« L’argument suprême. | Accueil | Aernoudt : Nozick soit qui mal y pense. »

Déménageons à Mons.

On voit très bien comment fonctionne une démocratie quand les Autorités traînent les pieds pour organiser une consultation populaire sur un sujet qui les dérange et qui ne leur plaît pas.
Aucun moyen alloué à la diffusion des raisons du référendum, aucun débat dans les médias, les amis de plume et d’images à la botte ont gardé le silence, la carte d’identité des Liégeois qui avaient oublié leur convocation n’était pas suffisante comme prouvant l’appartenance à l’entité, fermeture rigoureuse à 13 h, des électeurs se présentant à 13 h 01 n’ont pas pu voter, etc., à ce point qu’on se demande si l’élection n’aurait pas été truquée par suppression des « Oui », si les 10 % avaient été atteints ?
Au fait, y avait-il des contrôleurs prévus ?
Pourquoi pas cette question, après tout, quand on voit l’hostilité des dirigeants à ce référendum ?
Cela ne grandit pas le CDH et surtout pas le PS. Si ce dernier parti a passé des accords avec Mons et Di Rupo pour ne pas poser la candidature de la Ville de Liège, ce serait l’occasion de nous dire contre quoi le PS local a troqué son désistement ?
La population ne devrait-elle pas être consultée sur ce deal avec Mons ?
Ceci dit, la culture à Liège, c’est de l’eau de tinette pour minet BCBG. Et que Liège se prenne à jouer les parangons de la culture a de quoi faire doucement rigoler. Mais si Liège est à un bas niveau, il suffit d’être allé une ou deux fois user ses grolles du côté de Mons, pour s’apercevoir que là, c’est pire.
J’ai suffisamment écrit sur la question (voir les Blogs précédents), pour ne pas en remettre une couche.
Que le Bourgmestre de Liège nous joue le couplet selon lequel on aura d’autres occasions de montrer notre savoir faire dans ce domaine, j’espère qu’il aura à cœur de procéder à un référendum pour savoir si les projets qu’il a dans son cartable, n’échoueront pas à cinq cents voix près aussi, étant entendu que, par souci d’égalité, il s’abstiendrait de faire une propagande d’enfer avec l’aide de ses petits journaux du NET et autres complaisants acquis d’avance.
Il est regrettable qu’en Wallonie les expressions citoyennes ne soient pas toutes non-obligatoires comme le vote référendaire.
Personnellement, je suis contre le vote obligatoire. C’est un droit aussi de ne pas user de son droit.
Ce serait le seul moyen de connaître l’importance des mécontents aux élections. Le non-vote étant un signal clair et ayant valeur de vote.
Celui qui traîne les pieds parce qu’il n’a aucun candidat qu’il apprécie et qui y va par obligation et, puisqu’il est là, vote MR ou PS, pour ne pas s’être déplacé pour rien, dénature le vrai pouvoir des chiffres et fausse à ce point les statistiques, qu’aujourd’hui elle ne signifient plus rien lors des élections législatives.

mons2.jpg

On n’a jamais su combien en Belgique il y aurait d’abstentionnistes au cas où le vote ne serait pas obligatoire ? Certains pensent que cela pourrait tourner autour des 60 % à certaines élections et notamment européennes où le citoyen croit que droite ou gauche, c’est le programme le plus conservateur qui l’emporte, et au niveau communal, combien de Liégeois iraient voté par temps de pluie pour réélire Demeyer ou Reynders ? Et que ferait-on si moins de 10 % de la population se déplaçaient pour soutenir nos petites merveilles de la politique locale ?
Dans son laïus commentant la nouvelle de l’échec du référendum, Willy Demeyer a annoncé que la Ville de Liège déposerait au gouvernement wallon un mémorandum sur le processus de consultation populaire sur base du déroulement de l’élection de ce dimanche.
Que faut-il entendre par là ?
Va-t-il demander la suppression du référendum, alléger la procédure, ou au contraire, l’alourdir ?
Ceux qui se sont déplacés sous la pluie aimeraient quand même connaître les conclusions du bourgmestre sur l’expérience qu’ils viennent de vivre et qui ressemble fort à une frustration.
Et Mons qu’en pense-t-il ?
Et si on faisait un référendum pour déménager les collections du Grand Curtius à Mons ?
Cela aiderait la villette du sphinx local à fournir un solide dossier pour 2015 et nous, ça nous débarrasserait d’un bric-à-brac dont une ville sans culture n’a que faire !

