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Le diable boiteux : Lesage pas mort !

L'œil et l’oreille de Big Brother jusque sous le lit et dans le Smartphone d’Angela Merkel ?
Voilà qui en remet une couche sur l’exploit de la NSA d’espionner la planète entière, à commencer par les spécimens humains les plus en vue.
Les demeurés mentaux belges qui assurent qu’ils n’ont rien à cacher et la petite pincée de notables américanolâtres qui touchent ou ne touchent pas des fonds secrets d’Obama, mais sont dévoués à son service, sont surtout nombreux grâce aux imbéciles du premier groupe. En tout, cela fait un paquet, multiplié par tous les paquets des autres Nations d’Europe, cela finit par faire une majorité au Parlement européen.
Ce qui allait de soi : une vive protestation, ne l’est plus et, comme tout ce qui se rapporte aux USA finit par avoir des conséquences sur le système économique mondial, voilà les économistes qui se joignent aux imbéciles et aux partisans inconditionnels de la libre entreprise made in USA.
S’il y a bien une chose à laquelle il est interdit de toucher depuis la crise de 2008, c’est bien l’ordre capitaliste.
Van Rompuy n’est pas emballé, mais on va étudier le dossier. On prendra des mesures probablement fin 2014.
La problématique d’atteinte à la vie privée sur Internet restera en l’état. Les particuliers, les entreprises et l’Etat seront épiés sur le web en permanence, au vu et au su de tous. C’est comme si un pervers faisait un trou dans toutes les maisons du monde entier pour voir ce qu’il y a derrière les murs. Asmodée soulevait les toits de Madrid. Barak n’a plus besoin de déplacer les tuiles, ses ondes sont des perce-murailles. Les passants au lieu de s’indigner, applaudiraient, dit-on, à la performance. Qu'est ce que le futur nous promet de joyeusetés en la matière?
Internet est au service de la NSA et la confidentialité des données n’existe pas. Du fait du processus informatique par lequel les données sont transmises (le protocole TCP/IP), partager des informations via Internet revient, in fine (expression latine chère à Joëlle Milquet), à les exposer en place publique.

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C’est comme si Milquet instaurait un service de police des cocus de Belgique et qu’avec ce service, elle, son ministère et les commis de l’État ayant accès, seraient au courant de tous les coups de bite extra conjugaux, sauf que la NSA fait encore plus fort et entre dans le détail, en plus, il n’y a pas prescription et les données recueillies le sont at vitam eternam.
Le prétexte de Barak : quelques centaines d’intégristes capables de placer une bombe dans un autre Trade center, parmi les milliards d’humains de la planète, ce qui justifierait la surveillance des milliards d’humains.
Il n'est pas possible de contrôler par où passent les données et elles sont a priori visibles par n'importe qui. Quand bien même elles seraient protégées par un algorithme de cryptage, ce n'est en théorie qu'une question de temps pour qu'une personne (malintentionnée ou non) puisse y avoir accès.
En Belgique, nous avons, par exemple, quelques dossiers « secrets » qui vont du téléphone non répertorié au casier judiciaire, en passant par les adresses des propriétaires des voitures d’après la lecture de la plaque minéralogique du véhicule. Ces données sont en principe interdites d’accès en-dehors des services autorisés ; mais qui nous assure que des indiscrétions ne sortent pas de ces services et qui nous rassure sur l’intégrité générale des membres de ces services ? Personne.
Aujourd’hui plus besoin de s’inquiéter des fuites, la NSA est au courant de tout !
L’espionnage date de Mathusalem. Seulement, du temps de Bismarck on envoyait une danseuse onduler de la croupe autour des Secrets Défense d’un alcoolonel. Aujourd’hui, il suffit d’aligner un ordinateur à la puissance x125 sur les données d’un sous-marin spécialisé (les USA en ont) qui se pose comme une mer poule sur ses poussins au fond de l’océan que sont les câbles transocéaniques de communication, et voilà la NSA au courant de tous les secrets et de tout ce qui se dit de par le monde.
Quel régime de surveillance sommes-nous prêts à accepter ?
Enfin que nous en acceptions un, ou non, notre avis ne compte pas. Alors…

Commentaires

Je trouve que l'Europe devrait donner un passeport à Edward Snowden pour qu'il puisse sortir de Russie. Il faut aussi le protéger. Cela donnerait un signal for aux américains

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