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Système D au PS.

Il n’y a pas que le MR parti de notables, à être un parti surfait et faisandé.
On connaît la boulimie des notables du PS qui n’ont rien à envier aux autres ;
On sait d’où vient l’ascension des frères Happart dans la hiérarchie du PS. C’est le coup de José à la tête du peuple fouronnais résistant à la flamandisation, qui fit connaître la fratrie.
Chapeau l’artiste ! Ce fut crâne, bien vu et plein de panache. La suite est moins noble…
Profitant de sa popularité miraculeuse, José négocia une place de notable au PS grâce au plébiscite des Wallons. Son frère eut droit à un accessit de mandat, par consanguinité. Ce qui est piquant, c’est l’adhésion des frères à un parti signataire du bradage des Fourons à la Flandre..
Après, le monde connaît l’histoire et comment les Fourons ont basculé définitivement du côté des pointus grâce aux voix des Néerlandais venus s’installer en force dans la Région.
Depuis, les fans de José ont été plus rares. Les Fouronnais francophones qui espéraient beaucoup de cette bi-notoriété ont été lâchés par l’opinion publique refroidie. Comme les Frères n’ont pu recoller les Fourons à la province de Liège, la messe était dite.
José s’est retiré à l’aise, après avoir monnayé sa bravoure. Il a conservé quelques mandats riches en protéines bancaire. L’autre gaule les noyers des halliers de Di Rupo, il « fait » dans le parlementarisme, comme on « fait » arboriculteur sur le plateau de Herve.
C’est de bonne guerre. Ils ne sont pas les seuls. Le MR n’est pas en reste.
Reste à établir un quiz : Jean-Marie serait-il moins habile que son frère ? Car José même à la dernière affaire – le voyage en Amérique – s’il s’est fichu de la tête des contribuables, n’en a pas, pour autant, commis le moindre délit. Et alors qu’on lui criait « remboursez » et que certains de ses compagnons d’agréments s’exécutaient, José n’a jamais plié tout en persistant dans son bon droit de voyage d’études aux frais du Wallon de base.
On lui a connu des « affaires » sous la forme de bruits divers et chuchotement, un peu comme son ami Van Cauwenberghe, toujours montré du doigt, vraiment jamais convaincu d’indélicatesse.
Qu’ont-ils besoin de se remplir les poches autrement qu’en toute légalité ?
Jean-Marie est moins adroit, d’autant plus pressé peut-être d’asseoir un compte en banque qu’étant connu par célébrité interposée, il doit ramer sans l’aura des voix de préférence de son jumeau.
Au début de l’été, Davignon a claqué la porte du Conseil du circuit de Francorchamps à la suite d’une ténébreuse affaire de remise en état de la loge « champagne » du circuit pour quelques misérables 25.000 euros, une paille comme s’est justifié Jean-Marie à côté de ce que ce circuit à coûté et coûtera encore aux Wallons pour sa remise aux normes d’Ecclestone. L’Anglais tient toujours le gouvernement wallon aux roubignolles par des signataires délégués d’un contrat comprenant d’énormes garanties et pénalités en cas de renoncement.. Ce n’est pas Serge Kubla qui dira le contraire. On se souvient de l’argument de Jean-Marie à certaine garantie qui nous engageait calamiteusement à remettre le circuit en état. Sa signature au bas du parchemin, il ne la nie pas, son argument : le texte était rédigé en anglais, langue que Jean-Marie Happart ne possède pas !
Rarement oncques ne vit pareille défense basée sur l’ignorance !...

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Revenons au récent pensionné, à José tel qu’en lui-même…
Un notable, qu’il soit du PS ou d’ailleurs ne peut pas se farcir tous les mandats. L’important c’est que l’on sache que c’est lui Saint-Nicolas.
C’est en général un membre du même parti qui reçoit le jouet sollicité.
En principe, qui reçoit devient l’obligé de qui a plaidé pour lui auprès de dieu Elio.
Chez Reynders, ou chez Milquet, c’est pareil. Ce le sera bientôt aussi chez Javaux, si ce n’est déjà fait. Ainsi marche la Belgique…
L’inégalité intellectuelle des deux frères serait-elle en train de se combler ?
José, président de Liège-Airport, a un directeur d’une gourmandise telle qu’elle lui fait faire des bêtises. Luc Partoune du PS, c’est ainsi qu’il se nomme, a commis l’erreur de licencier un certain Mario Di Paolo, qui a des dossiers ne demandant qu’à être exploités.
Si vous entrez dans la haute Administration par la voie habituelle, c’est-à-dire le piston, il est recommandé d’établir des dossiers sur toute la hiérarchie et principalement sur votre supérieur direct et même sur celui de qui vous tenez l’emploi, surtout si les loges sont différentes !
Mario, dans une lettre datée du 22 juillet, souhaite communiquer au comité de direction de « nouveaux éléments importants et graves sur les manquements dans la gestion de son directeur général ». Les faits dénoncés pour 2008 se seraient aussi produits les années précédentes.
« Je ne vais pas répondre à sa demande, car il ne fait plus partie de la société et pourquoi n’a-t-il pas dénoncé tous les faits en même temps dans son premier dossier d’accusation ? Je crois qu’il cherche par un moyen détourné d’avoir une réunion avec nous, parce qu’on n’a pas répondu à sa première demande", réplique superbement José Happart, qui ainsi rassure son directeur.
Mario n’a pas digéré que José Happart ait déclaré l’avoir licencié pour incompétence. Or, c’est parce qu’il a dénoncé des fraudes dans le chef de son supérieur hiérarchique qu’il a été remercié. Il aurait l’impression que les membres du comité de direction n’ont pas été bien informés des manquements reprochés au directeur général de Liège Airport.
José couvrirait-il son directeur général ? Il est vrai que s’il y a eu détournement les sommes sont minimes. Mais cela commence toujours ainsi, si on se souvient de la genèse des affaires de Charleroi. Qui vole un œuf, vole un bœuf.
Di Paolo parle de l’achat d’un frigo (Cebeo, 523,34 €), facturé à l’aéroport, mais à livrer au domicile de Luc Partoune, le nettoyage de massifs au domicile de ce dernier par la firme D. mais payé par l’aéroport. La liste des dénonciations indique aussi l’achat de matériel électrique, réceptionné à Gand et destiné au "nouvel appartement acheté par le directeur général". Remontant dans le passé, une dégustation de vins chiliens avait été organisée dans le nouveau terminal de Liège Airport par une ASBL gérée par Luc Partoune, également consul du Chili. Du personnel de l’aéroport aurait participé à la préparation de l’événement durant des heures de travail. Il avait évoqué le versement de commissions secrètes pour un montant de 19 000 € via le consultant (Euroland) de Liège Airport en Chine.
Il semble que certains manquements sont avérés, notamment le recours à la firme D. qui a fait des travaux de nettoyage chez M. Partoune sur le compte de l’aéroport.
Alors José et Jean-Marie, un partout et la balle au centre ?
Lequel est le plus ficelle ou si l’on veut, le plus intelligent ?
Quant aux Fourons, merci, la flamandisation s’accélère. Il ne reste plus aux derniers francophones qu’à se replier sur Visé.

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