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Vœux du bout du quai…

Il n’y avait que le couple Borsus-Deborsu sur RTL ce midi, pour trouver de l’intérêt à une Wallonie borsufiée. Les routes wallonnes vues par Christophe Giltay, ce sera pour bientôt un épisode « des routes de l’impossible » sur Francs 5. Borsus l’affirme, on va tout reprendre à zéro d’ici quelques mois ! Tiens, on n’y était pas déjà à zéro, qu’il faille encore attendre ?
Sur le plan national, tout le monde s’accordait à mettre en prose ordinaire, le diagnostic que j’avais posé avant eux sur Richard III, du cas Charles Michel. C’est un évitant grave.
Le pays a besoin d’un dompteur de tigres ! Est venu du MR, un dompteur de puces ! Déjà on aurait dû se méfier, en voyant le parcours de Louis…
Je ne savais pas qu’Emmanuelle Praet faisait son petit marché d’amour sur le plateau de « C’est pas tous les jours dimanche », mais la façon dont elle regardait Willy Borsus était tellement claire, qu’on sait aujourd’hui pourquoi les boutons de braguette ont été remplacé par des fermetures éclairs, dans les bonnes maisons de couture de l’avenue Louise.
Michel est tellement convaincu que ce ne sera pas lui qui sera premier ministre en 2026, qu’il a maintenu pour cette date la fin des centrales nucléaires.
Le conflit N-VA – Charles Michel, quel conflit ?
Abandonnons ces funambules malgracieux et changeons d’air.
Ted Malloch, le probable nouvel ambassadeur des Etats-Unis auprès de l'UE, prédit dans la presse allemande le délitement de l'Union européenne, assurant que la sortie de la Grande-Bretagne n'est qu'une première étape. On voit d’ici la tête de J-C Juncker accueillant ce « hired servant » de la bande à Trump
Ted n’a pas mis la date « closed » au diverticule bruxellois de l’UE. Ce n’est pas le cas de l’agence financière Bloomberg. Dans son «guide pessimiste», édition 2018, Bloomberg anticipe la scission de la Belgique en 2028. Dommage qu’il n’ait pas fait coïncider cette fermeture avec celle des centrales atomiques, on aurait économisé des palabres.
En pleine forme, Bloomberg voit également la réélection de Donald Trump en 2020. C’est dire le pessimisme de cette agence financière. Elle ne doit plus avoir beaucoup de clients.
Mais ce n’est pas un appel du pied à Donald, comme Emmanuelle Praet à Borsu, c’est pour avoir plus de certitudes pour la suite « Trump parvient à abroger Obamacare mais sans mettre en place un système de remplacement, d’où chaos dans le système américain de santé publique. L’économie US tombe en récession, ce qui permet l’élection en 2024 du démocrate Jimmy Kimmel. Le chaos s’étend à tout le système politique américain en 2028, (quatre candidats concurrent pour la présidentielles, aucun ne parvient au seuil de 270 grands électeurs. »
On passe la guerre avec la Chine, la fin d’Internet, de l’essence pour de l’électricité dont les prix s’envolent, si bien qu’on revient à l’essence, etc.
En dernière page, c’était pour rire, Bloomberg nous a bien eus !
Sauf qu’on a déjà vu des gens faire les imbéciles, sans être rigolos, tomber sur le bitume des routes wallonnes et finir sur un lit d’hôpital,

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Le pessimisme est un mauvais signe. Par fatalité, il attire les nids de poule. Espérons que nous serons exaucés au plus haut des essieux, pour que ce soit l’optimiste qui dérape.
Si nous allons aux élections à la date prévue en 2019, c’est surtout parce que les partis traditionnels redoutent le pire, le MR stagne, le CDH s’effondre et le PS est en chute libre. Les élections anticipées seraient le pire des scénarios, même si, jusqu’aux partis flamands, tout le monde en a marre de la N-VA, sauf Charles Michel, qui est comme chacun sait, en soins intensifs sur la question.
Que cela n’empêche personne de sourire à la pensée que le pessimisme est la forme la plus élaborée de l’optimisme. Ceux qui ont des lettres le savent. Nous sourirons et nous nous souhaiterons la santé et de beaux moments avec ceux que l’on aime pour 2018, en se gardant bien de vérifier l’aphorisme de Jules Renard qui écrit dans son journal, sans doute à l’intention des Joyeux professionnels des partis « L’optimiste est un imbécile ».
Voilà qui coupe tout désir de le vouloir paraître, sans l’être vraiment.

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