéro un mondial ?
-C’est mon père.
-Qu’allez-vous faire si vous êtes convoqué ?
-Je répondrai à la convocation de la dunette de mon bateau : « De vishandelaar ».
-Où allez-vous ?
-M’asseoir sur un banc à Terre-Neuve.
-Les grandes manœuvres ?
-Ordre d’en haut ! C’est dommage, mais je ne verrai pas Laurent dans sa séparation avec J.H.
Tout ça, c’est de ma faute. Je lui ai présenté la caw-girl anversoise qui avait séduit Daniel Ducruet sur le rocher fatal… Laurent est faible. Au lieu de jouer à ses burnes, J.H. jouait à Melbourne…

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-La rançon du sport…
-Oui. C’est une grande championne.
-Qui ?
-Mais la caw-girl anversoise…
-Et aujourd’hui que l’actualité s’est emparée de vos deux noms au point de les confondre ?
-Nos destins ne sont pas les mêmes. J’ai un nom, je pourrais toujours m’en sortir.
-Oui. Pierre-Yves, c’est un double prénom à la Pierre Loti.
-Justement grâce à la marine, j’ai eu un logement gratis, mais qui me coûte cher !
-Vous ne devrez pas rembourser ?
- Vous savez bien que nous avons une réputation à défendre.
-Donc vous allez rembourser.
-Non. Pas du tout. Notre famille n’a jamais rien remboursé. Posez plutôt la question à Laurent. Comment envisage-t-il l’avenir seul sur son rocher, alors que J.H….
-Une réponse, mon cher Laurent ?
-Je peux encore en ramasser au divorce. C’est une question de principe…
-Comment, vous aussi ?
-Je n’aurais pas supporté l’humeur de J.H. pendant trois ans, sans une compensation. Et puis, ma nouvelle conquête va me coûter bonbon.
-Et la marine ne vous remboursera pas !
-Peut-être la fédération de tennis ?
-Pourquoi vous rembourserait-elle ? Mon cher Laurent ?
-J’ai pris conseil chez Ducruet. Ils ont volé mon image chaque fois que je me rongeais les ongles sur les courts. J’exige trente millions.
-De dollars ?
-Non, d’euros, rapport au change favorable. Si j’ai la somme, je tirerai Pierre-Yves du pétrin et je présenterai la créance à son père.
-En échange de quoi ?
-Je souhaiterais m’appeler le prince Laurent de Monaco. C’est possible.
-Et pourquoi Monaco ?
-Divorcé de J.H. et sans profession, il sera plus difficile de m’expulser comme parasite.

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