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L’intercul, un nouveau club échangiste.

« La diversité culturelle dans les sociétés contemporaines, c’est un fait. »
En écrivant ces lignes pour la Libre Belgique, Annick Hovine s’allonge devant Joëlle Milquet, en même temps qu’avec la ministre, elle énonce une belle connerie.
Il faut se garder de confondre les désirs de Joëlle Milquet fantasmant sur une société de gentils, dans la réalité d’une jungle où, parmi toutes les nationalités, y compris la nôtre, et toutes les religions, y compris celle de Monseigneur Léonard, beaucoup de gens tueraient père et mère pour un coupon de la Société Générale.
Annick Hivine et Joëlle Milquet poursuivent des chimères, alors que la misère monte et que le public se moque bien de la culture aux heures difficiles.
Ceux qui ont éliminé la culture en Wallonie et à Bruxelles au nom du consumérisme et de la sous-culture télévisuelle, comment osent-ils nous entreprendre sur ce sujet ? Et non seulement ils osent, mais encore, madame la ministre, aux Assises de l'interculturalité (sic), exprime ses concepts comme s’ils étaient les souhaits ardents de la population. Qu’elle plaide, ça la regarde. Elle ne sait faire que ça… Et que connaît-elle vraiment en matière de culture ? Si ce n’est le brouet officiel et toléré de tous les lieux communs entendus depuis des siècles sur la question !
L’embêtant, c’est qu’Annick Hovine, son relais médiatique, écrit pour le compte d’un grand journal qui reste pour beaucoup de lecteurs pressés une source unique d’information. Et quand l’ineffable avocate-présidente plaide pour un « inburgering », c’est-à-dire une intégration « active » en Wallonie sur le modèle flamand, la cheftaine du CDH veut en réalité « intégrer » dans une culture fourre-tout des populations émigrées accrochées à la nostalgie du pays-souvenir, oubliant qu’elles l’ont fui dans leur détresse et qu’elles sont fort peu outillées pour adjoindre réellement une vraie culture à la nôtre.
Encore faudrait-il que nous soyons nous-mêmes à la tête d’un patrimoine culturel important et transmissible, tellement chatoyant que les allochtones en resteraient comme deux ronds de flan ! Hélas… de ce point de vue, on se demande si cela vaut encore la peine d’amener nos gniards à l’école.
Ce qu’elle veut sans l’oser pouvoir dire, l’avocate Milquet, c’est former les étrangers à l’acceptation de la culture à la sauce du système économique et des citoyens adaptés. Elle la voudrait universelle comme le dollar et d’application stricte, alors que la plupart des émigrés sont des réfugiés économiques !
Le comité des Assises de « l’interculturalité » a 68 recommandations « pour mieux vivre ensemble ».
- Passons sur l’emploi. On exige qu’il soit abondant, sans fournir aucune méthode pour y arriver. L’école serait obligatoire avant 6 ans. Que cela soit une nécessité pour beaucoup d’enfants, à condition d’avoir une cantine gratuite et variée, est-ce une raison pour emmerder tous les autres ? D’autant qu’on spécialisera les marmites « normale, casher et halal ».
Une société de caporaux-chefs se met en place, distribuant aux nécessiteux trois sortes de gamelles.
Nos « élites » vautrées dans le système et goinfrées jusqu’à la gueule de nos dépouilles, une culture à vomir dont le moindre lettré étranger aurait à rougir dans son pays, la cheftaine Milquet en tête avec le drapeau de la section et Antoine en gendarme qui ferme la marche pour flinguer les chômeurs, la voilà notre culture de demain à montrer à nos « invités ».
- Des cours de "langues étrangères". Elle est belle celle-là !... quand le rapport « interculturel » est piqueté, de-ci, de-là, de fautes d’orthographe !
Ne vaudrait-il pas mieux plaider pour une nouvelle grille d’apprentissage du français dans les universités où, paraît-il, la langue y subit ses plus graves revers ?

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- Autre connerie « L’histoire de la colonisation dans les manuels scolaires », comme si l’histoire de l’Europe n’étaient pas chez nous honteusement trafiquée ! Il est vrai que « la repentance » est à la mode. Notre société, tandis qu’elle colonisait à tout-va ailleurs, colonisait aussi les gens de nos campagnes, les parquant dans des villes-fabriques, et ça dès le milieu du XIXme siècle.
- Les Assises se sont ensuite occupées du voile. Milquet qui a du temps à perdre est pour le demi-voile, comme pour le demi-deuil, les Assises, pour le voile à partir des 15-16 ans.
Il paraît que c’est essentiel pour nos futurs rapprochements culturels…Si on passait par un référendum avant les décrets, on ne parlerait plus de rien. Plutôt si, on jetterait un voile pudique sur ses histoires de religion dont tout le monde se fout, si l’on excepte les illuminés.
- Autre pataquès, la réforme du calendrier des jours fériés légaux.
Qui ne serait pour l’ajout d’autant de jours fériés qu’on veut, à condition qu’ils soient pour tout le monde ? Si c’est pour un calendrier à la carte, bonsoir pour les ménages mixtes…
Je me suis arrêté aux lois « antidiscriminations » (resic).
Je n’en pouvais plus.
Ils vont finir par nous dire quand on peut faire l’amour. Bien entendu, les solitaires (comme une proposition de loi aux USA) seront passibles des lois qui pénaliseront la masturbation.

Commentaires

Défendre le voile jusqu'en troisième (d'humanités ) et le permettre à partir de la quatrième va produire l'effet suivant :
La petite fille veut être une grande fille et donc, dès la quatrième va mettre le voile pour montrer qu'elle est "grande"
Mais il se peut que Madame Simonet n'aie jamais été une petite fille pour ne pas voir l'évidence.

"quand le rapport « interculturel » est piqueté, de-ci, de-là, de fautes d’orthographe !" Êtes-vous certain qu'il s'agit de fautes d'orthographe? Vu que le rapport a été "commandité"(ça fait très meurtre)par la Communauté française, il ne serait pas étonnant qu'il soit graphouillé en "nouvelle orthographe". Mon "gniard" de 4ème primaire a obtenu un gros 0/5 à sa première dictée de l'année, et ce, sans avoir fait de fautes d'orthographe; il utilisait encore l'orthographe "française internationale". Il me semblerait possible que, porté par un enthousiasme démagogique, le rédacteur de la chose ait eu recours à la "nouvel ortograf". ???

Non. Le texte était écrit à l'ancienne. Qu'importe, c'est surtout le style administratif qui rebute. Quant aux fautes, j'en laisse passer comme tout le monde, eux devraient être plus attentifs... Ils sont payés pour.

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