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Où est donc Marguerite ?

Les médias se repaissent d’un rien.
On n’en finit plus d’admirer la résistance du président Macron à la poignée virile de Donald Trump. Le shake-hand des deux leaders a fait le tour du monde.
Franchement, les jarretières des puissants hissées jusqu’à la décoration royale ont enjambé les siècles, passant avec aisance de celui des Lumières à aujourd’hui.
Les thuriféraires belges ne pouvaient pas être en reste.
Ils viennent d’étaler le menu du petit Châtel (orthographe moderne de Chastel), ayant les crocs à la suite d’une très longue mise au point avec Benoît Lutgen, pour une future collaboration.
Plat de pâtes et glace au chocolat.
Jusqu’à présent, ce scoop n’a pas encore été repris par la presse internationale, mais Sud-Presse ne désespère pas.
En attendant l’événement, les discussions sont de nature à convertir Benoît Lutgen à la Bart-Dewerisation de la Wallonie.
Benoît devait s’attendre à ce que Châtel lui serve la vision des Michel au Fédéral qu’il conviendrait de dupliquer en Wallonie-Bruxelles : serrage de vis et foutage de gueule à la flamande des petites gens.
C’est tellement clair qu’Écolo sent mal le projet prendre corps. Quant à DéFI, Maingain savoure cette espèce de revanche, quand Reynders et les Michel ont préféré la N-VA à la défense des francophones de la périphérie et qu’il s’est vu proprement éjecté au profit d'un rêve devenu réalité : faire premier ministre le fils de Louis.
Maintenant ils ont besoin de lui et il savoure.
La semaine de tâtonnement va prendre fin sans qu’aucune entente ne mastique les fentes du nouveau mur coalisé.
On peut dire que le CDH a plongé tout le personnel à mandats chics dans l’embarras profond.
On sent poindre dans l’urgence la nécessité de sauver le soldat Lutgen. Marie-Hélène Ska s’y emploie déjà. À sa dernière apparition à la télé, elle mettait en garde la FGTB de tout mouvement intempestif, plutôt que garantir à ses affiliés le soutien de son syndicat si d’aventure l’union avec le MR allait à la confrontation avec les travailleurs.
Après le menu du petit Châtel, que restait-il de comestible pour nourrir l’appétit des lecteurs de nos gazettes ?

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Les rebondissements de Paul et Virginie du Samusocial, voyons !
Elle ne s’est pas présentée à son bureau du CPAS bruxellois et Lui, on ne le voit plus nulle part ! Ont-ils fui sur une île déserte ? Se sont-ils suicidés comme le général Boulanger à Ixelles sur la tombe de sa bien-aimée Marguerite de Bonnemains ?
Ou, comme Héloïse et Abélard se sont-ils séparés à jamais, après que des jalouses eurent coupé les coucougnettes du malheureux jeune homme à la dernière séance du PS-Capitale ?
Vous le saurez demain à la lecture de vos journaux favoris.
À propos de favoris, un abonnement gratuit est offert au lecteur qui trouvera qu’un seul journaliste au lieu de deux (on vient d’en licencier une) améliore beaucoup l’intérêt du journal, ce qui est largement suffisant pour informer le Liégeois depuis le boulevard de la Sauvenière.

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