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Envie de guillotine ?

Y en a marre des manières des Daerden père et fils, de la daerdenmania, des fans qui ont la permission du home le samedi soir pour le centre culturel où les attend une « jatte de cafè (café en français) » offerte par papa, des vidéos qui font le tour du monde parce que le mandataire socialiste a un rire idiot, des combines qu’elles soient légales ou illégales des cabinets de réviseur d’entreprise, des coïncidences des carnets de commande avec des administrations gérées par des socialistes comme s’il en pleuvait, de ces coïncidences tellement grosses qu’on croirait qu’ils nous prennent pour des imbéciles, on a soupé des enfants du père et ceux du fils, de la fille DJ même si elle a de belles jambes, des loges du Standard, du gros rouge, marre à l’avance, alors que j’entends ce nom pour la première fois de PricewaterhouseCoopers (PwC), même s’il s’agit d’un des plus grands cabinets de réviseurs d’entreprises, et plus que marre de Christelle Gilles, demi-sœur, amie élective,maîtresse ou simplement femme d’affaire (quelle importance ?) – enfin on ne sait pas, et à la limite, on s’en fout - d’un des membres de la saga d’Herstal ou d’Ans, qui a vendu ses parts de la SPRL, ou ne les a pas vendues à Christelle Gilles qui les a cédées à Pricewatermachin de la basse-Meuse ou du Plateau… tout en ne les cédant pas…
Ce que je garde de ce micmac, c’est que ces gens se disent socialistes, sont membres d’un parti portant le sigle officiellement reconnu, - au point que le zigoto de Mons a gambergé six mois pour mettre l’ « S » du sigle en gras, alors qu’il aurait mieux valu mettre le « P » - bel et bien dans des positions qui supposent qu’ils ont l’aval des comités, des instances du pââârti et qui sont dans les affaires, dans les sections, en même temps que dans les achats, ventes et dépôts, négoces divers, cabinets d’avocat, experts devant tous les tribunaux, que sais-je ?... que tout cela m’emmerde… de ces bonimenteurs de peuple, de ces icônes d’estrade, de la rose au poing et de l’Internationale, porteurs de la bonne parole et foutriquets de loge à la connivence intéressée… et que c’est malheureux que nous pataugions avec eux dans leurs combines comme si nous en étions les promoteurs, alors que l’étalage de leur réussite, loin de nous impressionner, nous fait chier !
Alors, une question se pose, mais qu’est-ce donc que ce parti socialiste aujourd’hui ?
Qu’est-ce que ces dirigeants qui feraient des affaires jusque sur leur lit de mort !... qui font des contrats de tout, et qui finiraient par en faire au moins un chaque matin comme on va à celles !... qui se font élire, acclamer même, marchands d’idées, professeurs de souks, endoctrineurs de café, promoteurs de la cirrhose du foie ?
Ah ! on les sent frétillants au négoce, conservateurs en diable, amoureux des chiffres de leur compte en banque, à un euro près, partant avec leur dû (épisode Happart 2009), en pleine crise économique, champions ou pas de la comprenette, mais des chiffres, pardon !... des maîtres. Comment ils se les farcissent au suffrage universel, les rombiers de la social-démocratie en action !
C’est pas ça le socialisme, madame !... bourgeois jusqu’aux tripes…
Et la promo de la justice sociale, le rendez-vous avec le peuple, les yeux dans les yeux !...
enfin je le suppose. Parce qu’aujourd’hui, on ne sait plus. On se demande.

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Georg Simmel aura beau l’écrire « Voici les éléments de tout être et de tout fait social, inséparable dans la réalité : d’une part, un intérêt, un but, ou un motif, d’autre part une forme, un mode de l’action réciproque entre les individus, par lequel, ou sous la forme duquel ce contenu accède à la réalité sociale ».
Elle est belle la réalité sociale vue des rosiers ! Ils sont beaux les individus qui la composent !
C’est le loustic qui se la prend au vin rouge et c’est moi qui ai envie de dégueuler !
Si on parlait entre citoyens de la sorte d’abêtissement, de vulgarisation d’en-dessous de la ceinture qu’il y a aujourd’hui dans les choses de la politique ?
J’en arrive au même résultat que le père Léautaud qui en 1935 pensait que nous allons certainement vers des choses épouvantables.
Ces gens, c’est assez clair, ne sont pas socialistes comme l’entendait Jaurès ou Destrée. Ce sont des affairistes qui se sont fait la gueule de circonstance pour embobiner de pauvres gens qui se croient perdus avec les lascars de la droite et qui le sont en effet, mais en plus ils le sont encore avec les têtes de gondole de la gauche...
Comme l’a dit Simone Weil – la pauvre qui a tant payé de sa personne pour le savoir – « Notre époque a détruit la hiérarchie intérieure… », celle du cœur, des gens qui savent ce que veut dire une journée de travail… du type honnête, qui n’en revient pas et qui, malgré tout, n’en peut croire ses yeux.
Quand on voit ce que l’abandon de la lutte des classes a fourni comme renégats aux affaires du peuple, on se dit qu’il n’y a plus rien à pouvoir tirer de noble et d’utile de ces gens-là.
L’esprit de propriété, de possession et de domination a développé chez eux un amour propre égoïste tellement évident qu’ils le portent sur leur figure.
Il est bougrement en colère aujourd’hui le père Duchesne ! foutre oui… on se prend des envies de guillotine…
Et en même temps, on a l’impression de se faire avoir par la droite aussi qui aboie comme moi à la caravane qui passe. Et si tous étaient acquis à la combine suprême ?... qu’une fois Médor enragé, ils se mettraient en bande à qui veut l’abattre ?

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