Commentaires

Par lettre alphabétique :
Apollinaire, Bataille, Baudelaire,Breton, Dickens, Duchamp,Dostoievski, Eluard, Ernst, Flaubert,Gourmont, Hugo, Huysmans, Jarry, Kafka, Laclos, Lautréamont, Leiris, Louys, Mallarmé, Maupassant, Mendès (Catulle), Mirbeau, Molière, Nerval, Pauvert, Poe, Proust, Rabelais, Racine, Renard, Restif, Rimbaud, Sade, Salmon, duc de Saint-Simon, Stendhal, Vaillant, Valéry, Vallès, Verlaine, Viau, Zola.
Que ceux que j'ai oublié me pardonnent.
J'ai omis les psy et les philosophes, anciens et modernes, quelques auteurs de la Révolution de 89 et ceux de la Commune de Paris de 1871, des historiens comme Gibbon, etc. La plupart des auteurs cités sont délaissés, aucun n'est liégeois.

Oui, évidemment, avec ces artistes pour le moins prestigieux, difficile pour Liège de revendiquer la moindre parcelle d'une ville culturelle, mais peut-être jusqu'en 2016, les endormis vont, sait-on jamais, se réveiller. Luc Pire a un rôle à jouer.......

Non.Je trouve aussi certains auteurs vivants remarquables. Mais, je risquerais d'en oublier beaucoup et ce serait injuste, car je ne lis plus que des ouvrages de philosophie, de science et d'histoire.
Enfin dans la liste que j'ai publié, j'ai oublié de citer un des plus importants pour moi : Louis-Ferdinand Céline.
Mais une année culturelle n'est pas faite que de littérature ou de philosophie et je cherche en vain une oeuvre originale, dans les autres domaines, créée par un artiste liégeois. Et c'est normal puisque le chic de la consécration officielle est de consacrer l'art bourgeois, sorte de dessus de cheminée du conformisme le plus affligeant.Peut-être bien avons-nous un génie quelque part dans une mansarde et qui a un mal extrême à s'affirmer.
Allez, ne perdons pas l'espoir. N'avons-nous pas eu Simenon, Conrad Detrez et Alexis Curvers. A quand un innovetaur comme Jarry, un poète révolté comme Rimbaud, un râleur de génie comme Céline ?
Je vous embrasse.

Chère Rannemarie, Vous savez, la culture à Liège, les "artistes" se prennent très au sérieux, c'est vrai et il y a des Naïves" comme moi qui les écoute.
N'empêche que mon rêve aurait été d'être la voisine de Cézanne
à Aix en Provence et de l'accompagner dans la campagne.
Vous voye qu'il y a loin de la coupe aux lèvres.
Et j'aurais dû supporter de voir publié le bouquin de Zola
et de voir le chagrin de Paul.
Cela, me touche .....

Ca prouve qu'on ne peut exister sans plaisir même une seconde et que c'est bien difficile d'avoir vraiment du chagrin.
C'est comme çà l'existence...
L.F. Céline.
Dur dur

Bonjour.
Voici une annonce qui peut-être vous intéressera.

"Nuit d'Amérique"

(d'après les chapitres américains du "Voyage au bout de la nuit" de L. F. Céline)

Théâtre du temps, 9 rue du Morvan, Paris. Métro Voltaire.

Du 17 au 28 février 2010.
20h30 / 17h dimanche.
Prix : 8 et 16 euros.

Synopsis : Bardamu débarque pauvre et fiévreux au pays du travail à la chaîne et du dieu Dollar.


