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Ban Ki-moon serenade…

À défaut de définir une politique aux Nations Unies qui serait celle de la Belgique, Charles Michel a fait un copier/coller de celle d’Obama. Dans l’état actuel des choses, il est quasiment impossible d’extérioriser dans une vision globale, ce qui rassemble encore les Communautés. À dire vrai, pas grand-chose, sinon une reproduction de l’égoïsme des individus se soldant par une mince couche de possédants et dirigeants imitant sans complexe son modèle d’outre-Atlantique.
Si ce pays peut encore être qualifié de Nation cohérente aujourd’hui, c’est essentiellement à ses « élites » qu’il le doit, puisque d’Ostende à Arlon, elles n’ont d’autres projets que de s’organiser dans le système économique mondialisé.
Comment voulez-vous que depuis ce qui est plutôt une méthode brutale d’organisation sociale, nous puissions avoir un concept original de ce qu’internationalement nous devrions faire pour débarrasser la planète des massacreurs et des tyrans ?
Outre notre petitesse qui nous rend inaudible, la preuve que l’appréciation belge d’une politique extérieure est impossible, c’est la capacité que nous avons de trouver « remarquable » l’ensemble du bon et du mauvais dans l’organisation financière de nos existences, mélangeant le vice et la vertu, le défaut et la qualité, en somme les contraires, pour en vanter le produit final ; pour ensuite condamner par une critique sans faille, la criminalité politique de la dictature religieuse de Daech !
Entendre Michel vanter les qualités de la démocratie et ipso facto justifier le système économique, alors que nous sommes en échec permanent sur les deux tableaux, est quelque chose que je n’arrive pas à comprendre. Quand, en plus, le même donne des leçons de bonne conduite aux États et fustige ceux qui transgressent « les principes », étonnons-nous que le public ne s’intéresse plus guère à ce grand show trompeur des Nations Unies.
Et si le fameux « Tous les mêmes ! » d’un populisme pur jus était la seule réaction qui se puisse être devant le spectacle d’un monde petit à petit détruit par la seule logique du profit ?
Et si au bout du compte, devant le spectacle qu’ils offrent : la misère produit du système économique, le saccage de la terre résultat du « tout pour moi rien pour les autres » (surtout ceux qui sont à venir) n’étaient pas les meilleurs propagandistes de la folie destructrice de Daech ?
En un mot, Charles Michel ne serait-il pas le complice sans le savoir et le pourvoyeur à l’insu de son plein gré, de cette révolte religieuse qui, comme toutes celles du passé, finira dans un bain de sang ?
Le plus décevant est encore qu’en Belgique personne n’ait pu tenir ces propos en public.
Après la première partie « sérieuse », la deuxième « cool » pour déstresser le lecteur.
Le seul élément à retenir est – comme d’habitude – plutôt léger. Il est dû à la « sagacité » d’Obama. La compagne de notre grand homme national est enceinte !
L’enfant que la Belgique libérale adore déjà est pour janvier. Ainsi, le bougre durant le mois de mai, alors que nous peinions à joindre les deux bouts et que le printemps s’annonçait mal, monsieur le premier ministre les joignait sans difficulté…

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Alors, tout s’explique sur l’embonpoint de Didier Reynders. Notre ministre des finances a forci volontairement pour contrer cette nouvelle atteinte à monopoliser l’attention, hélas sans résultat. L’enceint, c’est lui !
À la RTBF on a déjà prévenu Gerlache, surtout qu’il refuse d’être parrain. On a assez de mal comme ça à le faire passer pour un journaliste absolument neutre et sans option partisane préalable !

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