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L’usine-goulag ou le chômage !

Netanyahou se remue. Il s’entraîne à Gaza en attendant qu’un pouvoir intégriste en Syrie revendique le plateau du Golan annexé par Israël, sans oublier la bombe et les mille centrifugeuses d’Ahmadinejad que le bouillant chef de l’Etat Hébreu espère réduire sous peu en un tas de ferrailles. Bibi, près des élections, fait de la muscu…
Le général à la retraite David Petraeus, dégommé de la CIA pour avoir trompé sa femme, ne parvient pas à nous dérider. Pourtant tout y est : la pudibonderie d’une Amérique qui vend des mitrailleuses aux particuliers et s’insurge contre un acte sexuel de la plus grande banalité, la figure avenante de la maîtresse et celle plus rébarbative de l’épouse, ce qui pousserait plutôt à l’indulgence d’un public libertin, la connerie en Amérique qui veut qu’on s’attarde à ce genre de morale dans un pays le plus dénué de scrupules et le plus immoral au monde, dans son obsession d’être le premier dans tous les business. Enfin, à la lumière du premier don Juan étoilé, on en découvre un second dans les hauts grades de l’armée.
Rien, non rien, ne peut plus sauver le Wallon de sa mélancolie, même pas cet enfoiré de Bart De Wever qui est à la peine pour trouver des partenaires à Anvers, au conseil communal.
Malgré ces nouvelles internationales et nationales qui devraient nous dispenser de trop penser à ce qui nous pend sous le nez, c’est du côté des restrictions et de l’austérité que vont nos soucis. Nous attendons Di Rupo dans un numéro de hold-up sur la pauvreté. Jusqu’à aujourd’hui, la seule information qui vaille, c’est sa coloration de cheveux qui passe d’un noir de geais à châtain.

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A part d’autres chatoiements, comme la jambe longiligne de Jade Forêt à côté d’un patron troublé par l’amour, ou encore la lâcheté de la CDJ (Le Conseil de déontologie journalistique) qui porte plainte contre Deborsu, alors que la profession regorge d’individus qui racontent des craques sans jamais avoir eu la CDJ aux fesses, les voilà en un essaim, scrutant les pauvres gueules qui sortent du 16 de la rue de la Loi, à commenter la joie mauvaise des ministres qui auront trouvé le moyen de nous retourner sur le grill, sans se brûler les doigts.
Il n’y a pas que nous à ne plus se fouiller la braguette devant les stars. Wall Street et la Fed n’ont pas le moral au beau fixe. Nous, c’est dans la crainte des sous à tirer des fonds de tiroir ; eux, c’est la jonglerie des milliards qu’on attend à la sortie d’interminables négociations sur le déficit budgétaire américain. En plus, les nouvelles franchement mauvaises de l’Europe complètent le tableau.
La tendance est à la vente.
Les Bourses sont dans le rouge.
Seul Lagardère baise, s’en fout, roule des pelles et offre une Porsche aux 22 ans de sa chérie… Ah ! l’heureux homme…
En janvier, (un mois et demi d’angoisse), la FED (la réserve fédérale US) va tester la solidité des 19 plus grandes banques américaines. Le scénario mondial – que quelqu’un m’excuse auprès de Calataÿ si je ne suis pas assez euphorique - le plus plausible est une forte contraction du PIB entraînant une progression du chômage, résultant de la récession conjointe de la zone euro, du Japon et du Royaume-Uni.
C’est dans ce climat que nos guignols jouent les mécènes et les « bad banks » en achetant des créances immobilières ou souveraines de Dexia, en attendant une autre demande (la situation d’ING donne la chair de poule), cette fois nous serions engagés dans une partie de bonneteau avec les Néerlandais.
Le capitalisme s’est lancé dans un assistanat imprévu, puisque c’est lui l’assisté. Cette situation ne le gêne en rien. Il n’y a que les pauvres qui ont honte lorsqu’ils reçoivent. Les riches empochent toujours, sans dire merci.
Vous avez entendu un mot de reconnaissance de leur part, quand nous les avons sauvés en 2008-9 et encore en 2012 ?
Allez demander des sous sans garantie à leurs guichets, pour voir comment vous serez reçu !
Voilà qui est curieux : parler des banques, c’est un peu oublier Di Rupo !
Comme si, en chimie, la loi des vases communicants ne s’appliquait pas aussi à la politique et à la finance !

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