« Tout autre chose. | Accueil | Regards par en-dessous. »

Grève générale !

Le scandale est permanent !
Oui, il faut faire des économies. Oui, il faut faire des coupes sombres dans certains revenus, salaires et pensions des notables. Oui, il faut changer les mœurs de ceux, qui dans une démocratie à bout de souffle, s’acharnent sur les revenus, salaires et pensions des plus pauvres.
C’est tout le drame d’aujourd’hui. Il y a des coupes faciles que l’on ne fera pas.
La réorganisation des pouvoirs est de la plus urgente nécessité. Cinq gouvernements, des milliers de mandataires publics gérant des administrations se chevauchant, faisant double ou triple emplois, un système de Province devenu coûteux et inutile, voilà qui plombe les finances de l’État et qui continuera de le faire. Les coups de rabot sur les revenus des plus misérables d’entre nous, sont des actes criminels. Ils ne servent qu’à montrer qui sont nos maîtres.
Tous les jours apportent leurs lots d’étonnements.
Celui du jour est ce gouffre sans fond du circuit de Francorchamps, à l’heure où il est question d’économiser les carburants et à la voiture tout électrique, la Région wallonne, seule actionnaire, distribue toujours les mêmes salaires et les mêmes avantages à une kyrielle de prébendiers dont un frère Happart, déficit assuré et perspectives d’avenir bouchées.
Dans le genre « argent jeté par les fenêtres », il y a ce dédoublement de la Région et de la Communauté Wallonie-Bruxelles, afin de permettre à Rudy Demotte de toujours vivre sur un grand pied et à Paul Magnette de prendre la place de l’autre, à la Région.
Exemples parmi des centaines d’autres.
Nous sommes donc sous la coupe de gens qui défendent avant tout leurs propres intérêts et quand ceux-ci sont en balance avec l’intérêt général, on voit bien ce qu’ils choisissent.
Dans l’attribution des pensions aux citoyens, il faudrait sabrer sur tout ce qui bougent au-dessus de 3.000/4.000 €. Les millions économisés pourraient soulager les victimes de ces malfaisants, en allant aux petites pensions.
On se heurte à la réticence des personnels politiques, les hauts fonctionnaires de l’Administration, de la Justice, des Universités et parfois des professions libérales… et pour cause.
Pour l’anecdote, la reine des pauvres dont on finit les funérailles nationales a laissé 100 millions de magot personnel à sa fondation. On ne sait pas à qui iront les biens immobiliers.
Et voilà pourquoi les gouvernements successifs tournent le dos aux réformes nécessaires. Il s’avère qu’à chaque absence de réforme, adhèrent des personnels et des gestionnaires qui ont partie liée avec les gouvernants, auxquels s’ajoutent les patriotes et les zinzins qui, tout exploités et fauchés qu’ils sont, trouvent des mérites à Charles Michel et Didier Reynders.
C’est donc à toute une maffia que le peuple se heurte à chaque protestation de sa part. Et il est le seul à vouloir de vraies réformes, puisque les autres ont, par intérêts divers, toutes les raisons du monde de ne pas les faire.
Assez curieusement, la démocratie se retourne contre les électeurs, un peu par manque de clairvoyance de ceux-ci qui n’ont pas trouvé malice à déléguer leurs pouvoirs à des voyous.

2kkqqpp.jpg

Charles Michel incarne la quintessence de ces monstrueuses inégalités de droit qui, à chaque jour qui passe, creusent un fossé qui est en passe de devenir infranchissable par la voie du raisonnable et du « démocratique ».
La provocation de Charles Michel en ce 15 décembre est claire. Il fait passer ses arrêtés royaux sur les crédits temps, les prépensions, le chômage et les indemnités de maladie-invalidité de la population, alors que les indemnités, salaires, jetons de présence, pensions après deux mandats, exonérations diverses, adjonctions d’usage de biens, prîmes de sortie, retour à l’administration d’origine avec promotion, etc. etc. n’ont jamais été aussi florissants et appliqués avec largesse par les gouvernements successifs… à eux-mêmes !
Aussi, je me trouve pour une fois en plein accord avec les organisations syndicales qui vont protester ce 15 décembre, par une grève générale.
Je chipoterai seulement sur l’absence des solutions que j’ai exposées à diverses reprises dans ces rubriques. Des économies peuvent se faire de manière indolore pour les plus pauvres et immédiatement. Il suffit de retrancher aux plus riches, de réorganiser l’État, de mettre en correspondance les revenus des personnels politiques avec les revenus moyens des travailleurs, de refondre les lois et règlements octroyant des fonds ou ménageant les taxes des entreprises, les intérêts notionnels, etc. Il est inadmissible qu’une société comme Arcelor-Mittal paie moins d’impôt en pourcentage, qu’un pensionné à 1200 €.
Que les syndicats se braquent sur la seule fraude fiscale, c’est trop court, même si des milliards peuvent être récupérés avec un peu plus de volonté que n’en montre le ministère des finances.
Pour arriver au discours que je tiens, les responsables syndicaux devraient être complètement détachés des partis politiques auxquels ils appartiennent par obligation, pour ne voir que l’intérêt du peuple.
Mais ça, c’est une autre histoire.

Poster un commentaire