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The complaint infidels.

On nous le dit tous les jours : nous sommes dans un monde global.
Un marchand de chaussure indien vend une paire de godasses moins chère que son voisin chinois, le dollar tue à Baltimore le prix du lacet, et l’avenue Louise à Bruxelles empoche quelques euros supplémentaires sur « a pair of shoes » vendue à Joëlle Milquet. Le calife du Chose aurait dû débuter comme tout le monde, en trafiquant des lacets !
Les Daech par l’intermédiaire de dieu sont entrés dans le globalisme économique en fracturant des coffres de la plus mauvaise façon qui soit. Ils doivent être éliminés.
S’ils s’étaient contentés de satisfaire un goût de la violence, l’amour du meurtre pour des crimes autorisés : l'effondrement à Savar, faubourg ouest de Dacca, le Rana Plaza, 1.127 morts, on n’en parlerait guère. Mais non, ils décapitent au cimeterre, alors que des poutres en béton conviendraient tout aussi bien. Les petites couturières ne leur disent rien. C’est ce qu’on leur reproche.
Comble de l’indécence, ils se livrent à leur vice au nom d’Allah, le plus jeunet de la série, comme si ses prédécesseurs n’en avaient pas assez fait comme ça !
Alors, non, cette globalisation est trop novatrice. On a toujours tort d’être précurseur. Les voilà incompris. Peut-être que Daech serait passé inaperçu fin du siècle, à la bataille pour l’eau potable. Faire boire onze milliards d’humains, ce ne sera pas facile.
Toujours est-il qu’on veut la peau du superprédateur des hauts lieux de la banque, au plus modeste village des Ardennes. Le calife des voyous cache mal son intention de rouler en Ferrari. C’est un arriviste qui est entré par effraction dans le club des arrivistes.
Comme le bon commerçant, il trompe sur la marchandise. Il roule des têtes dans du papier journal. On se croirait revenu au temps des colonies.
Selon les estimations des services de renseignement américains, le Daech ramasserait trois millions de dollars par jour de business. Le hic est qu’à sa manière de s’enrichir, il aura difficile de trouver un lieu de retraite pour finir ses vieux jours. Il doit s’attendre à se retrouver comme Adolphe sous les ruines du Reichstadt, dans ses propres ruines à lui !
C’est ce que les aviateurs coalisés essaient de lui faire comprendre.
Dieu ou pas dieu, quand on fait passer les gens à la casserole d’une manière qui n’est pas admise dans la globalisation, on est viré de Wall Street et condamné à l’avance par une bombe intelligente lancée à trois mille pieds par un employé correct et qui fait bien son métier.
Tous les pauvres cons qui sont partis de chez eux sur la pointe des pieds pour rejoindre le dieu de Daech risquent d’y rester pour moins de trois millions de dollars par jour.
Voilà ce que c’est d’apprendre la règle de trois et les conjugaisons du premier groupe rien que sur le coran. Non seulement on ne saura jamais lire et compter, mais on risque de finir une vie de con dans les sables chauds des déserts !
Daech laissera à dieu le soin des indemnités posthumes, comme l’agence de voyages qui vante les qualités de vie, d’un bidon-ville d’Ouagadougou, pour fourguer ses contrats.
Comme premières frappes, les Américains avaient le choix entre dégager les tribus kurdes des Toyota des barbus ou casser la pompe à fric en détruisant les raffineries.
Ils ont préféré cibler les réservoirs, l’attraction de l’or noir….
Daech a d’autres ressources : l’argent de riches sympathisants déterminés à soutenir les Sunnites dans leur guerre contre Bachar el-Assad, des fonds des pays du Golfe, sans oublier des sous-groupes dont on ne parle pas encore qui versent leur obole, le front al-Nosra, Liwa al-Tawhid, Ahrar al-Sham et Jaish al-Isla, tous alliés potentiels et subventionnés par des mécènes tournoyant autour de la Kaaba, et retour du hadj, ouvrant leur portefeuille guidés par des voix impérieuses.

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Peut-être aussi des collecteurs de fonds de chez nous, exposant aux fidèles du Daech, les troncs vides (sans tête déjà) !
Un business qui ramasse pas mal est encore la vente d’antiquités à des amateurs occidentaux peu regardant, pour satisfaire leur passion de l’antique. Les purs djihadistes autoriseraient les tribus conquises à creuser sur les sites archéologiques et prélèveraient une taxe sur les sommes récoltées. Pas question de casser les statues impies, le pognon d’abord, les principes ensuite.
C’est encore les kidnappings et le trafic d’êtres humains qui rapportent le plus après le pétrole. Plusieurs pays européens ont versé des millions aux ravisseurs, après avoir juré qu’ils n’avaient pas payé un sou.
Ces blaireaux sont plus teigneux que nos curés intégristes !
Et ce dieu qui laisse faire, comme les autres !...

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