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La FPP a encore frappé !

On a pu encore vérifier ce dimanche… le quatuor infernal, tous et toutes chefs de parti… deux hommes, deux femmes, et pas des intermittents du spectacle, non, du sérieux rien que de la vedette, présidents et présidentes… réunion du patronat politique, la FPP, la Fédération des Partis Politiques… et babillarde avec ça… cour de récréation, gamins, gamines… feux follets de la belle ouvrage… Ils n’ont pas encore trouvé le président des présidents, comme les autres qui ont bien le patron des patrons… Ça viendra, évidemment… quelques tractations, beaucoup de pragmatisme. Ils n’ont pas pensé, on se demande… une tournante : président des présidents à tour de rôle ? Prochain dimanche, j’envoie un mail dans les « zauditeurszonlaparole ».
Ah ! on peut dormir tranquille, plus question de dérapage, de folie bancaire. La rigueur, voilà le maître mot, comme il est lâché, disons qu’il est dans le quatuor sur toutes les lèvres en même temps.
Milquet et Durant, peintes en momies égyptiennes, donnant la réplique à Reynders Di Rupo, les lèvres peintes aussi, mais en plus léger, de peur qu’un des deux ne fasse vieux travelo et l’autre, ancien général prussien qui se faisait appeler tante Frida une fois par mois, du moins c’est ce que rapporte Sigmund Freud… un régal !
La rigueur, mais la plus rigoureuse… la rigoureuse rigueur des fermetés fermées !
Fortis, le capitalisme, les actionnaires, le procès, ce qu’ils sont pragmatiques et comme leurs conclusions coïncident ! Ils auraient pu faire carrière au sommet de Wall Street, remplacer Madoff au Nasdaq, s’ils l’avaient voulu. Mais non, trop modestes, le cœur trop belge, l’âme enfoncée dans le terroir comme la botte dans la boue des chemins forestiers ardennais…
Le drame de Fortis était tellement perceptible avant la divine intervention que Di Rupo dans un grand élan lyrique nous détaille les trois raisons qui rendaient inévitable le don de nos personnes au capitalisme progressif et harmonieux… Manque de pot, il en cite deux, une joyeuse commère l’interrompt, le roi Didier hoche la tête, et voilà l’homme de Mons démonté… moralité, on attend toujours la troisième… Vanden Boeynants faisait mieux : il inversait les raisons, la quatre passait avant la trois !... auparavant, il avait oublié la deux. On s’en bidonne encore !
Pareil d’une des deux charmantes qui parle de trois crises. Deux crises qu’elle cite, décidément c’est une manie. La troisième alors ? Si je vous dis que la première crise est climatique, vous aurez deviné le nom d’Isabelle Durant, voyons…
Quant au plan de relance, il est superbe. On ne va pas chipoter sur les milliards. Deux, c’est déjà pas mal. Le tout c’est de savoir qui seront les heureux bénéficiaires. Pas nous, suivant la logique de Helmut : Permettre le profit, investi le lendemain et licenciements en masse le surlendemain.
Nos hardis phénomènes le savent bien. Si l’industrie automobile se ramasse aux USA – et c’est possible d’ici la fin de l’année, même avec de la bonne volonté militante et social-démocrate, on pourra même plus aller à la feuillée dans la fagne de Jalhay avec les deux milliards…
Après les couplets patriotiques sur la pérennité du système capitaliste, nos héros ne pouvaient pas descendre tout de suite des pavois où ces dames et ces messieurs prenaient la pose.
Sans transition, comme dirait la marionnette des infos de d’Arvor, ils attaquèrent le chant des chants : l’Institutionnel…

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Là, ils sont impeccables, dans l’Institutionnel, pas un faux pli… ils sont nickel ! D’une seule voix : la table des négociations ! Ils aiment la table, la parlotte, le café qu’on sirote, les souvenirs qu’on égrène. Les Flamands en veulent plus de la discussion, de la table et de sa nappe… Ils veulent plus entendre parler des trois bourgmestres, un point c’est tout…
Seul petit conflit, oh ! minime, pas quelque chose de l’ordre de la mondialisation de l’économie, non… C’est Reynders qui ricane concernant l’organisation des écoles, les files d’attente pour les inscriptions… Di Rupo s’agace… Il s’énerve que l’autre soit bouché comme un pot… un mauvais wallon, presque !... Il faut féliciter Dupont, le ministre de la file, puis des quotas joués au loto étudiant. C’est une merveille, cet homme ! Milquet est bien d’accord, on sent qu’elle mollit pour ce sacré Dupont…
Bref, tout baigne, sauf pour la redevance télé. Les Flamands la paient plus. On croyait qu’à l’occasion des élections que Daerden allait faire une communication entre deux verres. Il la fera sans doute vers le Premier mai, mais on aura pas la télé gratis, pas encore… une ristourne qu’on aura… Pourtant, s’il y a bien une taxe qui touche les plus pauvres… et que Di Rupo sanglote quand il évoque le sort des plus malheureux… Voilà, il faut faire des choix. Nous avons voté pour un capitalisme mondial et rénové, Di Rupo rénove.
Le socialisme dernier rempart de la civilisation du fric, on aura tout vu !
C’est à partir de quelle catastrophe, de quel malheur, des militants songeraient à le remplacer ?

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