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Le Grand Jacques chez Madame Irma !

En 1998, Jacques Attali a écrit le dictionnaire du XXIme siècle.
Deux ans avant le millénaire, le grand Jacques savait déjà comme nous serions, engoncés dans un début de siècle que, s’il ne l’avait pas prédit désastreux d’emblée, il le suspectait quand même de n’être pas fameux.
Certes, il n’avait pas prédit la crise de 2008, l’attaque des fonds souverain de la Grèce par la flibuste de l’économie. N’est pas Mathieu Laensberg qui veut, ce sont surtout nos viandes qui l’intéressaient, un peu comme son alter ego de droite, Alain Minc.
Quand on est chasseur de primes, on ne se refait pas.
L’Homme ! Voilà de la belle matière à prédication, nos faucons extralucides s’y cramponnent drôlement à l’homme. Ils en ont la spécialité exclusive !
Comme tous les économistes, Attali s’est voué à l’étude de la matière vivante ! Son inquiétude est pour notre avenir. Pas le sien, non, il pourrait vivre cent fois nos vies, comme Alain Minc, avant de manquer de quelque chose.
Notre avenir, selon le grand Jacques, le préoccupe énormément. Il nous voit très mal parti, quoique des gens avisés serrent pour nous les boulons de l’économie. Il paraît que nous ne prenons pas garde à la charge financière que nos petits enfants devront supporter à cause de nous.
Nous sommes des imprévoyants, des cigales !
Dans ce constat, le grand Jacques fait comme si nous étions responsables de tout, et nos dirigeants de rien ! Une vraie démocratie, en quelque sorte, que Jacques vient d’inventer. Le peuple est aux commandes, et si ça va mal, c’est entièrement lui le fichu maladroit ! C’est oublié un peu vite le système par délégation qui permet aux mariolles de se faire du blé sur nos dos chétifs, afin que nous puissions comptabiliser les soucis entre pauvres…
Donc en 98, notre pythonisse nous prédisait qu’en 2010 nous ne serions vieux qu’à partir de 80 ans et que nous refuserions de partir à la retraite trop tôt, attendu que nous serions tenus de financer nous-mêmes notre retraite et qu’il faudrait quelques années en plus de l’âge actuel de cotisations personnelles, pour assurer nos vieux jours !
Mieux encore, l’âge de la retraite reculé, nous serions encore avides de travailler à toutes sortes d’activités rémunérées ou non.
Les retraités seraient à l’avant-garde de l’économie de la Fraternité !

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Etonnant qu’Attali parle d’altruisme et de gratuité, lui qui, comme Alain Minc n’a jamais été dans le bénévolat, ni dans la gratuité !
Pour dire enfin que sa gratuité n’est valable que pour les autres, son cas étant rédhibitoire d’une bonne et valide facture avec signature valant paiement d’une somme d’au moins 5 chiffres.
Il y a dix ans le livre d’Attali s’est arraché comme des petits pains,.
Cela a toujours été la difficulté de prédire à court terme, quand l’auteur vit encore à l’échéance prédite ! Il aurait dû faire dans le long terme. Prétendre tout connaître à partir de 2080, année où notre savantissime aurait atteint l’âge de 137 ans, s’il avait poussé la plaisanterie jusque là.
Et même s’il y était parvenu, est-ce qu’on dit à un doyen de l’humanité qu’il s’est trompé sur toute la ligne et que son livre n’était que de la science fiction ?
Quand on pense que Fayard a sans doute refusé des manuscrits d’auteurs beaucoup plus sérieux pour éditer l’œuvre du Grand Jacques !
Il y en a quand même qui sont nés coiffés !

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