Version scénique / Mise en scène : Julien Bal
Avec : Guillaume Paulette ( Bardamu)
Valentina Sanges (Molly)
Giulio Serafini (Le groom, le joueur de Base Ball qui danse au bordel)
Julien Ratel (Flora, l'infirmier, Bébert)
Renaud Amalbert (Pierrot)
David Augerot (Marcel, Robinson, Poupou)
Musique : Paul Anka
Lumières : Renaud Amalbert
décor : Lightcorner


Informations : chromoscompagnie ( at ) yahoo.fr
01 43 55 10 88

Notes de mise en scène, extrait :

... Pour raconter la coulée de Bardamu aux US, nous refusions d'emblée tout théâtre de narration, du souvenir par la voix, du sommeil. Nous voulions faire de ce texte du désarroi un théâtre de la joie et du nerf. Il fallait alors injecter dans les dialogues certains passages narratifs, faire de ce roman une suite d'échanges, traduire ces chapitres en théâtre. Si toute traduction est une négociation serrée entre l'oeuvre de départ et la langue d'atterrissage, nous avons joué de cet espace trouble qui parfois s'annule, parfois s'étend, entre le Bardamu secret de l'oeuvre et le Bardamu qui sait dire dans l'instant ce qu'il ressent du monde.

De cet effort est né notre second spectacle Célinien (Après les "Entretiens avec le Professeur Y." en 2007) "Nuit d'Amérique".
Une troisième version scénique, dans un an, fermera ce cycle "New-York, Detroit, Meudon" par des instants d' "Un Château l'autre".

Ici, en cette "Nuit d'Amérique", des figures perturbent le parcours de Bardamu (Molly, Pierrot, Robinson, Marcel et Flora (l'Eglise), Lola, L'infirmier, le groom, le joueur de Base Ball).
La nuit, les fantômes rendent hommage au "rien du tout de derrière le ciel" et Molly console Bardamu qui fuira un dimanche (un gloomy sunday).
Nous le retrouvons, le Bardame, pour finir, à Meudon, en 1950, au lendemain du décès de Madame Bérenge. Et puis voilà. Et puis tant pis...

Bonjour.
Voici une annonce qui peut-être vous intéressera.

"Nuit d'Amérique"

(d'après les chapitres américains du "Voyage au bout de la nuit" de L. F. Céline)

Théâtre du temps, 9 rue du Morvan, Paris. Métro Voltaire.

Du 17 au 28 février 2010.
20h30 / 17h dimanche.
Prix : 8 et 16 euros.

Synopsis : Bardamu débarque pauvre et fiévreux au pays du travail à la chaîne et du dieu Dollar.


Version scénique / Mise en scène : Julien Bal
Avec : Guillaume Paulette ( Bardamu)
Valentina Sanges (Molly)
Giulio Serafini (Le groom, le joueur de Base Ball qui danse au bordel)
Julien Ratel (Flora, l'infirmier, Bébert)
Renaud Amalbert (Pierrot)
David Augerot (Marcel, Robinson, Poupou)
Musique : Paul Anka
Lumières : Renaud Amalbert
décor : Lightcorner


Informations : chromoscompagnie ( at ) yahoo.fr
01 43 55 10 88

Notes de mise en scène, extrait :

... Pour raconter la coulée de Bardamu aux US, nous refusions d'emblée tout théâtre de narration, du souvenir par la voix, du sommeil. Nous voulions faire de ce texte du désarroi un théâtre de la joie et du nerf. Il fallait alors injecter dans les dialogues certains passages narratifs, faire de ce roman une suite d'échanges, traduire ces chapitres en théâtre. Si toute traduction est une négociation serrée entre l'oeuvre de départ et la langue d'atterrissage, nous avons joué de cet espace trouble qui parfois s'annule, parfois s'étend, entre le Bardamu secret de l'oeuvre et le Bardamu qui sait dire dans l'instant ce qu'il ressent du monde.

De cet effort est né notre second spectacle Célinien (Après les "Entretiens avec le Professeur Y." en 2007) "Nuit d'Amérique".
Une troisième version scénique, dans un an, fermera ce cycle "New-York, Detroit, Meudon" par des instants d' "Un Château l'autre".

Ici, en cette "Nuit d'Amérique", des figures perturbent le parcours de Bardamu (Molly, Pierrot, Robinson, Marcel et Flora (l'Eglise), Lola, L'infirmier, le groom, le joueur de Base Ball).
La nuit, les fantômes rendent hommage au "rien du tout de derrière le ciel" et Molly console Bardamu qui fuira un dimanche (un gloomy sunday).
Nous le retrouvons, le Bardame, pour finir, à Meudon, en 1950, au lendemain du décès de Madame Bérenge. Et puis voilà. Et puis tant pis...

Poster un commentaire