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Raviart, Praet et Milquet en soirée privée ?

« C’est pas tous les jours dimanche » vient de sauver l'apéro de midi !
Depuis que Florence Hainaut fait ouvreuse et éventuellement chauffeuse de salle à la RTBF, qu’elle s’entête à se présenter dans des collants sportifs et des chaussures à talons plats, les vieux philosophes et les jeunes pervers se sont résignés à s’assoupir ailleurs. Difficile de se poncer la brioche avec un Alain Gerlache en guest star du quota MR que notre télé nationale doit impérativement utiliser. Le public n’en a rien à cirer du cahier des charges
Les voyeurs s’endormaient dans une sieste bienheureuse sur RTLtvi. Quand la voix d’Alain Raviart fit sursauter l’audimat ! Exaspéré par les multiples coupures de son discours par Emmanuelle Praet, Raviart sifflait « Défends tes amis nazis » !...
Depuis que la dame ne montre plus ses jambes dans le nouveau décor, le public a eu le temps de s’apercevoir qu’elle était franchement de droite.
S’est-elle aigrie ? A-t-elle des bas de contention qui la frustrent ou bien un vieux fond bourgeois qui lui remonte comme son porte-jarretelles tous les dimanches après la messe ?
Qu’est-ce que Raviart a voulu dire avec « tes amis nazis » ?
La dame serait du Vlaams Block ? Ce serait un scoop. Il est fréquent dans la presse qui imprime sur Panama Papers de maintenir en piste des cas que même Marine Le Pen laisserait volontiers à son père. Cependant, on hésite. Stéphane Rosenblatt n’irait quand même pas engager une fervente des néo adolphins ?
« C’est pas tous les jours dimanche » n’est pas coutumier de quenelles à la Dieudo.
Je ne crois pas que madame Praet soit nazie. Elle n’est intéressée que par la bourgeoisie de fonction de laquelle elle tire son pain quotidien.
Qu’on se rassure, Alain Raviart ne sera pas licencié tout de suite.
Il finira la saison. La direction n’a plus que deux mois à le supporter. L’homme s’est tout de suite ressaisi et s’est confondu en excuses. Pour un spécialiste de la lecture entre les lignes, il a illustré l’exemple du mauvais communiquant.
Emmanuelle doit rassurer les lecteurs du Soir en publiant sa carte de membre du MR.

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La chaîne augmenterait facilement ses parts de marché en réfléchissant à une émission d’insultes entre journalistes. Si j’étais Rosenblatt au lieu de sortir Raviart en fin de saison, je lui confierais une séquence dans « C’est pas tous les jours dimanche », un face à face des journalistes qui ne peuvent pas se sentir. Il n’aura que l’embarras du choix. Rosenblatt ferait un bon sujet, à part ses pions à la rédaction, les autres le détestent.

Un autre sujet a failli passer à la trappe : « La ministre de l’Education Joëlle Milquet a annoncé sa démission ce lundi matin suite au dossier des collaborateurs fantômes. »
Mémé Zinzin ayant rendu l’âme, il fallait trouver une remplaçante digne de ce nom.
Comme pour Anne-Marie Lizin, la justice lui reproche, quelques mois avant les élections, d’avoir embauché huit personnes. La justice estime que ces embauches n’ont servi qu’à lui permettre de faire campagne. Ainsi, ses collaborateurs regardaient les grandes activités intéressantes, électoralement, à Bruxelles pour s’y rendre eux-mêmes puisqu’ils étaient candidats ou pour que Joëlle Milquet puisse s’y rendre elle-même. C’est donc une machine électorale qu’elle aurait créée au sein même du cabinet de la culture. »
Ah ! la culture, que de pauvres auteurs, dont votre serviteur, eussent été charmés de becqueter quelques gouttes de miel de ces huit salaires inutiles pour la gloire de l’Art et des artistes !
Chez Zinzin, ce n’était qu’un ou deux ouvriers communaux qui collaient des affiches pour la bourgmestre, alors qu’ils avaient à vaquer pour l’Administration communale. Quelle misère pourtant on lui avait faite et comme Di Rupo l’avait vachement abandonnée !
Le Vatican ardennais pense au remplacement de Joëlle. On évoque Marie-Martine Schyns, Céline Fremault, Vanessa Matz et Catherine Fonck, l’éternelle postulante.
Benoît Lutgen boit du petit lait. Il adore ce petit plus du rôle de président. On se souvient qu’il a fait trébucher salement la députée européenne trop gentille Anne Delvaux, pour la remplacer par ce vieux briscard de Claude Rollin, ex secrétaire général de la Confédération des syndicats chrétiens, à qui il fallait bien une récompense pour vingt ans d’aplatissement devant le parti.
Le comble serait pour mécontenter moins de monde, que Benoît Lutgen s’arrangeât pour nommer deux ministres, au grand dam des finances publiques au plus bas.
Aux dernières nouvelles, Emmanuelle Praet n’est pas sur les rangs. Avec la déveine que Lutgen a avec les femmes, si Raviart avait raison ?

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