« Triomphe silencieux du malheur. | Accueil | Je pense, donc je n’y suis pas. »

Un fou à Bruxelles !

James Comey, le directeur du FBI licencié par Trump pourra bientôt se vanter d’avoir empêché Hillary Clinton d’accéder à la Maison Blanche et d’être à la base de l’enquête qui va mettre un point final à la présidence de l’actuel président. Un beau doublé.
Le New York Times a publié la retranscription d’une conversation avec le président des États-Unis dans laquelle celui-ci lui demande de mettre fin aux investigations visant Michael Flynn, l'ancien conseiller à la sécurité nationale.
Quoique ayant démenti, la Maison Blanche ne s’en tirera par une pirouette de Trump. On ne conduit pas un pays comme si on était à la tête d’une affaire véreuse.
«Mais les informations données font penser à certains —parmi eux des avocats, des membres du congrès et autorités policières— que Donald Trump aurait commis une infraction criminelle», précise The Daily Beast qui s’est adressé à neuf membres actuels ou anciens de l’administration américaine et de la police dont ils ont conservé l’anonymat.
La veille de la publication de l’article du New York Times, un autre article du quotidien révèlait que Donald Trump avait partagé des informations classées secret défense avec des diplomates russes.
Cette fois, c’est grave, selon l’avocat Brad Moss, spécialiste des questions de sûreté nationales.
Pourquoi ai-je mis bout à bout des coupures de presse ?
Mais, parce que selon une rumeur, Trump serait en train d’échafauder un plan pour envahir la Syrie ou trouver un moyen militaire pour assassiner Bachar Al Assad !
Dans cet esprit détraqué par un demi siècle de biseness, la mort d'Oussama ben Laden à Bilal, dans la périphérie d'Abbottabad, au Pakistan, le 2 mai 2011 par un commando des forces spéciales américaines sur ordre d’Obama, a laissé des traces profondes dans sa cervelle d’animal mal embouché.
Trump ne supporte pas que son grand rival soit félicité pour cet exploit.
Il veut au moins passer pour un aussi grand stratège que lui.
Et puis, il pense qu’à la suite d’un exploit équivalent et tout aussi téméraire, on n’osera pas le destituer pour ce qu’il considère être des imprudences, sans intérêt.
Les Américains savent dorénavant que cet homme est dangereux et qu’il peut conduire l’Amérique dans des désastres.

21iuytr.jpg

On a dit de Trump que c’est un esprit enfantin.
On oublie qu’il a réussi une campagne folle et mensongère pour passer tout juste au nombre de grands électeurs, que c’est un expert en tromperies, puisqu’il a réussi en affaires.
Et voilà le drame, Trump croit qu’on dirige un État comme une entreprise, qu’on peut y faire faillite, puis se redresser par des combines financières.
Demain, cet homme imprévisible sera à Bruxelles. La Belgique va dépenser des millions pour sa sécurité. Il va plaisanter avec ces trois mots de vocabulaire et tout le monde va rire, notre premier ministre le premier.
Pourvu qu’il n’implique par l’OTAN dans cette nouvelle fumisterie du règlement de l’affaire syrienne, en deux coups de cuillère à pot.

Poster un commentaire