« L’humilité triomphante. | Accueil | L’Etat procédurier. »

Le binôme

Première définition :
La marque de ce gouvernement, comme quelques autres avant lui, c’est le binôme : les avocats francophones d’un côté et les avocats néerlandophones de l’autre.
Et le peuple dans tout ça ? Envolé, il n’y a plus de peuple !
Passons la deuxième définition pour arriver à la troisième.
Dans sa troisième définition, le binôme colle davantage à la méthodologie dirupienne de gouvernement : les binômes n’acceptent que des taxons monophylétiques, soit un clade donné.
Nous voilà prévenus, nos binômes sont une belle bande de clades.
C’est pourquoi les clades disent en parlant de leur action « Nous les taxons. » !
Maintenant qu’il faille dire Taxinomie ou Taxonomie pour décrire la partie scientifique de l’action de ce gouvernement, les binômes qui nous gouvernent sont assez diserts pour noyer le poisson sous leurs gerbes.
C’est par ces fortes réflexions que je ferme « le poste » de ce dimanche midi de nos deux chaînes nationales, fâché de ne pas avoir une réponse à une question centrale : « Pourquoi faut-il que j’ouvre la chose sur « Mise au point » et « Controverse » le septième jour de la semaine ? ». Je pourrais très bien m’en dispenser. Des fadaises, j’en débite et j’en entends moi-même des plus gratinées tous les jours !
C’est incompréhensible.
A la centième d’une phrase type du binôme « Tout ce qui est excessif est insignifiant », j’aurais dû clore le bec à l’enfoiré, je pense que c’est Wathelet, le clade de choc, qui prononça ces paroles impérissables du haut de sa pyramide. Pourtant, je complétai la phrase de l’avocat par « …et tout ce qui est insignifiant n’est pas nécessairement excessif. » en songeant aux insignifiances verbales, justement taxonomiques, de ce boursier de la valeur parlementaire ajoutée.
Quelques minutes plus tard, Servais Verhestraeten, le clade flamand, insista lourdement sur le « mon » de mon tâche. Je « respekt l’inissiativ » du clade dans ses efforts linguistiques et je comprends les clades francophones de se défendre d’en rire, parce qu’enfin, cet avocat est aussi ministre. Mais quand même, pour nous les incultes à qui on ne demande jamais rien, c’est dur d’entendre écorcher notre langue de cette manière fût-il avocat-ministre ! J’adresse à Di Rupo la même remarque, qu’il se méfie de mettre du masculin partout en flamand et oublier que la langue de Vondel à aussi du féminin… on pourrait jaser.
C’est à peu près tout ce qu’on a entendu de Verhestraeten, après le « kondrôle des mizuurs » et des choix plus « équilibrées ». Il s’est rendormi et, à moins d’être distrait, je n’ai plus entendu parler de lui.

2fx000.jpg

Je promets, si Maître Servais Verhestraeten fait une conférence au barreau de Liège, quoique n’étant pas avocat clade, d’aller l’y applaudir.
Un vilain canard était sur le plateau : le socialiste Flahaut. C’est le seul à avoir assaisonné une chômeuse venue crier son inquiétude et sa misère sur le plateau, et le seul qui aurait bien fait de la fermer. Il n’a même pas le respect de celui qui baigne dans la graisse de son triple A de menton à l’égard d’une personne qui se demande ce qu’elle mangera demain, même si d’apparence, elle avait encore l’air de ne manquer de rien.
Le bonhomme a eu le culot de dire à propos de cette chômeuse, parce qu’elle n’était point sotte et résignée, que son discours était « surtout bien préparé » ! Et quand bien même le serait-il ?
Bref, un dimanche de merde, dans un prétoire bien préparé lui aussi, avec des clades qu’on a déjà tant de fois vus, que je me demande ce que j’attends pour mettre Newton, entre moi et ces binômes de façon définitive ?

Commentaires

C'est dingue

C'est clair Flahaut est une ordure. C'est dingue.

Poster un commentaire