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Partage.

-Voilà, une fois, Monsieur Joseph qui vient pour le partage.
-Monsieur Joseph ?
-Ouais Juanovicci.
-Le fils du ferrailleur ?
-Non, le petit fils.
-Pourquoi lui ?
-Il fait partie des experts de la Banque Nationale.
-Si c’est un des experts…
-On s’en fout des experts. C’est lui qui gère le partage.
-Par quoi on va débuter ?
-On va commencer par le plus facile : la famille royale !
-Comment, on la partage aussi ?
-On partage tout, je te dis, Monsieur Joseph a les pleins pouvoirs !
-C’est tout ce que Vande Lanotte, le plus bel esprit de Belgique, a trouvé : le partage !
-Il nous a prévenus. Pas de solution, les élections puis le partage ensuite.
-Sans attendre le résultat du scrutin ?
-Il est connu d’avance. Alors, il faut que le plan B soit prêt quand on prononcera la dissolution et la séparation. Le roi nommera un partageur. L’affaire arrangée, il nommera un déménageur.
-A h ! Ce n’est pas encore fait, c’est un exercice ?
-Oui, mais il aura valeur exécutoire. Pour ne pas que les litiges durent vingt ans, autant se mettre d’accord avant.
-Alors, on commence par la famille royale. On se la partage comment ?
-Tu veux dire les hommes d’un côté, les femmes de l’autre ?
-Non, je pense à deux tiers, un tiers, quelque chose dans ce genre.
-Monsieur Joseph et la banque ont prévu une part pour la communauté germanophone, deux pour la bruxelloise, trois pour la région wallonne et quatre pour la région flamande.
-Ça fait dix parts !
-Ouais, c’est plus facile, une fois !
-Et si la Région flamande ne veut pas de ses parts, puisqu’elle veut faire une république ?
-Non ! ils ne vont pas commencer à nous emmerder. C’est trop facile d’en prendre et d’en laisser. Quand on hérite, on accepte l’héritage…
-Avec la branche Réthy, ils sont vingt-sept. Qu’est-ce qu’on fait ? Une part, c’est 2,7 ?
-On ne va pas les découper. Admettons qu’une part c’est trois !
-Bon. Avec 10 parts, on arrive à 30, il y en a trois qui manquent pour que ça tombe juste !
-Voilà, j’en étais sûr ! D’autant que la région qui va tomber sur Fabiola pourrait la trouver mauvaise.
-Le ministre président Rudy Demotte est ferme sur la question. Il s’en fout de Fabiola, mais il veut dans son lot la princesse Mathilde.
-Je le sentais, c’est foutu. Je préviens Monsieur Joseph et la banque. Qu’ils nous trouvent un autre sujet…
-Un sujet sur lequel on est d’accord pour le partage ! Mais, il n’y en a pas…
- Il y a un accord signé sur une clé de répartition des sommes affectées aux liquidateurs des biens publics. Elle est la même que pour le partage de la monarchie, 1 – 2 – 3 – 4 !...

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Monsieur Joseph apparaît tout rose d’avoir monté les escaliers des grands bureaux de la Banque Centrale.
-Bien entendu sur les sommes prévues aux personnels de liquidation, il faudra négocier nos frais de commissions et nos rémunérations exceptionnelles.
-A combien les estimez-vous ?
-En tenant compte de l’importance des transactions de partage, la banque va certainement proposer un pourcentage du patrimoine entre 12 et 15 % ! Et à ce niveau là, nous pouvons vous débarrasser de quelques personnalités politiquement hermaphrodites et de la reine Fabiola, bien entendu. Mons est une ville charmante et le parti qui la dirige est formé des patriotes les plus méritants… Ils se feront un plaisir de lui trouver quelque chose en ville…

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