« Revolución. | Accueil | On ne rit plus. »

La honte.

We are the champions de la connerie…
On ne sait pas en quoi Fadila Laanan, la ministre de la culture Wallonie-Bruxelles, a un titre quelconque pour représenter la culture française ?
De toute manière, elle n’en donne pas envie. On se demande s’il ne vaudrait pas mieux lui créer un emploi de ministre sans spécialité particulière. Elle aurait droit à une belle plaque en cuivre « Fadila Laanan, ministre » aurait des tapis plain comme tous les autres, une grande pièce pour elle toute seule… et on entendrait plus jamais parler d’elle jusqu’à la législature suivante où elle aurait de fortes chances d’en être à nouveau. Le Ps a toujours eu beaucoup de tendresse pour ses ministres à connotation permettant une pêche au filet traînant dans les milieux de l’immigration.
Ce dimanche encore, elle n’a pas raté son apologie habituelle des événements qui font rire de nous à l’étranger.
En effet, elle s’adresse principalement et en général à chaque occasion qui se présente, aux balbutiants des lettres, aux analphabètes par principe et aux idiots congénitaux qui s’imaginent que le sommet de l’atticisme est dans le feuilleté des bandes dessinées. Cette fois, elle fait dans le muscle hollywoodien et l’admirateur débile.
On se souvient de son nounours et du mauvais remake de « Bonne nuit les petits ». Voilà qu’elle ressort sa belle stature d’éminence des Arts pour se faire voir à l’inauguration, boulevard Sylvain Dupuis à Anderlecht, de la statue de Jean-Claude Vandamme !
Nul n’ignore qu’un ministre n’a pas besoin d’être compétent dans le ministère qu’on lui attribue pour se caler dans le grand bureau et trancher de tout, du haut de son inconscience, mais là, franchement, j’ai honte... à un point qu’on ne peut imaginer.
Je sais bien qu’il y avait 2000 personnes pour l’inauguration de cette connerie et 4000 bras tendus pour toucher la star ; mais, je persiste, ce n’était pas la place d’un ministre de la culture de se produire lors d’un événement qui peut passer pour tout ce qu’on veut, sauf pour une manifestation culturelle.
En plus ces cons qui nous représentent n’y mettent pas des gants. A leur place, je toucherais discrètement mon petit cacheton de la galerie commerciale et je filerais discrètement par une porte dérobée en rasant les murs.
Eh bien non ! pas gênées du tout les sommités, Fadila en tête, sur le tapis rouge sous le regard d’une flopée de journalistes, au quintuple de ceux qui rapportent une manif des gars d’Arcelor.
Je n’ai rien contre JCVD, je n’ai vu qu’un seul de ses films, ce qui m’a dispensé de voir tous les autres ; je suis encore à me demander comment la ministre de la culture a osé le comparer à un ambassadeur de la Belgique connu dans le monde entier !

3541a.jpg

Pourvu, justement, que ce ne soit pas le cas. Hollywood, passe encore, c’est là qu’il y a la plus forte concentration de cons au monde et donc de fortes chances de passer inaperçu, mais ailleurs ?...
Car, justement, qu’on le connaisse vraiment dans le monde entier, c’est ça qui est le plus gênant. Il aurait sa petite réputation jusqu’à Arlon, il ferait un détour par Mons, ville de la culture comme on sait, on se dirait, c’est encore un truc à la mords-moi-le-nœud socialiste, et on penserait à autre chose. Là, je crains que les médias français ne reprennent notre sommet culturel en boucle pour se foutre de nos gueules.
JCVD n’a laissé le soin à personne de conclure cette somptueuse après-midi d’art. La presse a recueilli religieusement ses propos. La préposée de la Dernière Heure en a fait ses délices « Aux côtés de sa mère flamande et de son père wallon, l'acteur s'est exprimé sur le conflit linguistique : "C'est une dispute entre deux cultures qui sont en fait une même culture. Mais, il y a beaucoup d'amour dans cette guerre".
Voilà qui serait à graver dans la pierre du socle de ce grand homme.
Il reste du pain sur la planche pour Fadila-la-lettrée, voilà longtemps qu’on n’a plus honoré les autres ambassadeurs de l’intelligentsia de la Fédération : les Frères Taloche, Adamo et Annie Cordy.
Qu’est-ce qu’elle attend ? On s’impatiente !...

Poster un commentaire