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Un tsunami de conneries !

Sommes-nous dans une période transitoire, en attente que les flots d’une pratique religieuse d’un autre âge se tarissent chez les musulmans, qui vireraient leur cuti comme les cathos, jadis, virèrent la leur ?
On en doute à la tournure que les débats ont pris ce dimanche sur nos TV nationales.
Ça émulsionne sur nos chaînes. En cause, le salafisme toulousain d’un certain Mohamed Merah, délinquant endurci malgré son jeune âge, en voie de rédemption céleste par l’effet d’un islamisme du retour aux sources ! Pour les salafistes, les derniers crimes de Merah le lavent de l’opprobre des autres !
Cela explique en partie l’engouement du salafisme dans les prisons. De voyou, on passe à héros honoré, sans réduire ses pulsions de mort ! La brutalité et la cruauté au service de dieu, voilà qui remplirait d’aise Jack l’éventreur s’il n’était décédé, bien avant que l’on célébrât ses exploits au cinéma. Il y aurait eu une recrue de choix à inscrire sur les tablettes talibanes !
Là-dessus discussions à Mise au point et Controverse, sur l’admirable des religions, à peine entachées des déviances et aucunement distraites, pour autant, de l’objectif : le bien universel.
Si le prêche aux croyants ne donne en rien des idées de meurtre aux demeurés bouche bée devant les exploits de l’extra terrestre suprême, où les enragés vont-ils puiser la légitimité de leur crime ?
La ferveur sans borne est probablement due à un déficit neuronal des fanatiques que les explications de l’iman ne satisfont pas.
Les quelques timides critiques des laïcs étaient d’une extrême prudence. Nos chevaliers de la Barre complètent la brochette des curés et des imans de leurs silhouettes de lutteurs de foire qui ne font pas peur aux enfants. L’Etat laïc, parangon de la démocratie, ne devait sa présence dimanche, qu’à sa soumission à toutes les églises. Parmi nos bretteurs égarés d’une démocratie en faillite, les socialistes sont les plus fervents. On les sent prêts à se jeter sous les tables à la moindre vue d’un barbu menaçant ; mais ils croiraient leurs listes électorales incomplètes, s’il n’y avait pas en bonne place un Mohammed ou une Rachida. Non pas qu’ils aient tort, je les approuverais davantage, s’il n’y avait dans cette ostentation d’un retour à l’Internationale, l’intention de masquer l’absence d’une politique sociale.
La minorité des minorités, on connaît l’argument dans les églises.
L’astuce de celles-ci a toujours été de dénoncer les excès aux noms des modérés ; mais, d’en profiter largement si, par ce biais, elles bénéficient d’un prosélytisme musclé.

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D’abord, qu’est-ce que le salafisme ?
Le salafisme prône la renaissance de l’islam selon des penseurs Sayyid Jamal Al-Din Al-Afghani, Mohammed Abdouh et Rachid Rida. Retour aux pratiques de Mahomet et de la première génération (salaf, en arabe, signifie « ancêtre »). L’islam relève non seulement du spirituel, mais aussi du social et du politique. Salafisme dur ou salafisme mou, cette branche de l’islam est tout à fait claire sur son intrusion quasiment obligatoire dans les affaires de l’Etat laïc qui ne lui convient en rien.
Aussi le débat de ce dimanche, était une belle foutaise et les laïcs ont eu bien tort de participer aux élucubrations de Maroy et Gadisseux.
On les voit bien en dishdash (robe blanche) jouant distraitement avec le ferakha (cordon à gland), tandis qu’Isabelle Praile, la convertie enthousiaste, danse devant eux ce que Baudelaire appelle « des danses inconnues ».
Les élucubrations salafistes sont revendiquées, plus ou moins, par les islamistes politiques.
C’est le cas des Frères musulmans, courant né en Egypte (1928). Ils devinrent un puissant mouvement populaire, social et politique, comptant des centaines de milliers de membres à travers le monde arabe. Ses membres prirent part à la guerre israélo-arabe de 1948-1949 et créèrent des branches dans les pays arabes voisins : en Palestine, le Djihad islamique et le Hamas en sont les héritiers. Pour deux demi-solde revendeurs de came et arrachages de sacs à main qui s’en vont se réchauffer le cœur en Afghanistan, pour préparer les tueries à Toulouse et ailleurs, il y a tout le Maghreb et l’Egypte, sans compter les pays du Golfe, la Libye et la Syrie, et y compris jusqu’en Afrique Noire, qui pourraient nous déléguer des Mohammed Merah.
Cette nouvelle connerie issue directement des méditations coraniques me fait penser à un certain Dosithée, hérésiarque samaritain du 1er siècle, de notre église bien occidentale, chère à notre culture judéo-chrétienne. Faisant preuve d’un littéralisme strict, il respectait à ce point le sabbat qu’il demeurait 24 heures immobiles dans la position où il se trouvait à la première seconde de ce repos sacré et quoi qu’il ait été en train de faire à ce moment-là !
Si je soupçonne dieu de ne pouvoir au moins arrêté quelque chose parmi ses créatures, c’est bien la connerie.
La connerie plus forte que dieu… on s’en doutait !

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